Bonjour!!
Une Autre journée sous le soleil...
J'ai dormi juste 6h00 cette nuit. J'avais ma game de soccer hier! On a gagné 7 à 3!! J'étais contente! On faisais un team de feu. On apprend à jouer ensemble, on commence à savoir où on se place!! Il n'y a eu qu'un accrochage entre moi et une joueuse de notre équipe... cette fille joue un peu mal... mais je suis qui pour dire ça en fait... dans le fond, elle n'a pas de mauvaises intentions mais elle joue un peu de manière ping pong!! Ce que je veux dire par là c'est qu'elle court vers le ballon et elle le kick n'importe où!! Elle ne fait jamais de passe... c'est un peu désagréable... et moi, je parle sur le jeu... je dis souvent des trucs pour caller les jeux de passe... et je dis souvent "lève la tête" quand je vois qu'une fille est bien placée en option de passe... lève la tête, pour l'envoyer a quelqu'un et non dans le vide ou a une joueuse de l'autre équipe. Lorsque je lui ai dit ça, elle m'a dit que je la stressais et que c'était pour ça qu'elle l'envoyait n'importe où... je lui ai répondu de manière bête qu'elle n'avait pas besoin de moi pour l'envoyer n'importe où, qu'elle était bonne pour faire ça toute seule...
Je n'aime pas me sentir impulsive et dire des choses que je regrette... je sais que j'avais raison de finir par lui dire parce que sur le banc, tout le monde ne parle que de cette fille... ça fâche tout le monde, pas juste moi... mais je n'avais pas à lui dire de cette manière là... ce n'est pas d'avoir un bon esprit sportif... j'étais un peu déçue de moi... je suis allée la voir pour m'excuser... je lui ai expliqué mon point de vu. À la demi, ma soeur lui a dit la même chose que moi... mais mieux dit que moi la première fois. J'ai vu qu'à la deuxième demie, elle faisait vraiment plus attention et c'était plus chouette pour tout le monde...
Je ne suis pas qu'une bitch sur le jeu... je suis aussi celle qui encourage le plus les joueuses de mon équipe!! Je parle beaucoup... je pense que j'ai un problème de contrôle... je veux vraiment tout contrôler. Il faut que j'apprenne a lâcher prise!!
J'ai écrit un mesaage sur messenger a toute l'équipe en soirée... j'avais besoin de dire que j'étais intense et que je savais que je parlais et bougeais tout le temps, comme une hyperactive ou une anxieuse... ou je ne sais pas trop quoi. Je me suis excusée comme publiquement d'avoir manqué de tact et d'esprit sportif... je me suis excusée pour mon impulsivité. Je pense que j'ai fait preuve d'humilité... une belle discussion s'en est suivi dans notre équipe. Les filles ont dit que c'était constructif que je call des choses sur le jeu... heureusement, je sens qu'elles m'acceptent comme je suis... ça fait du bien de pouvoir être moi-même, avec mes forces et mes difficultés.
C'est l'AGA à ma ressource, comme je vous ai parlé cette semaine. Je suis un peu stressée. Je pense que c'est pour ça que j'ai peu dormi! J'avais plein de choses a faire... c'était ma journée de lavage et de ménage de chambre... je stressais parce que je voulais étendre mon linge tôt pour qu'il puisse sécher et que je puisse le ramasser avant que tout le monde arrive! J'avais besoin de bouger, de me mettre en action donc j'ai compulsé dans le ménage... c'est pas compliqué, j'ai fait les tâches de tout le monde... j'ai tout lavé partout, j'ai passé derrière les tâches de certains résidents... je voulais que ça shine!! Je voulais que ce soit vraiment propre... j'ai compulsé solidement!! Mais c'est une compulsion qui m'a fait du bien, sauf que j'ai mal au dos à force d'avoir frotté partout!!
J'étais un peu fâchée car mes routines du mercredi étaient un peu changées... j'ai l'habitude d'aller marcher avec les intervenants à 11h30 les mercredis... a cause de l'AGA, ça l'a été annulé mais personne ne me la dit... donc j'attendais qu'ils viennent me chercher alors qu'ils étaient en rencontre... finalement, c'est moi qui est allée à la pêche pour savoir s'il y en avait une... je sentais qu'ils m'avaient oublié...
Quand je faisais le ménage, la seule chose que j'espérais c'est que ce soit tellement propre que ma mère allait se sentir bien et allait vouloir revenir... c'est un peu triste quand j'y pense!! J'ai peur... j'ai peur de sa réaction... peut-être que ça va bien aller... qui sait?!?
Mon baluchon
Re: Mon baluchon
Bonsoir!
Je vais bientôt me coucher...
En fait, il est tard...
J'avais juste envie de vous dire que l'AGA s'était quand même bien déroulé... ça n'a pas été parfait... je sais que la perfection n'existe pas... mais au moins, ça n'a pas été aussi catastrophique que dans mes scénarios...
Ma mère n'a pas cancellé dernière minute... et elle n'a pas fait de crise... alors pour le reste, c'est quand même pas si mal!!
Il n'y a pas eu beaucoup de positif... mais pas tant de négatif non plus. Me voilà donc étrangement dans une certaine nuance!! Hé oui, ça m'arrive des fois!!
Dodo time!! Bonne nuit
Je vais bientôt me coucher...
En fait, il est tard...
J'avais juste envie de vous dire que l'AGA s'était quand même bien déroulé... ça n'a pas été parfait... je sais que la perfection n'existe pas... mais au moins, ça n'a pas été aussi catastrophique que dans mes scénarios...
Ma mère n'a pas cancellé dernière minute... et elle n'a pas fait de crise... alors pour le reste, c'est quand même pas si mal!!
Il n'y a pas eu beaucoup de positif... mais pas tant de négatif non plus. Me voilà donc étrangement dans une certaine nuance!! Hé oui, ça m'arrive des fois!!
Dodo time!! Bonne nuit
Re: Mon baluchon
Je suis tellement épuisée aujourd'hui!!
Je viens de faire une sieste de 2h00.
Je n'ai pas vraiment dormi profondément mais je me suis reposée par contre. J'entendais les enfants jouer, la fin des classes approche et il y a une école et un parc juste à côté de ma maison. Ça riait, ça criait... ça faisait du bien en fait. Des enfants qui peuvent être des enfants!!
Je pense que la journée d'hier a été grosse pour moi. Beaucoup de stress, d'émotions, de pression que tout se déroule bien. L'attente que ma mère arrive... l'attente que mon père arrive... les deux étaient en retard mais ils sont venus quand même...l'attente était toutefois très difficile à gérer... la peur d'être "abandonnée"... la peur de ne pas être acceptée comme je suis.
