Retrouver un équilibre partagé.

[Jamalac]

Bonjour à tous. Voici notre situation,un quotidien sans doute commun à bien des couples avec plus de doux que d'amer mais tout de même une situation bien tendue à laquelle nous nous sommes accommodés comme à une migraine..

Je pense que nos différences sont en partie responsables de ces dissonances mais voici avant tout nos nombreux points communs : nous avons la même éducation, les mêmes principes, le même point de vue sur la vie, partageons les mêmes goûts, les mêmes aspirations.

Cependant nos caractères sont comme le jour et la nuit!
Lui est dynamique, sociable, entreprenant, chaleureux, anxieux et téméraire.
Il était d'ailleurs pendant quelques années gérant d'un commerce qui fermera deux ans après notre mariage à cause de prestations offertes par la concurrence.

je suis plutôt calme voir introvertie, prudente, sereine, aime les choses planifiées, discutées et réfléchies.

Nous avons également neuf ans d'ecart lui plus âgé, moi plus jeune (20 et 29 au moment de notre rencontre) Un niveau d'études différent.Lui n'a pas dépassé le bac mais à acquis un certain niveau en autodidacte notamment en langues, philosophie et technologie.
J'ai un niveau de collège et bien des lacunes que je n'ai pu rattraper,prise par le temps.

Les deux premières années de notre mariage ont été pleines d'enthousiasme,de vitalité et de projets communs qui se sont peu à peu émaillés de reproches à mon égard concernant la réactivité, la présence et l'initiative qui me faisaient défaut. Mais je n'y prêtait pas attention, considérant la récente fermeture du commerce responsable de cet état. ( c'est d'ailleurs ce que me confirma sa mère à qui il s'était confié nous concernant. Un comportement typiquement masculin me dit-elle)

Notre troisième année semblait avoir oublié tout souci avec la location de notre petite maison, nos randonnées, les travaux dans la bonne humeur. Tout était comme rénové.
Et pourtant je remarquai la distance s'installer à nouveau, mon mari comme sécher.
Lui qui voyait ses amis tous les jours ou presque s'en est éloigné, il ne les contacte plus que par téléphone, de plus en plus sporadique.
Il a même relâché le contact avec ses proches après avoir été leur fils le plus présent.
Il n'était plus l'homme entouré et rayonnant que j'avais connu!
( je me suis demandé si la pauvreté de ma vie sociale avait déteint sur lui a quoi il m'a répondu qu'effectivement la vie d'un couple se base sur la dynamique des relations des uns et des autres. Il m'a également reproché de ne pas avoir été l'épouse conseillère pour les contacter moi-même, et le réveiller à nourrir ses liens familiaux)

Je me posais de plus en plus de questions quant à la viabilité de notre union et quoi faire pour éviter les désaccords. Pour lui, cette question ne se posait pas. Il me dit avoir partagé tant de souvenirs, trouvé un espace pour respirer, une stabilité qu'il espérait depuis longtemps et que malgré mes lacunes,mes qualités morales l'emportaient sur mes défauts de "gestion" et de laisser glisser ses humeurs brouillées.
Il avait été trahi par ses trois ex, en à beaucoup souffert et en souffre encore.

Avec les enfants, les vacances, la reprise du travail, c'était le retour du soleil. Pendant un an j'en ai presque oublié les années précédentes. Puis plus nous avons eu de contraintes plus le temps s'est gâté.. Il pouvait être irrité pour un détail, sa journée gâchée par un mot. Je me disais que simplement nous prenions un nouveau rythme..
Parfois je décidai de ne rien dire tant un sujet qui n'était jamais abordé au bon moment pouvait balayer son entrain. Je retournai à mes occupations quotidiennes et nos partages sans y penser un instant et ce n'est qu'après ces moments de tempête que je repensais amèrement à tous nos différends pour les oublier à nouveau.

