LA VIE NOUS SEPARE

[CATHARINA]

Bonjour

J'ai 69 ans. Il y a 18 ans maintenant, j'ai rencontré l'amour de ma vie. Il a 14 ans de plus que moi. D'un commun accord, nous avions décidé de ne pas vivre ensemble. Notre relation a eu des hauts et des bas, comme pour tout le monde, je pense. Mais elle a tenu le coup malgré tout.

Toutefois, et compte tenu de son âge, des problèmes de santé sont survenus. Nous habitons à 27 kms l'un de l'autre, et malheureusement, je ne conduis plus. La situation s'est compliquée, car je ne pouvais pas l'aider comme il aurait fallu, compte tenu du manque de praticité.

La solution la plus sage pour lui et afin de le préserver, a été d'envisager qu'il se rapproche de sa fille qui vit à 300 kms. Au début, il n'était pas d'accord, mais petit à petit, il a compris qu'il n'avait plus le choix. Son déménagement est donc prévu pour le 17 février 2024.

Depuis que la date a été fixée et que tout a été signé pour son accueil dans une résidence séniors, je suis très triste. Cette séparation est douloureuse pour moi. Cet homme m'a beaucoup donné. La vie avec lui était facile. Il a un caractère adorable, jamais une fois il n'a élevé la voix alors que je n'ai pas toujours été gentille avec lui. Il a supporté beaucoup de choses de moi. Il a toujours tout fait pour me faire plaisir.

Après maintes réflexions, j'ai décidé que lorsqu'il serait parti je n'irai pas le voir. Tout d'abord parce que ça ne sera pas facile matériellement, mais aussi parce que je pense qu'on n'oublie pas mais que l'on s'habitue à l'absence. Le revoir ne ferait que relancer les choses et je ne me vois pas retourner chez moi, seule, avec ma peine. Je lui en ai parlé plusieurs fois, mais je ne suis pas sûre qu'il ne pense pas que je ne changerai pas d'avis. Moi, je sais que non.

Que pensez-vous de cette décision ?

J'aurais aussi besoin de quelques conseils car je culpabilise par rapport au fait que je n'ai pas toujours été sympa avec lui. Il aurait voulu que l'on se voit plus souvent, il avait besoin de tendresse, d'affection. Plus que moi. J'ai vécu cette relation de façon plutôt égoïste, ne pensant qu'à moi. Récemment, je lui ai demandé pardon. Il m'a répondu que s'il n'avait pas été heureux avec moi, il serait parti. Que rien ne le retenait.

Non seulement je culpabilise mais en plus je m'interdis d'être heureuse. La moindre chose me rappelle tout ce que l'on a fait ensemble. Des chansons, des lieux, des odeurs, des objets, etc.... J'ai l'impression que c'est maintenant qu'il va partir que j'apprécie tout ça. Une foule de souvenirs me revient et ça me fait souffrir.

Je vais passer notre dernier NOEL avec lui. Moi qui aimais tant cette fête, aujourd'hui, je la déteste. Je n'ai même pas eu envie de faire le sapin, celui qu'il m'avait offert, avec des décorations que j'avais choisies et que j'accrochais au sapin, heureuse que j'étais.

J'ai besoin de vos conseils pour ne pas sombrer. Merci par avance pour votre aide.

Cordialement.

[Dubreuil]

J'ai une amie de longue date qui a 68 ans et qui est toujours amoureuse de son ami de 80 ans en epadh (fauteuil roulant), elle habite Nice, et lui à Deauville. Ils se connaissent depuis 40 ans n'ont jamais habité ensemble, leurs rencontres se faisaient chacun son tour chez l'un ou chez l'autre plusieurs jours par mois. Maintenant elle s'est arrangé avec un habitant qui l'héberge près de l'ehpad une semaine par mois.
la solution à votre problématique n'est donc pas la distance qui va vous séparer, mais sur LA SINCERITE et la RESPONSABILITE de l'attachement sincère que vous portez à cet homme.