Il faut dire qu'à l'arrivée de ma mère, elle a rencontré tous les intervenants qui sont auprès de moi dans le quotidien. Je pense qu'elle a été surprise du nombre de gens qui travaillaient ici. Elle l'a dit plusieurs fois. Elle a rencontré l'intervenante psychosociale. Elle m'a dit qu'elle était très gentille... j'ai senti que c'était correct qu'elle le dise, mais quand je lui ai dit que je l'aimais beaucoup, elle a changé de face! Elle m'a demandé en quoi est-ce que la ressource ici allait être differente des autres ressources où je suis allée... du genre, qu'est-ce que ça allait changer... en quoi est-ce que je n'allais pas me désorganiser à la fin des trois années... c'est une question légitime... c'est vrai qu'à chaque fois que je me fais des repères stables, que les relations thérapeutiques se terminent, je finis par aller mal... je deal avec ma peur de l'abandon, le sentiment de vide associé au changement... c'est possible que ça l'aille mal rendu à la fin, je ne sais pas... en même temps, je vais avoir du temps pour travailler fort sur moi en trois ans. C'est sûr que je vais faire des progrès... du cheminement... et ce n'est pas parce que je serai un peu déracinée de l'extérieur que je ne trouverai pas un moyen de m'enraciner en dedans de moi... mais je sais que mes parents m'ont vu plusieurs fois rusher dans mes périodes de transition.
Ce qui m'a rendu un peu triste et mal à l'aise, c'est le fait que ma mère ne voulait pas se mêler à personne... ni les intervenants, ni la famille des autres résidents. On était assise dans notre coin... et on ne parlait pas. Normalement, je suis super a l'aise avec le silence... le silence peut me faire du bien... là, c'était un silence malaisant qui flottait dans l'air. Un silence de non dits... la première chose que j'ai demandé à ma mère c'est si elle était stressée... quand je suis allée la chercher a son auto pour vraiment prendre soin d'elle... elle m'a dit non... alors que je savais très bien que la vraie réponse était oui... elle ne pouvait pas m'avoir fait une crise de "je ne viendrai jamais te voir où tu restes parce que je n'en serai jamais capable..." en parlant de limite... puis finalement arriver sans stress à la ressource. Ça me rassure bien plus quand elle me dit les vraies choses... parce qu'à partir de ce moment, je sais qu'elle a du pouvoir sur elle si elle le sait, que quand elle se ment à elle même, voulant sûrement bien faire... mais qu'au même coup, que je deviens une inspecteur devinatrice (je sais que ce n'est pas un mot!!) Des sentiments de l'autre et donc responsable des réactions associées aux émotions... breff!!
Quand mes parents sont partis, je leur ai dit que l'intervenante psychosociale s'en allait à la fin du mois de juillet. J'ai dit que ça allait me faire quelque chose. Ma mère m'a répondu que je m'attachais trop aux gens... puis elle m'a dit un peu en me réprimandant qu'il ne fallait pas que cette fois ci je vois ça comme un abandon de sa part... genre "tu ne peux pas réagir comme ça" alors que je sais déjà que je risque de voir la situation comme un abandon... parce que oui je trouve ça difficile qu'elle parte. Elle est rassurante... j'aimerais qu'elle reste. Elle va s'absenter 5 mois... je sais déjà qui va la remplacer et tout... on travaille déjà là dessus ensemble. Mais j'ai répondu à mes parents que j'allais réagir comme je le pouvais. Je les sentais inquiets... je le sais... ça m'inquiète moi aussi... mais une chose à la fois quand même!! Et je ne fais pas exprès de réagir à l'abandon... et je ne réagirais pas comme ça si je n'avais pas été abandonnée psychiquement par eux... alors ils n'ont rien à dire!!
Ça me met un peu en colère tout ça quand j'y pense...
Je viens de faire une sieste de 2h00.
Je n'ai pas vraiment dormi profondément mais je me suis reposée par contre. J'entendais les enfants jouer, la fin des classes approche et il y a une école et un parc juste à côté de ma maison. Ça riait, ça criait... ça faisait du bien en fait. Des enfants qui peuvent être des enfants!!
Je pense que la journée d'hier a été grosse pour moi. Beaucoup de stress, d'émotions, de pression que tout se déroule bien. L'attente que ma mère arrive... l'attente que mon père arrive... les deux étaient en retard mais ils sont venus quand même...l'attente était toutefois très difficile à gérer... la peur d'être "abandonnée"... la peur de ne pas être acceptée comme je suis.
Il faut dire qu'à l'arrivée de ma mère, elle a rencontré tous les intervenants qui sont auprès de moi dans le quotidien. Je pense qu'elle a été surprise du nombre de gens qui travaillaient ici. Elle l'a dit plusieurs fois. Elle a rencontré l'intervenante psychosociale. Elle m'a dit qu'elle était très gentille... j'ai senti que c'était correct qu'elle le dise, mais quand je lui ai dit que je l'aimais beaucoup, elle a changé de face! Elle m'a demandé en quoi est-ce que la ressource ici allait être differente des autres ressources où je suis allée... du genre, qu'est-ce que ça allait changer... en quoi est-ce que je n'allais pas me désorganiser à la fin des trois années... c'est une question légitime... c'est vrai qu'à chaque fois que je me fais des repères stables, que les relations thérapeutiques se terminent, je finis par aller mal... je deal avec ma peur de l'abandon, le sentiment de vide associé au changement... c'est possible que ça l'aille mal rendu à la fin, je ne sais pas... en même temps, je vais avoir du temps pour travailler fort sur moi en trois ans. C'est sûr que je vais faire des progrès... du cheminement... et ce n'est pas parce que je serai un peu déracinée de l'extérieur que je ne trouverai pas un moyen de m'enraciner en dedans de moi... mais je sais que mes parents m'ont vu plusieurs fois rusher dans mes périodes de transition.
Ce qui m'a rendu un peu triste et mal à l'aise, c'est le fait que ma mère ne voulait pas se mêler à personne... ni les intervenants, ni la famille des autres résidents. On était assise dans notre coin... et on ne parlait pas. Normalement, je suis super a l'aise avec le silence... le silence peut me faire du bien... là, c'était un silence malaisant qui flottait dans l'air. Un silence de non dits... la première chose que j'ai demandé à ma mère c'est si elle était stressée... quand je suis allée la chercher a son auto pour vraiment prendre soin d'elle... elle m'a dit non... alors que je savais très bien que la vraie réponse était oui... elle ne pouvait pas m'avoir fait une crise de "je ne viendrai jamais te voir où tu restes parce que je n'en serai jamais capable..." en parlant de limite... puis finalement arriver sans stress à la ressource. Ça me rassure bien plus quand elle me dit les vraies choses... parce qu'à partir de ce moment, je sais qu'elle a du pouvoir sur elle si elle le sait, que quand elle se ment à elle même, voulant sûrement bien faire... mais qu'au même coup, que je deviens une inspecteur devinatrice (je sais que ce n'est pas un mot!!) Des sentiments de l'autre et donc responsable des réactions associées aux émotions... breff!!
Quand mes parents sont partis, je leur ai dit que l'intervenante psychosociale s'en allait à la fin du mois de juillet. J'ai dit que ça allait me faire quelque chose. Ma mère m'a répondu que je m'attachais trop aux gens... puis elle m'a dit un peu en me réprimandant qu'il ne fallait pas que cette fois ci je vois ça comme un abandon de sa part... genre "tu ne peux pas réagir comme ça" alors que je sais déjà que je risque de voir la situation comme un abandon... parce que oui je trouve ça difficile qu'elle parte. Elle est rassurante... j'aimerais qu'elle reste. Elle va s'absenter 5 mois... je sais déjà qui va la remplacer et tout... on travaille déjà là dessus ensemble. Mais j'ai répondu à mes parents que j'allais réagir comme je le pouvais. Je les sentais inquiets... je le sais... ça m'inquiète moi aussi... mais une chose à la fois quand même!! Et je ne fais pas exprès de réagir à l'abandon... et je ne réagirais pas comme ça si je n'avais pas été abandonnée psychiquement par eux... alors ils n'ont rien à dire!!