Le quotidien actif, nous avions tout de même beaucoup à partager et je me sentais bien avec lui si sûr de lui et brillant car en dehors des crises nous étions et sommes toujours de cordiaux amis trouvant toujours de quoi agrémenter notre temps.D'ailleurs l'une de ses "vieilles" amies me dit la chance que j'ai de partager ma vie avec un homme si posé. Je savais cependant que le bénéfice de cette union était loin d'être partagé,que notre relation comme nos objectifs stagnaient et que personne n'était ni ne devait être informé des manques qui le rongeaient tant il est fier et tient à son image.

J'ai souvent évité les échanges tant les sujets lui semblaient stériles, lourds ou insignifiants.
Il me dit que cela le freinait, me reprochait de ne pas être dans l'action, le présent,tant en privé qu'en public.Il pouvait décider de vacances sur un coup de tête, exaspéré que je ne sois pas prête à l'immédiat, ayant paré à l'imprévu ..M'expliquait que l'efficacité se résumait aux choses vertes et brèves.

J'ai souvent été maladroite, pour avoir sorti mes centimes en caisse, pour avoir dit à la voisine que je repassait mon permis, et bien d'autres..

Ma façon de paraître en public lui semblait et lui semble encore si vacillante, si incertaine, si timorée qu'il desesperai que je réalise qu'il serait jugé à travers la façon dont je me tenais face au monde,et qu'en l'occurrence je faisais de lui, un minuscule.
Autant de choses qui en ont ajouté sur une situation précaire.. Si autrefois je ne me souciait guère de notre place dans la société j'ai au moins réalisé l'importance du paraître aujourd'hui!

Après,entre 4 et 5 ans mon mari finit par me dire que malgré ce qu'il m'a fait entendre il m'aimait profondément et que je ne saurais jamais ce que lui apporte la valeur de ma stabilité, mais qu'au moment de notre union il avait espéré que je change, que je gagne une maturité et un aplomb que je n'ai jamais acquis..
Il s'attendait à davantage d'estime, avec l'âge une prise de conscience qui aurait fait de moi une femme à toute épreuve, prête aux aléas de la vie.

De plus en plus, je me suis empêtrée dans les tâches quotidiennes. Je mettais cela sur le compte du manque de moyens. Alors mon mari commença à se plaindre du désordre que j'imposais aux enfants. Lorsque je lui dit de me fournir commode étagères et penderie il me dit que ces dépenses lui semblaient inutiles car ayant peu à faire, ce désordre résultait d'un renoncement, d'un manque d'intérêt.
Il me dit qu'il serait plus motivé vers moi quand j'aurais cessé cette procrastination, et qu'il attendait également que je gagne la chaleur de l'effluve féminin qui lui marquaient pour lui donner le goût de me re conquérir.

Il est vrai que je ne suis pas d'un naturel empathique éperdu aux sentiments et surtout que je manquais d'attention et vivacité. Malgré tout je restais persuadée que mes requêtes matérielles étaient nécessaires à équilibrer mon défaut d'action. A quoi D me répondit que nous vivions modestement mais étions loin du manque et qu'une autre ménagère se serait accommodée de l'absence d'une laveuse, d'une étente, d'une cocotte, d'un bureau etc sans que cela eut un impact sur la qualité de vie des siens.

C'est à ce moment là après quelques petits boulots qu'il renonça à un bon poste qu'il trouvait trop éloigné pour pouvoir pallier à d'éventuelles étourderies qu'il craignait pour nous.

Ce choix "non choix" l'a beaucoup rongé..

En beaucoup de points pourtant je n'ai pas à me plaindre car c'est par exemple un père très attentionné aimant, aimé, qui a ouvert le monde aux enfants, leur donne confiance. Même si en revanche je l'ai trouvé distant dans leur éducation et leurs apprentissages il me dit qu'il préférait s'éloigner de ces domaines par ce qu'un père de retour le soir doit faire profiter de sa présence et non montrer son autorité déjà forte.
Il n'a d'ailleurs aucun souci à être obéi malgré cela alors que j'ai souvent difficulté à faire respecter une règle sans protestations..
La encore il regrette que je n'ai pas assez eu de force et de douceur à leur transmettre mais reste confiant en l'avenir.

