Le couple et le TDPM

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Félicité
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Le couple et le TDPM

Message par Félicité »

Ma vie de couple; une montagme russe.

Nous sommes ensembles depuis 11ans. Il supporte mes hauts et mes bas depuis tout ce temps. Nous arrivons à vivre avec mon TDPM (Trouble Dysphorique Pré-Menstruel), mais non sans difficultés.

Pour ceux qui me connaissent pas, le TDPM fait de moi une montagne russe d'émotion. Chaque mois j'ai un cycle de personnalités differentes. Au début je suis fatiguée et ne tolère rien ni personne, je voudrais m'enfermer pour ne plus avoir à vivre en société. Je suis susceptible et très émotive. Ensuite, je deviens aguicheuse, là j'ai besoin de sexe et je voudrais tout faire avec mon homme. Je cherche à me faire pardonner, la vie est belle, rien ne me dérange. J'ai pleins de projets en tête, je m'engagerait et entreprendrait toute sorte de choses. Pour ensuite perdre l'intérêt, l'énergie diminue de jour en jour et le cycle recommence.

Mon conjoint adapte ses propres comportements face à chacune de ces personnalités, probablement pour se protéger. Et les enfants, eux, subissent une mère inconstante. Et le couple en mange un coup à chacun de ces cycles il y a éloignement et rapprochement. Mais le rapprochement est de plus en plus difficile à réaliser. Le couple s'essouffle... Il n'y a pas de chicane, mais mon conjoint se tient loin, ne me regarde plus et nous ne nous parlons quasi ment plus, du moins jamais de choses personnelles.

Je vis de la très grande culpabilité.

Finalement, nous vivons dans la même maison, dormons dans le même lit où il n'y a du sexe que 3 ou 4 jours par mois (au milieu du cycle), mais nous ne partageons pas plus que ça. Il part travailler très tôt le matin et ce 7 jours sur 7. Les week-ends il reviens diner en milieu de la journee pour repartir et ne revenir que pour le souper et souvent il y retourne en soirée. Il dit avec sarcasme que comme ça on ne se chicane pas.

De mon côté, selon la période du mois, son absence fait mon affaire , mais à d'autres moments je trouve la séparation insupportable. Lui a appris à vivre seul de son côté, puisqu'il ne peut compter sur moi. Alors il accomplis ses projets avec sa mère, puisqu"elle est toujours disponible à venir l'aider. Je lui laisse toute la place puisque je sais que je ne suis pas constante.

Je pense qu'il a essayé d'avoir une vie de couple avec moi, mais il a abandonné. Je suis probablement toujours là seulement parce que nous avons un enfant ensemble et que je suis pratique: si je n'y étais pas il ne pourrait pas accomplir tous ces projets puisqu'il serait obligé d'être plus présent pour l'enfant.

Bref! Je cherche d'autres couples comme nous, qui vivons avec ce trouble psychologique. Je me sens seule.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Le couple et le TDPM

Message par Dubreuil »

La psychologie n'a pas grand chose à y voir : " Je lui laisse toute la place puisque je sais que je ne suis pas constante ".
Il y des traitements hormonaux efficaces " contre " le TDPM...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Félicité
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Re: Le couple et le TDPM

Message par Félicité »

Quels sont ces traitements? Les medecins ne semblent pas les connaitre ou y croire; c'est selon.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Le couple et le TDPM

Message par Dubreuil »

En 2017 il y a une grande diversité de traitements.
En premier lieu, des modifications dans les habitudes de vie sont proposées: de l'exercice physique régulier, des modifications du régime alimentaire (réduction de l'apport en sel, en sucre, en alcool et en caféine) et de l'hygiène de vie (sommeil, réduction du stress).
De la vitamine B6 et du calcium pour améliorer les symptômes.
La médecine douce (ostéopathie, acupuncture, naturopathie).
Dans tous les cas, la psychothérapie cognitivo-comportementale, car elle peut permettre de réduire certains types de symptômes.
Les traitements pharmacologiques, hormonaux ou avec des stimulateurs de l'activité sérotoninergique (sérotonine), tels que des antidépresseurs de type ISRS (Effexor, Prozac, Zoloft, etc.)
Pour les femmes qui ne présentent pas de contre-indications aux anovulants ( contraception ), la prise en continu d'un contraceptif oral monophasique donne très souvent de bons résultats.
Et si vous ne voulez plus d'enfant, une ménopause chirurgicale peut être considérée.