Ça me met un peu en colère tout ça quand j'y pense...
Re: Mon baluchon
Bon matin!!
Je suis debout depuis déjà quelques heures. J'ai bien dormi quand même. Je rêve beaucoup ces temps ci. Il y a un rêve récurent dans lequel je me retrouve toujours à l'école secondaire, comme quand j'étais adolescente... et je cherche mon casier qui contient mes effets personnels mais je ne sais pas où il est... parmis tous les casiers... on me dit qu'ils m'ont changé de case mais je ne sais vraiment pas où il se situe... puis je ne connais pas le code pour l'ouvrir non plus... c'est vraiment étrange... ça revient presque toutes les nuits.
J'ai lu le post sur l'inceste.
J'ai vu que différents sujets avaient été rajoutés dans le Urgent... dont un sur l'inceste. Ça me tourmente un peu tout ça... je trouve ça triste de m'y reconnaître... pas nécessairement dans le viol génital parce que je ne garde aucun souvenir d'une situation comme celle là... mais par rapport àl'inceste symbolique, je m'y retrouve beaucoup. Les liens flous, les limites floues... le fait que l'inceste soit accepté dans ma famille et qu'on y protège les abuseurs... c'est épeurant quand j'y pense... et le fait que je ne serai jamais vraiment capable de me nommer victime d'inceste... le fait qu'on va toujours me dire que c'est moi qui a l'esprit tordu si jamais j'oserais en parler...
Au moins, je peux en parler avec ma psychologue... son rôle ne sera jamais de me dire si oui ou non j'en suis victime... mais elle valide la souffrance que je vis... on explore les limites qui sont toujours floues... on me stabilise dans un sens en me rassurant en quelque sorte... c'est pas mal moi qui fait le travail mais au moins, on me donne le droit de m'exprimer... c'est un terrain secure ou je peux explorer ce que j'ai envie d'y explorer... ça fait du bien de pouvoir exister même dans ma douleur à quelque part.
Je suis debout depuis déjà quelques heures. J'ai bien dormi quand même. Je rêve beaucoup ces temps ci. Il y a un rêve récurent dans lequel je me retrouve toujours à l'école secondaire, comme quand j'étais adolescente... et je cherche mon casier qui contient mes effets personnels mais je ne sais pas où il est... parmis tous les casiers... on me dit qu'ils m'ont changé de case mais je ne sais vraiment pas où il se situe... puis je ne connais pas le code pour l'ouvrir non plus... c'est vraiment étrange... ça revient presque toutes les nuits.
J'ai lu le post sur l'inceste.
J'ai vu que différents sujets avaient été rajoutés dans le Urgent... dont un sur l'inceste. Ça me tourmente un peu tout ça... je trouve ça triste de m'y reconnaître... pas nécessairement dans le viol génital parce que je ne garde aucun souvenir d'une situation comme celle là... mais par rapport àl'inceste symbolique, je m'y retrouve beaucoup. Les liens flous, les limites floues... le fait que l'inceste soit accepté dans ma famille et qu'on y protège les abuseurs... c'est épeurant quand j'y pense... et le fait que je ne serai jamais vraiment capable de me nommer victime d'inceste... le fait qu'on va toujours me dire que c'est moi qui a l'esprit tordu si jamais j'oserais en parler...
Au moins, je peux en parler avec ma psychologue... son rôle ne sera jamais de me dire si oui ou non j'en suis victime... mais elle valide la souffrance que je vis... on explore les limites qui sont toujours floues... on me stabilise dans un sens en me rassurant en quelque sorte... c'est pas mal moi qui fait le travail mais au moins, on me donne le droit de m'exprimer... c'est un terrain secure ou je peux explorer ce que j'ai envie d'y explorer... ça fait du bien de pouvoir exister même dans ma douleur à quelque part.
Re: Mon baluchon
Je suis réactionnelle ce matin...
En fait, il y a quelque chose qui me fait réagir...
C'est une question d'argent...
C'est une question de loyer où je demeure...
C'est compliqué.
Normalement, ici, on paye 65% du revenu qu'on fait ou qu'on reçoit de l'aide sociale, jusqu'à concurence de 615.00$ pour les gens qui font plus d'argent ou qui ont une contrainte sévère à l'emploi pour ceux qui sont sur la solidarité sociale.
Le problème c'est que mon dossier a vraiment été compliqué à l'aide sociale... ils m'ont donné de l'argent en attendant que j'aille une réponse du chômage maladie qui me devait 3 semaines... parce qu'à l'automne et l'hiver, quand j'étais en arrêt de maladie, je n'ai pas été payée le nombre maximal de semaine que je pouvais avoir droit..
Il me restait donc 3 semaines à recevoir et ça l'a tout fucké les calculs du montant que j'étais supposé recevoir de l'aide sociale... en plus qu'ils ont fait des erreurs de calcul à mon dossier... bref!! Ça l'a été long avant que ça se règle...
Mais où j'habite, je réglais mes choses et les histoires de montant avec l'intervenante psychosociale. C'est à elle que j'ai tout expliqué... et elle rendait des comptes à la secrétaire comptable et la directrice... ils m'avaient dit qu'on payait le mois du loyer en fonction du montant qu'on recevait le mois précédent... c'est vraiment compliqué et pas à la fois...
Parce qu'au mois de mai, mettons que j'ai fait 950$... mais au mois de juin, je n'ai reçu que 270$ de l'aide sociale selon leurs calculs que je ne comprends pas moi-même...
Je viens de recevoir les papiers identifiant les montants que j'ai fait pour chaque mois, mais sans descriptif...
Quand je suis arrivée pour les donner à l'intervenante psychosociale, elle m'a dit que finalement, le calcul du loyer se fait sur le mois en cours et non sur le mois précédent... donc en ce qui me concerne, on parle de 65% de 271$... alors que j'ai payé bien plus... mais là elle m'a dit que je leur devais encore un montant pour le mois de mai parce que finalement, ils ne prennent pas vraiment le montant que l'on a fait mais celui qu'on aurait du faire... soit 65% de 782$... et que la maison ne prend pas compte des dettes que l'on a...
Mais moi, ce ne sont pas des dettes que j'ai à l'état... j'ai dû rembourser un montant au ministère des finances parce qu'ils ont fait des erreurs... et je ne comprends pas en quoi est-ce que je devrais payer plus... elle m'a dit que c'était une question d'équité pour ceux qui payaient 615$... la différence c'est qu'ils font 1150$ par mois et pas moi...
Je vis une injustice...
J'ai réagi avec beaucoup d'intensité... je le reconnais... je tremble de partout... j'ai les yeux dans le vide, je suis fâchée... vraiment fâchée...