Il décida de rester au foyer près de nous même s'il est d'une nature mouvante. Et puis il n'avait plus le gain de se dépenser..

Ces années m'ont plus racorni que déployée avec le sentiment d'être otage.même si je tiens a nous et que j'en ai également beaucoup appris.
J'imagine que nous sommes passé l'un et l'autre à côté d'instants précieux!
Il était toujours concentré à tel document ou encore à une telle avec un sérieux déconcertant.
J'étais parfois si stressée que je dialoguais avec un interlocuteur imaginaire. Malgré tout,cela à parfois débordé sur notre vie familiale car même si je suis d'une nature tranquille,une ambiance maussade se perçoit.

Je vis qu'on ne se comprenait pas profondément l'un l'autre, que nous ne répondions pas à nos attentes essentielles, un peu comme s'il ne voyait pas ce à quoi je m'usais ni pourquoi, et moi j'étais aussi incapable de voir ce en quoi il s'estimant lésé même s'il me dit être compréhensif, que c'est sur lui que pèse le fardeau et qu'il fait contre mauvaise fortune bon coeur. C'est comme si nous nous anulions l'un l'autre,comme restés au point zéro.

Je lui proposai alors de faire telles démarches mais il n'y trouvais pas goût, le problème étant ailleurs, et ceci n'étant pas La solution, qui d'ailleurs viendrait d'elle même, fringante et lucrative.

Lorsque je partais en stage, à chaque retour je le retrouvai frais, vif, reposé, le regard brillant comme aux premiers jours et nous dialoguions abondamment et gaiement, tout allait si bien jusqu'à ce qu'il éprouve le besoin de se ressourcer seul.

Je me mis alors à penser que peut-être mes lacunes étaient responsables de cette déprime par laquelle D passait. Que j'avais volé de son temps.
Que peut-être je n'étais pas à la hauteur pour "faire glisser le navire".. Je gardais ça pour moi mais la réponse ne tarda pas puisque c'est également cette cinquième qu'il me confirma son besoin de "prendre le large" que malgré moi j'avais été un obstacle a sa raison mais de lui faire confiance et qu'il assumait toute situation. Il lui fallait trouver une dame d'envergure qui le soutiendrai de son affection dans la planification de ses but. D. se disait pris par le poids des lourdes responsabilités qui pèsent aux hommes, pris par une réunion de circonstances qui trouveraient ainsi leur résolution..que les bénéfices seraient partagés,q'un avion à besoin d'ailes pour décoller..

Notre maison ressembla plus à un espace de co location ou j'empiétais sur son territoire.. Il était évident que même si nous partagions maints sujets et plaisanteries, l'ambiance sombrerai et que chacun gagnerait à faire Sa place dans cet espace restreint. Je suggérait à D de réorganiser les murs dans ce but mais il trouve toujours cela inutile, et dit qu'il ne dispose pas encore de ce qui forcera sa motivation.

Il me présenta ses conquêtes de tous âges mais d'un certain standing..Il n'y a pas à redire, nul ne peut lui reprocher sa franchise. Il y eut la femme médecin, l'universitaire, l'écrivaine, la spéculatrice, la polyglotte, l'artiste, l'architecte, la business woman sur diplômée Etc.. Autant de femmes qui partageaient la même situation et états d'âme que les siens, autant de relations éphémères et ambivalentes. (dont je rencontrai une)