Vous devez être conscience que vous faites mener une vie infernale à vos proches, alors que toutes ces solutions existent ( conjuguées ou pas ).
Ne tombez pas dans la plainte du bénéfice secondaire ( chercher à se faire aimer et d'exister qu'en étant malade ) réagissez !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Neo
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Re: Le couple et le TDPM

Message par Neo »

Bonjour à toutes et à tous,

Je relance un petit peu ce sujet histoire d'éviter d'en ouvrir un autre pour raconter une partie de mon histoire et peut être trouver des clefs auprès de vos conjoints mesdames, qui eux aussi vivent le TDPM même s'ils ne sont pas porteurs de la maladie. Ce sujet tellement peu abordé du point de vue du conjoint...

Pour poser un peu le contexte je suis marié à une femme exceptionnelle depuis près de 4 ans. Nous nous sommes mariés très rapidement, nous n'avions pas connaissance de cette pathologie qui allait nous faire vivre l'enfer. Au départ, elle était une femme avec beaucoup de caractère, ça tombait bien c'était ce que je recherchais, une femme vivante, indépendante, sûre d'elle, qui fonçait sans se retourner. J'avais connaissance de certaines réactions qui se pouvaient un peu fortes mais étant un ancien nerveux (oui oui la patiente s'apprend :D) je pouvais comprendre ses réactions et l'aider, du moins la guider, à mieux les gérer comme j'avais pu le faire pour moi même. Nous parlons beaucoup, nous écoutons beaucoup et prenons de la distance avec nos réactions pour les comprendre. Jusque là pas de problème. Simplement à l'arrivée de notre mariage les choses se gâtent. Mon entourage procède, effrayé par ce mariage rapide et par quelques convictions politiques douteuses, à une sorte de rejet de ma femme. Elle même, du fait de cette pathologie qu'est le TDPM et dont on avait pas connaissance à ce moment là, est très sensible justement aux rejets sociaux. Ce rejet qui pouvait être une place de doute dans la sincérité de ma femme au début s'est transformé en conflits puis en dépression pour elle pendant environ 3 ans. Cette période de dépression a simplement et purement camouflé le TDPM puisque on attribuait toutes ses réactions à sa dépression et elle à mon entourage. Nous avons déménagé, plusieurs fois, vécu l'attentat de Nice (ce qui n'a pas aidé dans le bon sens), coupé les liens avec certains membres de mon entourage proche puis madame est tombée enceinte et là.... Libération ! Tout ce qui pouvait la caractériser lors de notre rencontre revient. Elle reprend vie, trouve un travail, malgré les nausées (qui ont durée les 9 mois de grossesse...) elle se battait, allait au boulot, était active, bref une vie normale. On revenait, que peu, sur les conflits anciens qui avaient dévorer notre vie de couple jusqu'à la moelle (lune de miel... Nous n'avons pas eu cette chance). Notre merveille arrive enfin! La chute hormonale de fin de grossesse lui et nous a fait vivre un véritable enfer pendant les 3 semaines précédent l'accouchement. Et c'est à partir de la naissance de notre enfant que les choses se gâtent encore plus.