L'intervenante psychosociale m'a demandé si je vivais autre chose... devant ma réaction disproportionnée dans sa face... je lui ai répondu: "vous allez me fourrer".
Elle m'a dit: "tu as l'impression que tu vas te faire fourrer..." parce que l'expression c'est de se faire fourrer et non de fourrer les gens... alors j'ai dit oui... c'est l'utilisation de ce mot qui me trouble... j'ai pas dit que j'allais me faire avoir, ou qu'on allait m'escroquerer... j'ai dit qu'on allait me.fourrer...
Est-ce qu'elle avait raison et que je mélangeais tout... à quoi est-ce que je réagissais vraiment... oui les questions d'argent me stressent... c'est stressant de ne pas avoir beaucoup de sous pour subvenir a ses besoins... 271$ pour un mois, c'est vraiment peu... je stresse aussi parce que justement, j'ai été super ouverte pendant toute mon aventure avec l'aide sociale... ça n'a pas été facile... j'ai été transparente... je ne voulais pas qu'ils pensent que j'allais les tromper et profiter d'eux...
Mais là, l'intervenante psychosociale me dit que c'est la directrice et la secrétaire comptable qui vont s'asseoir avec moi... comme si elle me laissait tomber... puis elle ne sera pas là lundi parce que c'est férier ici... c'est la fête du Québec en fin de semaine... je lui ai fait remarquer qu'elle n'allait pas être là lundi... comme si j'étais fâchée de ça... normalement les lundis, j'ai mes rencontres avec elle mais elle sera absente les 2 prochains lundis... peut-être que je réagis à ça aussi...
Sinon, le mot fourrer me ramène au sujet de l'inceste... peut-être que ça m'a marqué aussi de lire sur ce sujet ce matin... bref!!
Je veux juste me calmer... rendu là, c'est juste ça qui compte!!
En fait, il y a quelque chose qui me fait réagir...
C'est une question d'argent...
C'est une question de loyer où je demeure...
C'est compliqué.
Normalement, ici, on paye 65% du revenu qu'on fait ou qu'on reçoit de l'aide sociale, jusqu'à concurence de 615.00$ pour les gens qui font plus d'argent ou qui ont une contrainte sévère à l'emploi pour ceux qui sont sur la solidarité sociale.
Le problème c'est que mon dossier a vraiment été compliqué à l'aide sociale... ils m'ont donné de l'argent en attendant que j'aille une réponse du chômage maladie qui me devait 3 semaines... parce qu'à l'automne et l'hiver, quand j'étais en arrêt de maladie, je n'ai pas été payée le nombre maximal de semaine que je pouvais avoir droit..
Il me restait donc 3 semaines à recevoir et ça l'a tout fucké les calculs du montant que j'étais supposé recevoir de l'aide sociale... en plus qu'ils ont fait des erreurs de calcul à mon dossier... bref!! Ça l'a été long avant que ça se règle...
Mais où j'habite, je réglais mes choses et les histoires de montant avec l'intervenante psychosociale. C'est à elle que j'ai tout expliqué... et elle rendait des comptes à la secrétaire comptable et la directrice... ils m'avaient dit qu'on payait le mois du loyer en fonction du montant qu'on recevait le mois précédent... c'est vraiment compliqué et pas à la fois...
Parce qu'au mois de mai, mettons que j'ai fait 950$... mais au mois de juin, je n'ai reçu que 270$ de l'aide sociale selon leurs calculs que je ne comprends pas moi-même...
Je viens de recevoir les papiers identifiant les montants que j'ai fait pour chaque mois, mais sans descriptif...
Quand je suis arrivée pour les donner à l'intervenante psychosociale, elle m'a dit que finalement, le calcul du loyer se fait sur le mois en cours et non sur le mois précédent... donc en ce qui me concerne, on parle de 65% de 271$... alors que j'ai payé bien plus... mais là elle m'a dit que je leur devais encore un montant pour le mois de mai parce que finalement, ils ne prennent pas vraiment le montant que l'on a fait mais celui qu'on aurait du faire... soit 65% de 782$... et que la maison ne prend pas compte des dettes que l'on a...
Mais moi, ce ne sont pas des dettes que j'ai à l'état... j'ai dû rembourser un montant au ministère des finances parce qu'ils ont fait des erreurs... et je ne comprends pas en quoi est-ce que je devrais payer plus... elle m'a dit que c'était une question d'équité pour ceux qui payaient 615$... la différence c'est qu'ils font 1150$ par mois et pas moi...
Je vis une injustice...
J'ai réagi avec beaucoup d'intensité... je le reconnais... je tremble de partout... j'ai les yeux dans le vide, je suis fâchée... vraiment fâchée...
L'intervenante psychosociale m'a demandé si je vivais autre chose... devant ma réaction disproportionnée dans sa face... je lui ai répondu: "vous allez me fourrer".
Elle m'a dit: "tu as l'impression que tu vas te faire fourrer..." parce que l'expression c'est de se faire fourrer et non de fourrer les gens... alors j'ai dit oui... c'est l'utilisation de ce mot qui me trouble... j'ai pas dit que j'allais me faire avoir, ou qu'on allait m'escroquerer... j'ai dit qu'on allait me.fourrer...
Est-ce qu'elle avait raison et que je mélangeais tout... à quoi est-ce que je réagissais vraiment... oui les questions d'argent me stressent... c'est stressant de ne pas avoir beaucoup de sous pour subvenir a ses besoins... 271$ pour un mois, c'est vraiment peu... je stresse aussi parce que justement, j'ai été super ouverte pendant toute mon aventure avec l'aide sociale... ça n'a pas été facile... j'ai été transparente... je ne voulais pas qu'ils pensent que j'allais les tromper et profiter d'eux...
Mais là, l'intervenante psychosociale me dit que c'est la directrice et la secrétaire comptable qui vont s'asseoir avec moi... comme si elle me laissait tomber... puis elle ne sera pas là lundi parce que c'est férier ici... c'est la fête du Québec en fin de semaine... je lui ai fait remarquer qu'elle n'allait pas être là lundi... comme si j'étais fâchée de ça... normalement les lundis, j'ai mes rencontres avec elle mais elle sera absente les 2 prochains lundis... peut-être que je réagis à ça aussi...
Sinon, le mot fourrer me ramène au sujet de l'inceste... peut-être que ça m'a marqué aussi de lire sur ce sujet ce matin... bref!!
Je veux juste me calmer... rendu là, c'est juste ça qui compte!!
Re: Mon baluchon
Bonsoir!!
Je me suis finalement calmée par moi même, un peu avant l'heure du lunch.
J'étais vraiment fâchée... en fait, j'avais envie de pleurer et de leur dire que je voulais m'en aller... que je ne voulais plus habiter ici...
Pendant le diner, l'intervenante psychosociale est venue s'asseoir sur la balançoire devant moi... je la fuyais du regard... j'avais pas envie d'être en relation avec elle...
Oupsyyy...