Après une écrasante jalousie que j'enfouis je ne pût m'empêcher de râler et eut bien des mots venimeux..
D. fut irrité que j'eusse une telle réaction malgré sa franchise et me rappela la liberté de l'esprit, l'importance vitale d'être fidèle à soi-même et de pouvoir partager avec l'autre ce qu'il ne pouvait partager avec moi. il me dit que ces choses, je les comprendrais rendu au même âge que lui, que vouloir en savoir plus signifiait provoquer cette situation,que cette jalousie était sotte,qu'elle l'irritait,qu'il fallait la taire et encore qu'elle serait une bonne forge pour la vie, que j'oubliais de me consacrer à mes occupations.
Je constatais que oui, ces relations lui re donnaient vitalité, efficacité, un clair horizon qui apaisait aussi notre vie commune et familiale.
( j'ai aujourd'hui dépassé cet âge mais n'ai pas encore perçu le pourquoi)

Petit à petit cela trouva normalisation dans mes esprits et je m'y habituais au point que cela soit indissociable du paysage familier, de l'intégrité de sa personnalité même! Puis j'étais convaincue que ce qui est profitable à l'un profite à chacun!
Lui qui me disais souffrir de cette puérile jalousie s'inquiétait soudain de ne pas la voir paraître et quand je lui expliquait qu'au fil du temps l'idée avait fait du chemin soit il pensais que mes sentiments étaient froids, soit que je mentais par fierté ou encore par respect de ses relations dont je ne connaissais de toute façon pas la nature.

Il partait et part toujours dans de longs monologues justificatifs de sa façon de surmonter l'absence, de sa reconnaissance pour la concession que je lui fais, lorsque je l'interromps il dit que je ne vois pas son amour, que cette fuite est ma façon de ne pas afficher une émotion que dit-il, je ne saurais lui cacher!

Parfois il a le sentiment que je cherche à espionner, saboter ou me comparer à ses "roses" alors que j'ai depuis longtemps dépassé ce stade,qu'il est vrai que l'indifférence s'est faite une place et que je regarde ce manège d'un oeil amusé puisque de toute façons j y ai ma part d'intérêts.

Parfois il me rappelle encore qu'il à tout Dit pour que je bouge, que c'est cela qui l'aurait fait avancer.. qu'il m'a connue pleine de qualités, d'un potentiel,d'une poésie que je n'ai pas fait fructifier alors qu'il s'est écoulé des années.. Qu'il ne comprends pas comment peuvent cohabiter en moi tant d'imagination et si peu d'activites et réalisations.Que c'est c cela qu'il trouve en d'autres.Qu'il l'attend toujours de moi!. Il me dit qu'il me suffirait d'un instant d'inspiration, de la volonté de m'y mettre" et que j'aurais retrouvé goût et matière à bâtir, ajoutant que lui aussi est en quête de cette inspiration. Il ajoute que si j'avais rangé ma fierté nous aurions bien avancé.

Il a raison car souvent s'il s'éloignait,moi plus encore et comme une huître!

Je pense qu'il ne réalise pas que prise par la vie quotidienne qui s'est encore agrandie,j'ai simplement consacré mon temps à des tâches banales mais essentielles, que si ma lenteur n'était pas pour l'aider, notre condition matérielle pesait également et que j'ai renoncé et reporté maints projets faute d'espace.
Que non, je n'ai pas négligé ses efforts au travail.
Je ne sais que faire pour lui décrire!

Aujourd'hui nous formons un duo un peu atypique. plus amis qu'amants ou il se passionne à me décrire son quotidien secret et tortueux que j'ai appris à apprécier. Nous trouvons peu à peu des éléments explicatifs à notre parcours. ( je dois passer des tests pour lesyndrome d'asperger) Il est évident que nous nous apprécions comme nous sommes même si nous nous heurtons souvent. Si chacun avait son espace nous serions tous gagnants, et même s'il à l'air de proposer que je m'installe à côté de ses amis ou de ses proches pour s'assurer de notre sécurité, mais tant qu'il n'a pas trouvé sa perle,c'est pas gagné!