Petite dépression post-partum après l'accouchement (c'était à prévoir) le TDPM se met encore plus en place rendant la période "up", la période euphorique très marquée : Tout va bien dans le meilleur des mondes, la sérotonine fait son travail, le désir revient (plus vite pour elle que pour moi), elle ne s'enferme plus des jours voir semaines entières sans voir la lumière du jour, bref je retrouve ma femme que j'avais perdu quelques mois près que l'on se soit mit ensemble. Sauf que là la douche froide. L'ovulation arrive, douleurs et la période "down". Le TDPM est là, on le sait pas, et s'ensuit encore une fois la descente aux enfers. Sauf que lorsqu'on ne sait pas qu'il s'agit de TDPM, on ne traque pas les symptômes donc on ne comprend pas. Les disputes prennent une violence supérieure à l'avant grossesse, la fréquence de celles-ci augmente. J'ai l'impression de passer ma vie à me prendre la tête avec elle, me prendre des mots que je n'aurai jamais imaginé prendre un jour en plein visage, un enfant au milieu et la violence des disputes qui augmente je vous laisse imaginer le temps nécessaire pour relativiser tout ça et passer à autre chose. Sauf que pour ma femme la période "up" (pas d'ingérence du TDPM) est synonyme d'euphorie et donc elle oublie les disputes, elle oublie la douleur de celles-ci et ne se rend même plus compte de leur fréquence. Oui mais moi je n'ai pas cette pathologie qui me permet "d'oublier". Chaque mois est une tentative de reconstruction pour moi, sauf que j'ai environ deux semaines ou moins pour réaliser ce travail et que malgré ma patience, repoussée à chaque période au delà de ses limites, je ne parviens pas à récupérer complètement (même en grande partie ça me parait insurmontable). Donc chaque mois je m'enfonce un peu plus, quand elle s'enfonce de façon cyclique.

Arrive la découverte du TDPM. Elle fait des recherches, se questionne sur ses réactions complètement disproportionnées, qui n'ont même plus de sens (elle fini par ne plus savoir l'objet de la dispute mais les émotions étant...). Traquage des symptômes fait, nous savons enfin ce qu'il se passe, nous mettons un nom sur ce qui nous pourri ouvertement la vie depuis 4 ans : Le TDPM. La lumière au bout du tunnel. La lumière est faible mais elle est là. Nous nous renseignons sur les possibles traitements (évidemment il n'y en a pas particulièrement en dehors de l'hygiène de vie, psychothérapie, ça aurait été trop facile). Sauf madame n'ayant pas de contraception (elle s'était rendu compte par le passé que la contraception accentuait ses sauts d'humeur sans savoir pourquoi) ses cycles sont irréguliers. Pour tenter de réduire un peu mon pavé, la période TDPM (qui dans la théorie dure entre 7 et 10j avant les règles) démarre le jour de son ovulation et n'ayant pas de cycles réguliers cette ovulation arrive en général 10j après ses règles. Je vous laisse faire le calcul nous vivons en moyenne des cycles TDPM de plus de 2 semaines par mois (ce mois ci nous allons frôler les 3 semaines d'enfer)...

Si je viens vous raconter cette histoire c'est pour donner un témoignage "de conjoint". On se focalise principalement sur la femme porteuse de cette (vous m'excuserez le terme) merde et ses incidences sur sa santé mentale, mais nous, conjoints nous vivons aussi cette maladie. Chaque mois est une descente aux enfers où l'on sait que l'on va perdre notre bien aimée pour une espèce de furie, désorientée, perdue qui vous pourri la vie et le cerveau. Sauf que, encore une fois, nous n'avons pas la période "up" ou la sérotonine arrive et ou l'on oublie la période "down". Chez nous la production de sérotonine n'est pas pathologique donc pour en produire il faut pouvoir, et être en état de pouvoir. Mesdames, ne l'oubliez pas svp.