Je vais maintenant intervenir volontairement sur vos propos en vous donnant mon ressenti, sans jugement, ni plus, ni moins. Il sont écrits en tenant compte d'un amour partagé. Si cette relation vous pesait déjà avant sa décision, si vous aviez envie, VOUS, de tourner la page depuis longtemps,
si son état vous perturbe, vous donne envie de fuir, vous agace, etc...c'est très légitime, et personne ne peut vous blâmer pour cela. C'est personnel et respectable, vous seule savez ce qui est bon pour vous.


J'ai 69 ans. Il y a 18 ans maintenant, j'ai rencontré l'amour de ma vie.
*** Et vous écrivez que la vie vous sépare ? C'est vous qui souhaitez vous séparer de lui. C'est l'occasion qui vous aide. Un véritable amour balaie tous les obstacles.

Toutefois, et compte tenu de son âge, des problèmes de santé sont survenus. Nous habitons à 27 kms l'un de l'autre, et malheureusement, je ne conduis plus. La situation s'est compliquée, car je ne pouvais pas l'aider comme il aurait fallu, compte tenu du manque de praticité.
*** Moyennant un accord avec une tierce personne vous auriez pu aller le voir tout de même. ( abonnement "Uber", service social, opportunités, etc... )

Cet homme m'a beaucoup donné. Il a toujours tout fait pour me faire plaisir.
*** Et vous ?

Après maintes réflexions, j'ai décidé que lorsqu'il serait parti je n'irai pas le voir. Tout d'abord parce que ça ne sera pas facile matériellement, mais aussi parce que je pense qu'on n'oublie pas mais que l'on s'habitue à l'absence.
*** Ce que vous écrivez est glaçant d'égoïsme.
Au delà de votre relation, c'est un abandon programmé, Vous lui êtes reconnaissante de tous ses bienfaits, mais il ne vous sera plus utile. C'est d'ailleurs aussi ce que pense les personnes qui abandonnent leurs animaux pour se donner bonne conscience.

Le revoir ne ferait que relancer les choses
*** S'il faut "relancer" , cela veut dire que le feu était en train de s'éteindre, et que vous ne souhaitez pas qu'il reprenne.

*** et je ne me vois pas retourner chez moi, seule, avec ma peine. Je lui en ai parlé plusieurs fois, mais je ne suis pas sûre qu'il ne pense pas que je ne changerai pas d'avis. Moi, je sais que non.
*** Il est sincère et confiant, il ne peut pas envisager que vous allez le quitter.
Quand on aime, il y l'excitation et la joie de savoir que l'on va se revoir, on s'habille le coeur, franchement on est surtout pas dans la peine !

Que pensez-vous de cette décision ?
Arrêtez vos simulacres de mauvaise conscience. vous nous croyez prêts à nous laisser nous aussi manipuler ?
Personne ne peut vous conseiller, votre décision est prise.
Ce que vous voulez, c'est le quitter sans le faire souffrir. C'est impossible.. Si vous aviez été honnête plus tôt, vous n'en seriez pas là.

Non seulement je culpabilise mais en plus je m'interdis d'être heureuse. La moindre chose me rappelle tout ce que l'on a fait ensemble. Des chansons, des lieux, des odeurs, des objets, etc.... J'ai l'impression que c'est maintenant qu'il va partir que j'apprécie tout ça. Une foule de souvenirs me revient et ça me fait souffrir. Je vais passer notre dernier NOEL avec lui. Moi qui aimais tant cette fête, aujourd'hui, je la déteste. Je n'ai même pas eu envie de faire le sapin, celui qu'il m'avait offert, avec des décorations que j'avais choisies et que j'accrochais au sapin, heureuse que j'étais.
*** Arrêtez ce pitoyable sentimentalisme, assumez.

[CATHARINA]

Bonjour

"Je vais maintenant intervenir volontairement sur vos propos en vous donnant mon ressenti, sans jugement, ni plus, ni moins."

- "Ce que vous écrivez est glaçant d'égoïsme".

- "Arrêtez vos simulacres de mauvaise conscience"

- "vous nous croyez prêts à nous laisser nous aussi manipuler ?"