Je n'en avais jamais écrit avant et profite du point que j'ai fait à ce sujet,du répit de la maison et l'ordinateur chez des amis pour en parler.

Bon j'en oublie sûrement mais un pavé est un pavé ^^
J'aimerais savoir ce que vous pensez de cette situation de 11 années et en bref savoir avec quels mots parler à un homme sans le heurter, sans perdre crédibilité..Pour enfin expliquer à D mon point de vue, la nécessite qu'il prenne mes attentes au sérieux et qu'il envisage même qu'elles auraient pu alléger et unir nos efforts.

[JibiLight]

Bonjour

Voici ce que je retiens de ton message :
Il t'aime MAIS te reproche sans cesse des choses.
Il aime les enfants MAIS tu l'as quand même trouvé distant ou froid dans leur éducations.

Ce que je vois, pour toi c'est un Dieu qu'il ne faut surtout pas déranger mais ménager.

Dans tout ça, je trouve fortement regrettable que tu ne donnes pas plus d'importance à ce que tu ressens toi. Lorsqu'il dénigre tes idées ou même te reproche de les avoir, pourquoi le laisses tu faire encore ?

Quelle valeur te donnes tu aujourd'hui ?

[Jamalac]

Bonjour JibiLight.
Qu'il nous aime est évident car il est bien actif, de bon conseil, il a maintes fois tenu la barre dans des situations difficiles pour le bien de tous, jusqu'à parfois laisser sa part.

Il reste qu'il ne semble pas voir la raisons des manques qu'il me reproche.( reproches qui sont toujours les mêmes, son constat sans évolution lorsque il craque)
Qu'il n'a pas toujours été ainsi, et qu'il va mieux depuis ses passades (dans lesquelles il vit également dans l'attente de l'égérie ultime en quelque sorte)

J'ai du mal à comprendre la raison de cette nécessité.
J'ai beaucoup d'estime pour D qui à ses qualités et défauts mais je n'ai jamais idolâtré quiconque, juste tenté d'équilibrer une situation avant qu'elle implose.
Il est évident qu'il vivait sous pression avant d'avoir trouvé cette "soupape" qui apaise la situation générale (motivation, retour vers l'emploi, gestion du budget, santé en main)

Lorsque je lui dis D tu devrais déménager pour éclaircir un peu tout ça, il me répond que je ne comprends pas ses raisons, qu'il gère ainsi, de ne pas dramatise, que son engagement est ferme et que nous n'avons pas à craindre d'être abandonnés.
( Il est persuadé que je lui dis cela de peur qu'il nous quitte alors que je lui propose vraiment un espace pour que nous soufflions)

Si j'insiste il s'inquiète encore pour notre sécurité, que nous soyons vulnérables s'il avait à s'éloigner longuement, si je me trouvais dans une situation où il faudrait taper du poing..
Il me rappelle par exemple une journée ou il était loin que j'avais oublié les clefs, nous avions passé la journée dehors les enfants et moi.
Ou encore la fois où j'ai payé une facture que je ne devais pas. Autant de choses qui l'inquiètent quant à ma capacité d'autonomie alors qu'il est très vigilant.

En attendant lorsque je lui propose de ré organiser la maison de façon à ce que chacun ait son espace ( nécessaire lorsque il a la sensation de m'avoir "dans les pattes" lorsque j'interfère dans ses relations)il me dit comme il serait nécessaire de faire de la chambre des enfants un bureau, il est hors de question de les priver de cet espace où ils ont passé tant d'années..
D ajoute encore que cet espace, nous l'aurons un jour en demenageant quand la situation sera enfin stabilisée.
Nous oublions cela jusqu'au jour où je retourne dans la méridienne de l'entrée.

Depuis quelques temps il se dit d'accord pour plus de distance au cas de déplacement si j'étais à proximité de mes amis, des siens ou de nos proches en cas de souci.