Aujourd'hui, je remet énormément de choses en questions. Cette maladie m'a tellement de fois poignardé que je n'ai pas le temps de cicatriser d'une qu'une autre se forme et je ne sais plus comment me comporter. Pendant longtemps j'ai emprunté la voie de la sagesse en tentant d'apaiser ses maux sans savoir ce qu'il se passait ou pourquoi c'était aussi violent. J'en ai fini par m'épuiser et ne plus parvenir à garder cette patience qui faisait qu'elle se calmait, j'ai donc répondu de mon "beau et fort" caractère et vous vous doutez que ça n'a rien aidé. Mais je n'ai plus, je me sens vide complètement, coupé d'émotions je ne ressens presque plus l'amour, le manque (cela fait 1 mois, pour raisons pro, que je suis loin de mon fils et de ma femme et 2 périodes plus tard (oui Aout et Septembre...) je ne ressens presque plus rien et il reste 2 semaines avant de les retrouver où je ne sais pas si je parviendrai a bien caché ce manque émotionnel). La sensation est horrible, mon cerveau tourne à 12000 jour et nuit (pourtant cette période n'est pas pire qu'une autre (d'autant que je ne suis physiquement pas avec elle), je sens qu'une carapace de dingue est en train de se former autour de moi incluant les émotions négatives autant que les positives. Dire je t'aime est devenu difficile alors que j'aime ma femme. Mes pensées me mènent systématiquement à des simulations de rupture alors que je ne souhaite pas de rupture et je culpabilise de penser comme ça. J'ai du temps pour moi, pour me retrouver moi même, je n'y parviens pas. Je n'arrive plus à savoir ce que j'aime ou n'aime pas, ce que j'ai envie de faire ou pas, si je vais tenir le coup ou pas... C'est affreux, je suis avec cette fille que je sais exceptionnelle (nous nous connaissions et étions amis, non proches certes, mais je la connaissait bien avant que l'on se mette ensemble) et pourtant j'ai passé les 4 pires années de ma vie et de loin... Pourtant je sais que sans ces conflits, cette dépression, de P..... de TDPM de M....., avec une santé émotionnelle et hormonale stable pour ma femme on pourrait vivre une relation à en faire envier plus d'un. Notre force au début de notre relation était une excellente communication, sans tabou, sans malveillance, sans violence et particulièrement constructive mais aujourd'hui cette communication est inexistante. Je n'ose plus lui parler, même en période "up" de peur que ce ne me retombe sur la tête en période "down". J'ai l'impression que nos chemins s'éloignent complètement. Elle cherche à orienter sa vie (carrière pro, ambition, vie quotidienne, organisation, rôles parentaux etc) en s'éloignant au maximum de ce que nous avons déjà (peu certes mais à force de sueur et de persévérance, et je ne parle pas que de boulot) donc en s'éloignant finalement de ma conception de la vie et des ambitions. c'est extrêmement dur, j'ai l'impression d'avoir tenu tout ce temps pour finalement la perdre pour un vieil effet secondaire de cette maladie : la remise en question de toute sa vie... Et de la perdre en ayant en plus cette affreuse sensation d'être vide (au seul propre du terme). Comme si la vie m'avait fait enduré cette "épreuve" en me disant à la fin : "c'est bien t'as tenu, tu ne ressens plus rien, plus d'émotions, mais dommage elle est partie vers d'autres horizons. T'aurai peut être dû en faire plus".

Je vous partage mon témoignage, afin que vous mesdames qui êtes touchées par ce fléau vous compreniez peut être un peu mieux ce que peut endurer votre homme même s'il ne ressent pas la même chose que vous. Et vous messieurs qui devez surement êtres perdus et ne trouvez pas de clefs pour améliorer un tant soit peu la situation. Je le partage également parce que je suis arrivé à un stade où je pense que je ne suis plus en pleine capacité de mes moyens de réflexion, je me sens perdu comme jamais, vidé de toute substance et très franchement sur ce coup là j'ai vraiment besoin d'aide...