Là j'ai un leu compris que je mettais la relation possiblement en échec... je pouvais me mettre en mode destructif... je me connais dans ce temps là, je veux juste détruire le lien... à la place, je lui ai demandé si on pouvait prendre un moment pour faire un retour sur la situation ensemble... ce que je comprends à quelque part c'est que je veux souvent détruire le lien parce que je veux le lien a quelque part mais que j'ai peur...
Elle m'a dit qu'elle quittait à 15h mais qu'elle prendrait du temps avec moi avant. Alors je me suis assise avec elle. Elle m'a dit ce qu'elle pensait qui était le plus logique avec ma situation monétaire. Ça faisait du sens. Elle m'a dit qu'elle n'était pas celle qui décidait mais que la.directrice qui avait le dernier mot, l'écoutait souvent. Ça m'a un peu rassuré quand même.
Ensuite, on a parlé de ma réaction... de ce que j'essayais d'exprimer... je lui ai parlé de mes hypothèses. On a parlé d'abus... que je semblais réagir comme si j'avais peur qu'on abuse de moi. Que les gens en autorité sur moi abusent de moi, mais à plein de niveaux...
Je lui ai parlé du texte sur l'inceste... du mot fourrer que j'ai utilisé... mais aussi de la colère que je ressentais a l'idée qu'elle prenne ses 2 prochains lundis de congé. Je pense que c'est surtout le fait qu'elle s'en aille 5 mois dans pas longtemps. Ça me fâche pour vrai mais elle me dit que j'ai le droit de vivre de la colère, que ça ne fait pas de moi une mauvaise personne. Ça m'a fait du bien qu'elle me dise ça... c'est vraiment une personne spéciale! Pourquoi est-ce qu'il faut qu'elle parte... je sais que c'est l'opportunité de travailler plein de choses... c'est peut-être parce que j'étais dùe pour me mettre dans ce genre de situation...
La possibilité de réagir différemment!
Je me suis finalement calmée par moi même, un peu avant l'heure du lunch.
J'étais vraiment fâchée... en fait, j'avais envie de pleurer et de leur dire que je voulais m'en aller... que je ne voulais plus habiter ici...
Pendant le diner, l'intervenante psychosociale est venue s'asseoir sur la balançoire devant moi... je la fuyais du regard... j'avais pas envie d'être en relation avec elle...
Oupsyyy...
Là j'ai un leu compris que je mettais la relation possiblement en échec... je pouvais me mettre en mode destructif... je me connais dans ce temps là, je veux juste détruire le lien... à la place, je lui ai demandé si on pouvait prendre un moment pour faire un retour sur la situation ensemble... ce que je comprends à quelque part c'est que je veux souvent détruire le lien parce que je veux le lien a quelque part mais que j'ai peur...
Elle m'a dit qu'elle quittait à 15h mais qu'elle prendrait du temps avec moi avant. Alors je me suis assise avec elle. Elle m'a dit ce qu'elle pensait qui était le plus logique avec ma situation monétaire. Ça faisait du sens. Elle m'a dit qu'elle n'était pas celle qui décidait mais que la.directrice qui avait le dernier mot, l'écoutait souvent. Ça m'a un peu rassuré quand même.
Ensuite, on a parlé de ma réaction... de ce que j'essayais d'exprimer... je lui ai parlé de mes hypothèses. On a parlé d'abus... que je semblais réagir comme si j'avais peur qu'on abuse de moi. Que les gens en autorité sur moi abusent de moi, mais à plein de niveaux...
Je lui ai parlé du texte sur l'inceste... du mot fourrer que j'ai utilisé... mais aussi de la colère que je ressentais a l'idée qu'elle prenne ses 2 prochains lundis de congé. Je pense que c'est surtout le fait qu'elle s'en aille 5 mois dans pas longtemps. Ça me fâche pour vrai mais elle me dit que j'ai le droit de vivre de la colère, que ça ne fait pas de moi une mauvaise personne. Ça m'a fait du bien qu'elle me dise ça... c'est vraiment une personne spéciale! Pourquoi est-ce qu'il faut qu'elle parte... je sais que c'est l'opportunité de travailler plein de choses... c'est peut-être parce que j'étais dùe pour me mettre dans ce genre de situation...
La possibilité de réagir différemment!
Re: Mon baluchon
Bonsoir!
C'est la Saint-jean-Baptiste au Québec!!
La fête nationale du Québec.
C'est une fête festive... il y a des spectacles aux quatre coins de la province. Les gens sortent et boivent beaucoup normalement.
Il ne fait pas beau par ici. C'est rare qu'il ne pleuve pas à la St-Jean! J'aurais eu l'opportunité de sortir mais je préférais rester à la maison, à écouter des films québécois en pyjama!! J'ai donc écouté mes désirs et j'ai pris ça relax. J'ai dû mettre mes limites envers ma voisine de chambre qui voulait faire plein de choses avec moi aujoird'hui... je ne me sentais pas écoutée quand je lui disais que j'avais envie de rester seule. J'ai besoin d'être dans ma bulle... comme si les relations avec les autres me faisaient peur. Je sais que je vais avoir de la peine quand l'intervenante psychosociale va s'en aller... j'ai l'impression que je m'éloigne de mon monde. Je me sens en mode protection.
En tout cas...
J'avais envie d'écrire sur le sujet de la sexualité... sur un espèce de flash que j'ai eu tout à l'heure. L'intervenante qui était là aujourd'hui est une intervenante que j'aime beaucoup. J'ai des affinités avec elle. Elle a pris la grille horaire de la télévision dans le journal et m'a nommé ce qu'il était pour avoir à la tv ce soir. Un moment donné elle a dit qu'il y avait la série Outlander qui allait jouer.
J'ai tout de suite pensé à ma mère puisqu'elle a lu la série de Diana Gabaldon avec plaisir. Je ne sais pas j'avais qu'elle âge quand elle a lu le premier livre mais je me souviens très bien qu'elle nous partageait qu'elle avait la libido dans le tapis quand elle lisait. Son beau Jimmy comme elle l'appelait. Elle disait qu'elle avait plus de relations sexuelles avec mon père dans ce temps là... et j'ai eu un genre de flash qu'elle me questionne au niveau du sexe oral... elle m'a affirmé a ce moment là qu'elle n'avait jamais fait de fellation à mon père... et qu'elle n'en ferait pas... elle disait que c'était dégueux
Un peu trop d'information...
Je n'ai pas besoin de me faire des images de mes parents qui ont ou n'ont pas de vie sexuelle et comment ils la vivent...
Cette info m'est revenue, avec un grand questionnement...
Est-ce que c'est normal pour un homme, du genre, pour tous les hommes, de fantasmer sur le fait qu'on leur fasse une fellation... est-ce que ce ne sont pas tous les hommes qui veulent que leur compagne leur fassent une pipe...?? On dirait que je ne sais pas. Dans ma tête, c'est associé à une vie sexuelle normale... comme si tout le monde faisait demblé des fellations...
Cette question prend de l'importance quand je pense à mon père et aux frustrations qu'il aurait pu ressentir face au fait que ma mère lui dise non... est-ce qu'il aurait pu transférer ce fantasme sur d'autres choses, d'autres personnes... ce pourrait-il que ce soit un fantasme inconscient et qu'il l'aille projeté sur moi... quand il me faisait mettre a genou et qu'il me faisait gicler du cremage à chaussons aux pommes dans la bouche en petit jet blanc comme du sperme... est-ce que c'est un fantasme normal de quelqu'un de venir dans la bouche de quelqu'un... est-ce que c'est normal...?? Est-ce la faute de ma mère??