La priorité avant tout ce serait que l'espace dont nous disposons déjà organisé de façon qu'on soit à l'aise mais je n'ai visiblement pas les bons mots pour le convaincre. Je me demande si je pourrai me risquer à démarrer ces travaux.

Je pense que je ne me sous-estime ni me sur-estime, chacun fait avec ses qualités et défauts.

Merci de vos réponses.

[Jamalac]

Il se trouve que J'ai bien été inspirée d'en parler puisque il a fallu que j'écrive mon histoire après tant d'années pour que la situation se décante. Il a finalement rencontré celle qui correspond à ses attentes.

[JibiLight]

Est ce un bon dénouement ?

[Jamalac]

En fait c'est plutôt déroutant car il l'a rencontré le même moment que j'écrivais ce post.. Alors que jamais je n'avais écrit cela avant. C'est un peu comme si cela avait déclenché ceci lol. De plus il l'a rencontré dans le même lieu où on s'était rencontrés.

Je suis un peu retournée de tout cela, plus que je l'imaginais. 11 ans ce n'est pas rien. J'ai comme l'impression que j'étais une étape nécessaire pour qu'il accède à cette femme.
Donc ça me donne une impression de temps perdu mais en même temps je peux lire leur bonheur, leur dénouement. (le mien attendra sûrement mais nous alons tous prendre du repos)

Elle a d'elle même proposé de m'aider en cas de souci, de faire des séjours avec les enfants et que nous faisons des sorties toutes deux. Je suis étonnée de toutes ces concessions mais surtout de la soudaine résolution de notre histoire.

[JibiLight]

Et toi, que t'as permis cette histoire ?

[Jamalac]

Cette histoire m'a laissé des souvenirs bon et amers comme toutes les relations.

Elle m'a permis de rencontrer des gens formidables.
Mon conjoint, sa force de caractère dont j'ai beaucoup appris pour me comporter avec d'avantage de force face au monde.

Sa famille soudée, chaleureuse, avec laquelle je souhaite garder des liens et qui m'accueille également.

Une reconnaissance d'un trouble de type asperger que j'aurais et explique surement mon comportement dans cette situation.

Je me dis qu'il s'agit de l'effet papillon lol. Une situation en amène une autre, à la leur, et à ma future situation mystère..

Sa poupée russe est il est vrai d'une sensibilité et attentions exceptionnelles. Ils se trouvent tout deux soulagés. Elle voudrait me rencontrer faire du shopping et bien que je l'apprécie je crains tout de même de péter un câble, c'est tout frais.
J'hésite entre me taper une canette ou un relaxant ce jour là, sinon j'imagine pas sa tête. lol to be continued..

[Jamalac]

Finalement, tout s'est bien passé grâce à leur bonheur si communicatif! Le contact à été excellent avec tous.
Ils portent l'harmonie, la complémentarité à un point qui m'a étonnée..

Chacun d'eux attendait une réponse, une issue dans sa vie et l'a obtenue. Ils sont si fiers l'un de l'autre, l'un pour l'autre, dans le soutien de leurs objectifs, ils respirent chacun pour la première fois!

Cela fait partie des choses qui ne s'expliquent pas et qui montrent que l'effort, la bonne volonté, ne suffisent pas à faire l'équilibre, le respect d'un lien..
Il y à comme une invisible aura qui lie les êtres..

[kesiaa]

Bonjour, je suis assez admirative de votre réaction en pareil situation.

Leur union est si récente, n'étiez vous pas comme ça au début aussi vous deux? Je pense qu'ils sont dans la passion, et sous la passion on ne connait pas vraiment l'autre, c'est une étape nécessaire mais qui passera et ne garantie pas que le relation s'étale dans la durée.

Votre histoire malgré tout me conforte dans l'idée qu'une rupture n'est pas nécessairement brutale et haineuse.

Bonne route.