Neo
Mira_Ackerman
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Re: Le couple et le TDPM

Message par Mira_Ackerman »

Bonjour,
cest en fouinant comme tous les mois sur le net sur le tdpm que je suis tombée sur cette discussion. je suis atteinte de ce maudit trouble qui a détruit ma vie, jai perdu bcq d'amis bcq d'opportunités, d'occasions de carrière, jai fait bcq des bêtises a cause de mes hormones. ma vie de couple est youyou. entre mon mari et moi il s'est creusé un fossé à cause des disputes des agressions des blessures ....
jai tout essayé la phytothérapie la psychothérapie la sophrologie yoga hypnose acupuncture.....tout. le comble cest que le tdpm est imprévisible . ca me coupe de toute activité je suis renfermée chez moi envie de rien faire deprime totale après je revis pendant 10j et rebelote. ca m'a gâché la vie et celles de mes proches mes filles et mon mari.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Le couple et le TDPM

Message par Dubreuil »

En premier lieu, des modifications dans les habitudes de vie sont proposées: de l'exercice physique régulier, des modifications du régime alimentaire (réduction de l'apport en sel, en sucre, en alcool et en caféine) et de l'hygiène de vie (sommeil, réduction du stress).
De la vitamine B6 et du calcium pour améliorer les symptômes.
La médecine douce (ostéopathie, acupuncture, naturopathie).
Dans tous les cas, la psychothérapie cognitivo-comportementale, car elle peut permettre de réduire certains types de symptômes.
Les traitements pharmacologiques, hormonaux ou avec des stimulateurs de l'activité sérotoninergique (sérotonine), tels que des antidépresseurs de type ISRS (Effexor, Prozac, Zoloft, etc.)
Pour les femmes qui ne présentent pas de contre-indications aux anovulants ( contraception ), la prise en continu d'un contraceptif oral monophasique donne très souvent de bons résultats.
Et si vous ne voulez plus d'enfant, une ménopause chirurgicale peut être considérée.

IMPORTANT !!!
Vous devez être conscience que vous faites mener une vie infernale à vos proches, alors que toutes ces solutions existent ( conjuguées ou pas ).
Ne tombez pas dans la plainte du bénéfice secondaire ( chercher à se faire aimer et d'exister qu'en étant malade ) réagissez !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Magmag
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Re: Le couple et le TDPM

Message par Magmag »