Serait-ce pour ça qu'il pouvait me filmer en train de sucer un pop cicle avec des yeux charmeurs... à me le mettre tout dans la bouche... en faisant des vas et viens dans ma bouche avec la sucette glacée 3 couleurs... est-ce que ça pourrait être une raison pour laquelle il n'a jamais mis ses limites...
Est-ce que de sentir que son père veut mettre son pénis dans ma bouche aurait pu me faire stagner au stade oral dans mon développement sexuel... à cause de la tention que j'aurais pu sentir de manger son pénis...??
C'est la Saint-jean-Baptiste au Québec!!
La fête nationale du Québec.
C'est une fête festive... il y a des spectacles aux quatre coins de la province. Les gens sortent et boivent beaucoup normalement.
Il ne fait pas beau par ici. C'est rare qu'il ne pleuve pas à la St-Jean! J'aurais eu l'opportunité de sortir mais je préférais rester à la maison, à écouter des films québécois en pyjama!! J'ai donc écouté mes désirs et j'ai pris ça relax. J'ai dû mettre mes limites envers ma voisine de chambre qui voulait faire plein de choses avec moi aujoird'hui... je ne me sentais pas écoutée quand je lui disais que j'avais envie de rester seule. J'ai besoin d'être dans ma bulle... comme si les relations avec les autres me faisaient peur. Je sais que je vais avoir de la peine quand l'intervenante psychosociale va s'en aller... j'ai l'impression que je m'éloigne de mon monde. Je me sens en mode protection.
En tout cas...
J'avais envie d'écrire sur le sujet de la sexualité... sur un espèce de flash que j'ai eu tout à l'heure. L'intervenante qui était là aujourd'hui est une intervenante que j'aime beaucoup. J'ai des affinités avec elle. Elle a pris la grille horaire de la télévision dans le journal et m'a nommé ce qu'il était pour avoir à la tv ce soir. Un moment donné elle a dit qu'il y avait la série Outlander qui allait jouer.
J'ai tout de suite pensé à ma mère puisqu'elle a lu la série de Diana Gabaldon avec plaisir. Je ne sais pas j'avais qu'elle âge quand elle a lu le premier livre mais je me souviens très bien qu'elle nous partageait qu'elle avait la libido dans le tapis quand elle lisait. Son beau Jimmy comme elle l'appelait. Elle disait qu'elle avait plus de relations sexuelles avec mon père dans ce temps là... et j'ai eu un genre de flash qu'elle me questionne au niveau du sexe oral... elle m'a affirmé a ce moment là qu'elle n'avait jamais fait de fellation à mon père... et qu'elle n'en ferait pas... elle disait que c'était dégueux
Un peu trop d'information...
Je n'ai pas besoin de me faire des images de mes parents qui ont ou n'ont pas de vie sexuelle et comment ils la vivent...
Cette info m'est revenue, avec un grand questionnement...
Est-ce que c'est normal pour un homme, du genre, pour tous les hommes, de fantasmer sur le fait qu'on leur fasse une fellation... est-ce que ce ne sont pas tous les hommes qui veulent que leur compagne leur fassent une pipe...?? On dirait que je ne sais pas. Dans ma tête, c'est associé à une vie sexuelle normale... comme si tout le monde faisait demblé des fellations...
Cette question prend de l'importance quand je pense à mon père et aux frustrations qu'il aurait pu ressentir face au fait que ma mère lui dise non... est-ce qu'il aurait pu transférer ce fantasme sur d'autres choses, d'autres personnes... ce pourrait-il que ce soit un fantasme inconscient et qu'il l'aille projeté sur moi... quand il me faisait mettre a genou et qu'il me faisait gicler du cremage à chaussons aux pommes dans la bouche en petit jet blanc comme du sperme... est-ce que c'est un fantasme normal de quelqu'un de venir dans la bouche de quelqu'un... est-ce que c'est normal...?? Est-ce la faute de ma mère??
Serait-ce pour ça qu'il pouvait me filmer en train de sucer un pop cicle avec des yeux charmeurs... à me le mettre tout dans la bouche... en faisant des vas et viens dans ma bouche avec la sucette glacée 3 couleurs... est-ce que ça pourrait être une raison pour laquelle il n'a jamais mis ses limites...
Est-ce que de sentir que son père veut mettre son pénis dans ma bouche aurait pu me faire stagner au stade oral dans mon développement sexuel... à cause de la tention que j'aurais pu sentir de manger son pénis...??
Re: Mon baluchon
Je relis mon dernier post et je me questionne toujours.
J'ai eu besoin d'un petit 24h avant de réécrire.
C'est un sujet intense pour moi, rempli d'incompréhension.
J'ai du mal à comprendre les comportements de mon père, mais surtout des miens... je me sens comme si j'étais responsable d'avoir séduit mon père. Il est responsable de ne pas avoir mis ses limites... mais bon, je me dis que j'ai une responsabilité dans tout ça...
Et je cherche à trouver un coupable...
Ou une coupable...
En quoi est-ce que ma mère aurait vraiment été coupable, juste parce qu'elle ne fait pas de fellation à mon père... elle a le droit de mettre ses limites comme elle veut... c'est juste un peu de dépasser les limites de me le partager... puis il y a la compétition entre elle et moi par rapport à l'attention que mon père nous donnait... elle disait tout le temps que j'étais la fille à mon père... avec de la colère dans sa voix. Je ne savais jamais si elle était en colère contre lui, contre moi, ou contre la situation. Mais c'était un peu inadéquat aussi... elle semblait jalouse... peut-être que c'est cette jalousie qui faisait en sorte qu'elle ne m'a jamais protégé?? Parce qu'elle m'en voulait??
Plus j'écris sur ce sujet, plus je me dis qu'il y avait vraiment un climat incestueux dans ma famille... et étrangement, je pense que ma soeur s'en est sauvé. Heureuement pour elle...
Je porte en moi beaucoup de choses qui ne m'appartiennent pas...
Sinon, j'avais envie d'écrire sur ma voisine de chambre.
Ce matin, elle m'a dit qu'elle voulait m'écrire un texto hier soir par rapport à une discussion qu'on a eue en marchant hier matin. Je lui parlais de ma difficulté au niveau de la proximité physique... le toucher... c'est difficile pour moi de tolérer que quelqu'un me touche, me fasse des câlins... c'est dur avec les membres de ma famille... mais avec mes meilleures amies, c'est ok...
Avec les hommes, c'est vraiment difficile...
Je pense qu'elle ne comprenait pas... elle disait tout le temps qu'elle aimait donner et recevoir des câlins... elle n'était pas en mesure de se mettre à ma place, de penser comme je pense dans ma tête, de voir avec mes yeux...