- "Si vous aviez été honnête plus tôt"

- " Arrêtez ce pitoyable sentimentalisme, assumez."

Egoïste, mauvaise conscience, manipulatrice, malhonnête, sentimentaliste.

Mais à part ça, vous ne jugez pas.

Bonne journée et bonne continuation.

[Dubreuil]

Non, je décortique simplement vos propos - d'une certaine - façon pour vous mettre en face de votre manipulation à l'égard des internautes que vous tentez "d'enfumer" pour qu'ils prennent votre froideur en estime.

[Dubreuil]

Après maintes réflexions, j'ai décidé que lorsqu'il serait parti je n'irai pas le voir.
*** Alors pourquoi nous questionner ?

Tout d'abord parce que ça ne sera pas facile matériellement.
*** Il ne vaut pas la peine de quelques sacrifices ? C'est votre propre estimation.

Mais aussi parce que je pense qu'on n'oublie pas mais que l'on s'habitue à l'absence.
*** Si vous le dites. Vous, oui, mais vous décidez à sa place ?

Le revoir ne ferait que relancer les choses et je ne me vois pas retourner chez moi, seule, avec ma peine.
*** Et lui ? Pas de compromis pour l'aider à faire son deuil ?

Je lui en ai parlé plusieurs fois, mais je ne suis pas sûre qu'il ne pense pas que je ne changerai pas d'avis. Moi, je sais que non.
Que pensez-vous de cette décision ?
*** Question ahurissante ! La voilà votre manipulation inutile et perverse.

je culpabilise par rapport au fait que je n'ai pas toujours été sympa avec lui.
Il aurait voulu que l'on se voit plus souvent, il avait besoin de tendresse, d'affection. Plus que moi.
J'ai vécu cette relation de façon plutôt égoïste, ne pensant qu'à moi.
*** Donc j'avais raison, c'est votre propre constat, pas de jugements, que des démonstrations.

Je culpabilise mais en plus je m'interdis d'être heureuse.
La moindre chose me rappelle tout ce que l'on a fait ensemble. Des chansons, des lieux, des odeurs, des objets, etc.... J'ai l'impression que c'est maintenant qu'il va partir que j'apprécie tout ça. Une foule de souvenirs me revient et ça me fait souffrir.
*** Zut alors, vous allez perdre votre jouet, c'est dur ! Un peu de dignité en effet, c'est Vous qui le quittez !

Je vais passer notre dernier NOEL avec lui. Moi qui aimais tant cette fête, aujourd'hui, je la déteste. Je n'ai même pas eu envie de faire le sapin, celui qu'il m'avait offert, avec des décorations que j'avais choisies et que j'accrochais au sapin, heureuse que j'étais.
*** Ce n'est pas inutile et méprisable ces larmoiements sur une situation que vous avez vous-même instauré ?

J'ai besoin de vos conseils pour ne pas sombrer.
*** Vous n'êtes pas dans un confessionnal, de plus vous ne regrettez absolument pas le drame que vous nous dites engendrer chez cet homme !
En effet, assumez, et ne mêlez pas les internautes à vos élucubrations pitoyables.

Bonne année, bien sûr.

[CATHARINA]

Bien. Visiblement, je n'avais rien à faire ici.

Désolée pour le dérangement.

Je tiens quand même à rectifier vos affirmations. Je ne l'ai pas quitté. La décision de son départ a été prise en accord avec lui, sa fille et moi, après en avoir discuté longuement ensemble.

Bonne continuation.

[Dubreuil]

Je tiens quand même à rectifier vos affirmations. Je ne l'ai pas quitté. La décision de son départ a été prise en accord avec lui, sa fille et moi, après en avoir discuté longuement ensemble.

*** Ce revirement de propos est quelque peu étrange. A moins que cet homme soit devenu subitement sénile, je vois mal un "conseil de famille" pour débattre de la suite que vous allez donner à cette dramatique affaire, alors que vous écriviez il y a peu que votre décision de le quitter était prise !

Mais nous comprenons que vous souhaitiez partir dignement de notre forum.