Bonsoir,
J’aimerais discuter avec quelqu’un qui souffre de TDPM. Je me retrouve beaucoup dans le premier témoignage.
J’ai plusieurs symptômes du TDPM et je sais que j’ai un dérèglement hormonal important qui rend ma vie difficile, car tout ça n’est pas « normal ». Alors voici un petit résumé de mon histoire. Je vais essayer de faire court!
J’ai 32, bientôt 33 ans, mariée, sans enfants (En essais depuis 2 mois).
J’ai toujours eu des difficultés avec mon cycle, fortes douleurs au ventre étant ado, j’ai demandé à prendre des contraceptifs oraux (alesse et yasmine) que j’ai pris de 16 ans à 25 ans, en continue parfois. Avec les contraceptifs j’avais beaucoup de fatigue une semaine avant mes règles mais je me disais que cela était normal et que j’étais un oiseau de nuit (difficile de me lever le matin). Ado, une naturopathe m’avait trouvé un trouble d’hypothyroidie, reglé avec homéopathie et suppléments. Vers 19 ans, j’ai commencé a avoir des poils noirs sous le menton.. j’arrachais et ça repoussait. Electrolyse, laser, ça revient toujours et encore aujourd’hui.
Avec les contraceptifs, je n’avais pas de symptômes sauf la fatigue et les poils au menton. Avant que je cesse les contraceptifs, ça faisait un moment que ma libido était moins présente...
Depuis les dernières années, je dirais 4-5 ans ans environ, les ups et downs de mon cycle sont de plus en plus difficile voir insoutenable! En début de cycle ça va la majorité du temps, après les douleurs du premier jour. Une fois les règles terminées, je cherche à séduire (montée ovulatoire j’imagine), je veux plaire! Je veux que mon mari me désire et qu’il me le montre. Je veux qu’on me regarde, je veux qu’on me trouve belle. Comme mon conjoint le dit : j’ai envie de faire l’amour 2-3 jours par mois et ensuite plus rien. Et moi je veux qu’il me désire au max pendant ces jours là.
Deux jours avant mes règles qui sont irrègulières entre 23 et 26 jours ; sueurs nocturnes et cauchemars (sur le sujet du moment qui me stress). C’est deux symptômes sont nouveau, depuis 3 ans pour les sueurs nocturnes (niveau du cou) et cauchemars depuis 1 an et demi.
Lors du premier jour de mes règles: forte douleur au bas du ventre, toujours du même côté. Diarrhée, qui parfois commence quelques jours avant, mais plus intense le 1er jour et j’ai déjà eu des sueurs froides.. Mes règles sont d’une durée de 4 jours environ.
J’ai des SPM qui durent environ 12 à 13 jours par mois et qui commence après l’ovulation. Anxiété ++, nervosité, saute d’humeur, irritabilité, découragement, grande fatigue (je n’arrive pas à m’endormir avant minuit habituellement, mais en SPM j’ai de la difficulté à me lever le matin et souvent j’évite le travail en matinée (je tombe de sommeil vers 19h-20h et je lutte contre le sommeil), je me lève sans énergie le matin. J’ai des problèmes intestinaux, diarrhée/constipation tout dépendant des mois, commençant après l’ovulation. Mal de coeur (sans vomissements), perte d’appétit, perte d’intérêts pour presque tout, pensées sombres envers mon conjoint (il serait mieux avec une autre, je vais le laisser, il est plate cet homme, je serais mieux avec un autre, etc). Peur, cafard.. n’a pas envie d’être seule, mais je veux être chez moi et m’isole. Je planifiais mon horaire au travail en fonction de mes jours « pas si mal » du début de cycle, car après l’ovulation c’est difficile de fonctionner, perte de concentration, fatigue, anxiété et cerveau dans la brume.
Voilà!
Je vais commence le vitex (Gattillier) ce mois-ci, l’huile d’onagre (jusqu’à l’ovulation) et la vitamine b6 qui sont des suppléments pouvant aider.. Je prends déjà le calcium magnésium et le 5 htp.
Je ne suis plus capable de vivre tout ça!
Si l’une d’entre vous souffre du trouble dysphorique prémenstruel j’aimerais bien échanger avec vous.
Merci beaucoup
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Le couple et le TDPM

Message par Dubreuil »

Des modifications dans les habitudes de vie sont proposées: de l'exercice physique régulier, des modifications du régime alimentaire (réduction de l'apport en sel, en sucre, en alcool et en caféine) et de l'hygiène de vie (sommeil, réduction du stress).

De la vitamine B6 et du calcium pour améliorer les symptômes.

La médecine douce (ostéopathie, acupuncture, naturopathie).

Dans tous les cas, la psychothérapie cognitivo-comportementale, car elle peut permettre de réduire certains types de symptômes.

Les traitements pharmacologiques, hormonaux ou avec des stimulateurs de l'activité sérotoninergique (sérotonine), tels que des antidépresseurs de type ISRS (Effexor, Prozac, Zoloft, etc.)

Pour les femmes qui ne présentent pas de contre-indications aux anovulants ( contraception ), la prise en continu d'un contraceptif oral monophasique donne très souvent de bons résultats.

Et si vous ne voulez plus d'enfant, une ménopause chirurgicale peut être considérée.

*** Bien sûr, vous pouvez continuer à écrire votre désarroi sur ce forum si vous n'avez nulle envie de lire ce qui est écrit, mais en qualité " d'accompagnateur " d'une femme qui présente ces symptômes, c'est à vous de lui faire lire ce que je viens de RE-écrire plus haut
Et c'est également à vous aussi d'aller consulter un psy pour RELATIVISER vos ressentis, et être accompagné dans vos questionnements personnels sur votre couple.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Le couple et le TDPM

Message par Dubreuil »

Ne remettez pas systématiquement le texte du précédent internaute SVP. Merci

Dubreuil
Modérateur
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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