Elle m'a dit ce matin qu'elle serait toujours là pour me faire des câlins... ça m'a fâché... je me disais qu'elle ne comprenait rien, que c'est elle qui voulait des câlins, pas moi... et elle me.disait ça comme s'il s'agissait de mes besoins à moi... ma mère est un peu comme ça aussi... mais ma voisine de chambre est beaucoup centrée sur ses besoins... elle différencie difficilement elle de l'autre... ses besoins de ceux des autres.
Mais elle m'a dit ça avec la gentillesse du monde dans ses yeux. Comme si elle voulait me sauver de quelque chose... comme si elle trouvait ça triste que je ne fasse pas de.câlins a personne... que je n'en fasse qu'aux gens que j'aime vraiment et qui ne sont pas menaçant pour moi... comme mes meilleures amies... que je connais depuis que je suis adolescente.
En tout cas!!
C'est drôle comment ça peut sembler inconcevable pour des gens de se mettre à ma place... c'est quand même pas si dur à comprendre... je réagis aux câlins parce que c'est ma mère qui avait besoin de s'en faire quand elle disait que c'était moi qui en voulait... et moi je devenais raide comme une barre... et malgré mon mal aise, elle continuait quand même... en tout cas...
J'ai le droit de dire non... de m'affirmer que ce n'est pas ce que je veux... ma voisine de chambre ira chercher des câlins rassurants auprès de d'autres personnes... pas de moi...
J'ai eu besoin d'un petit 24h avant de réécrire.
C'est un sujet intense pour moi, rempli d'incompréhension.
J'ai du mal à comprendre les comportements de mon père, mais surtout des miens... je me sens comme si j'étais responsable d'avoir séduit mon père. Il est responsable de ne pas avoir mis ses limites... mais bon, je me dis que j'ai une responsabilité dans tout ça...
Et je cherche à trouver un coupable...
Ou une coupable...
En quoi est-ce que ma mère aurait vraiment été coupable, juste parce qu'elle ne fait pas de fellation à mon père... elle a le droit de mettre ses limites comme elle veut... c'est juste un peu de dépasser les limites de me le partager... puis il y a la compétition entre elle et moi par rapport à l'attention que mon père nous donnait... elle disait tout le temps que j'étais la fille à mon père... avec de la colère dans sa voix. Je ne savais jamais si elle était en colère contre lui, contre moi, ou contre la situation. Mais c'était un peu inadéquat aussi... elle semblait jalouse... peut-être que c'est cette jalousie qui faisait en sorte qu'elle ne m'a jamais protégé?? Parce qu'elle m'en voulait??
Plus j'écris sur ce sujet, plus je me dis qu'il y avait vraiment un climat incestueux dans ma famille... et étrangement, je pense que ma soeur s'en est sauvé. Heureuement pour elle...
Je porte en moi beaucoup de choses qui ne m'appartiennent pas...
Sinon, j'avais envie d'écrire sur ma voisine de chambre.
Ce matin, elle m'a dit qu'elle voulait m'écrire un texto hier soir par rapport à une discussion qu'on a eue en marchant hier matin. Je lui parlais de ma difficulté au niveau de la proximité physique... le toucher... c'est difficile pour moi de tolérer que quelqu'un me touche, me fasse des câlins... c'est dur avec les membres de ma famille... mais avec mes meilleures amies, c'est ok...
Avec les hommes, c'est vraiment difficile...
Je pense qu'elle ne comprenait pas... elle disait tout le temps qu'elle aimait donner et recevoir des câlins... elle n'était pas en mesure de se mettre à ma place, de penser comme je pense dans ma tête, de voir avec mes yeux...
Elle m'a dit ce matin qu'elle serait toujours là pour me faire des câlins... ça m'a fâché... je me disais qu'elle ne comprenait rien, que c'est elle qui voulait des câlins, pas moi... et elle me.disait ça comme s'il s'agissait de mes besoins à moi... ma mère est un peu comme ça aussi... mais ma voisine de chambre est beaucoup centrée sur ses besoins... elle différencie difficilement elle de l'autre... ses besoins de ceux des autres.
Mais elle m'a dit ça avec la gentillesse du monde dans ses yeux. Comme si elle voulait me sauver de quelque chose... comme si elle trouvait ça triste que je ne fasse pas de.câlins a personne... que je n'en fasse qu'aux gens que j'aime vraiment et qui ne sont pas menaçant pour moi... comme mes meilleures amies... que je connais depuis que je suis adolescente.
En tout cas!!
C'est drôle comment ça peut sembler inconcevable pour des gens de se mettre à ma place... c'est quand même pas si dur à comprendre... je réagis aux câlins parce que c'est ma mère qui avait besoin de s'en faire quand elle disait que c'était moi qui en voulait... et moi je devenais raide comme une barre... et malgré mon mal aise, elle continuait quand même... en tout cas...
J'ai le droit de dire non... de m'affirmer que ce n'est pas ce que je veux... ma voisine de chambre ira chercher des câlins rassurants auprès de d'autres personnes... pas de moi...
Re: Mon baluchon
Bon matin!!
Hier soir, j'ai eu une discussion avec ma voisine de chambre. On est allée marcher en soirée puis ensuite, on s'est assise au soleil. Elle parlait beaucoup... de moi, pour moi... ça l'a créé un grand renfermement de ma part... j'ai arrêté de parler. Je me sentais comme dans le vide et je n'entendais plus ce qu'elle me disais réellement... je pense que j'analysais un peu les choses tout croche. J'étais un peu distortionnée...
Ça l'a parti du fait que je lui ai nommé que je trouvais que le mois de juillet allait être difficile, à cause de toute l'instabilité qui vient avec... ma soeur et mes parents seront à l'exterieur du pays parce qu'ils vont en voyage, ma psychologue et ma psychiatre sont en vacances et l'intervenante psychosociale s'en va à la fin du mois alors que c'est elle qui fait nos suivis ici... c'est avec elle que j'ai voulu bâtir une relation de confiance... même si je savais qu'elle allait quitter. Je m'en veux un peu de ne pas m'être protégée en gardant une distance...
Face à celà, ma voisine de chambre a adopté un discours de: moi je suis malade mais pas toi... elle nommait qu'elle pleurait à tous les matins à cause de la mort de son frère... mais que moi, je mangeais malgré mon trouble alimentaire, je fonctionnais bien dans la ressource, j'étais toujours souriante en me levant le matin et partante pour faire plein d'activités dans la journée... j'essayais de lui dire que je vivais souvent plein de trucs mais en silence... mais elle me disait que j'étais plus adaptée que bien du monde dans la vie... et que moi, je ne faisais pas de psychose...
C'est vrai que mon trouble est différent du sien... que moi c'est plutôt relationnel... que c'est dur a comprendre... mais je n'ai pas besoin de me faire dire que je souffre plus ou moins... c'est pas un concours...
Elle me nommait que j'avais plein de forces... que je n'étais pas sans ressource... c'est peut-être moi qui ne les vois pas assez!! Mais tout ce que je comprenais, c'était qu'on ne me comprenait pas... qu'elle ne me comprenait pas et qu'on ne validait pas la souffrance que je vivais. Ça vient me chercher dans ce temps là... ce n'est pas parce que ça ne parait pas et que je me force pour êfre fonctionnelle que tout va bien...
Je suis allée parler avec l'intervenant hier soir...
Mais ensuite j'ai eu besoin d'être dans ma bulle. Je n'avais pas envie d'être en relation avec personne... ça l'a fait réagir ma voisine... elle pensait que j'étais en colère contre elle... ce n'était pas elle.directement... ce sont des années où ma souffrance n'a pas été reconnue qui ressortaient.
Ce matin on s'est parlé et elle m'a dit qu'elle ne voulait pas que ca se reproduise... qu'elle avait senti la distance que j'avais mis et qu'elle s'était sentie mal avec ça... je peux juste lui répondre que ça risque de se reproduire... qu'elle doit accepter ces moments de pause parce que c'est comme ma façon de prévenir un débordement... une querelle... parce que je ne suis pas dans mon assiette quand ca se produit... et que je pourrais être impulsive ou briser la relation... en backant, je protège tout le monde!!
Hier soir, j'ai eu une discussion avec ma voisine de chambre. On est allée marcher en soirée puis ensuite, on s'est assise au soleil. Elle parlait beaucoup... de moi, pour moi... ça l'a créé un grand renfermement de ma part... j'ai arrêté de parler. Je me sentais comme dans le vide et je n'entendais plus ce qu'elle me disais réellement... je pense que j'analysais un peu les choses tout croche. J'étais un peu distortionnée...
Ça l'a parti du fait que je lui ai nommé que je trouvais que le mois de juillet allait être difficile, à cause de toute l'instabilité qui vient avec... ma soeur et mes parents seront à l'exterieur du pays parce qu'ils vont en voyage, ma psychologue et ma psychiatre sont en vacances et l'intervenante psychosociale s'en va à la fin du mois alors que c'est elle qui fait nos suivis ici... c'est avec elle que j'ai voulu bâtir une relation de confiance... même si je savais qu'elle allait quitter. Je m'en veux un peu de ne pas m'être protégée en gardant une distance...
Face à celà, ma voisine de chambre a adopté un discours de: moi je suis malade mais pas toi... elle nommait qu'elle pleurait à tous les matins à cause de la mort de son frère... mais que moi, je mangeais malgré mon trouble alimentaire, je fonctionnais bien dans la ressource, j'étais toujours souriante en me levant le matin et partante pour faire plein d'activités dans la journée... j'essayais de lui dire que je vivais souvent plein de trucs mais en silence... mais elle me disait que j'étais plus adaptée que bien du monde dans la vie... et que moi, je ne faisais pas de psychose...
C'est vrai que mon trouble est différent du sien... que moi c'est plutôt relationnel... que c'est dur a comprendre... mais je n'ai pas besoin de me faire dire que je souffre plus ou moins... c'est pas un concours...
Elle me nommait que j'avais plein de forces... que je n'étais pas sans ressource... c'est peut-être moi qui ne les vois pas assez!! Mais tout ce que je comprenais, c'était qu'on ne me comprenait pas... qu'elle ne me comprenait pas et qu'on ne validait pas la souffrance que je vivais. Ça vient me chercher dans ce temps là... ce n'est pas parce que ça ne parait pas et que je me force pour êfre fonctionnelle que tout va bien...
Je suis allée parler avec l'intervenant hier soir...
Mais ensuite j'ai eu besoin d'être dans ma bulle. Je n'avais pas envie d'être en relation avec personne... ça l'a fait réagir ma voisine... elle pensait que j'étais en colère contre elle... ce n'était pas elle.directement... ce sont des années où ma souffrance n'a pas été reconnue qui ressortaient.
Ce matin on s'est parlé et elle m'a dit qu'elle ne voulait pas que ca se reproduise... qu'elle avait senti la distance que j'avais mis et qu'elle s'était sentie mal avec ça... je peux juste lui répondre que ça risque de se reproduire... qu'elle doit accepter ces moments de pause parce que c'est comme ma façon de prévenir un débordement... une querelle... parce que je ne suis pas dans mon assiette quand ca se produit... et que je pourrais être impulsive ou briser la relation... en backant, je protège tout le monde!!
Re: Mon baluchon
J'ai besoin d'écrire.
Il est tard, je reviens de mon match de soccer et ça ne s'est pas vraiment bien déroulé...
En fait, je suis une vraie bombe ambulante...
J'ai sauté ce matin, avec la directrice, la sevretaire comptable et l'intervenante psychosociale... j'avais l'impression que je devais me prouver, que la secrétaire pensait que je voulais me faire des sous sur leur dos ou je ne sais trop quoi... je sentais qu'elle disait que j'étais une crosseuse de système, une profiteuse... un moment donné, quand elle a dit que sans preuve je devrai payer 615$... j'ai juste éclaté... je suis sortie en disant "je m'en câlisse"... belle expression québécoise, un peu langue sale... puis là je me montais dans ma tête plein de scénarios où je faisais des plaintes et tout... j'ai fini par me calmer et par aller chercher tous mes papiers. Mais j'ai dû requitter à nouveau la table... j'avais du mal à me contenir. Ça s'est finalement régler, la directrice a tranché en ma faveur... je savais que j'avais raison anyway...
J'ai ensuite eu une rencontre psychosociale avec l'intervenante... j'ai tellement pleuré... j'ai pleuré de rage... j'ai pleuré de peine aussi mais surtout de colère... j'étais comme remplie d'adrénaline.
La journée ne s'est pas passé comme prévu. J'avais des choses à mon horaire mais tout a été comme annulé ou finalement ils n'avaient pas besoin de moi...
Je suis allée souper chez mes parents. Ça s'est bien passé malgré que ma mère m'a comme sauté dessus quand je lui ai dit que j'avais pleuré ce matin...je pense qu'elle voulait être réconfortante mais je l'ai plus vu comme une attaque qu'autre chose...
Puis ce soir au soccer, j'étais juste vraiment dysrégulée... tout me tombait sur les nerfs... contexte social vraiment dur à tolérer... on n'a pas.vraiment bien joué, on a perdu... j'étais TROP... trop compétitive, trop sur la défensive, trop réactionnelle à tout...les filles de mon équipe comme les autres... je trouvais ça super difficile. Je ne me sentais pas bien... comme si je n'étais pas capable de ne rien retenir... mes gestes, mon non-verbal... mes faces... et je me suis chicanée avec ma soeur et je l'ai envoyé chier sur le terrain, je l'ai traité de conne en allant sur le banc, j'ai pris mes choses et je suis partie loin du terrain... je savais que je réagissais très mal... mais je devais prendre du recul pour me parler... pour reprendre mon calme, essayer de me sentir mieux. J'ai appelé à la ressource pour parler avec l'intervenant présent. Je ne savais pas trop quoi faire... attendre dans la rue que ma soeur revienne... retourner jouer avec mon équipe...
J'ai décidé d'y retourner...
Je pense que je vais devoir essayer de soit expliquer aux filles ce que je vis, ou soit vraiment faire des efforts pour que tout ne sorte pas tout croche de moi...
J'ai parlé avec ma soeur sur le chemin du retour.
On a réglé la situation.
Et là, dodo pour moi. Il est dépassé minuit et je me suis réveillée à 6h ce matin!! Je suis fatiguée de ma journée riche en émotion...
Il est tard, je reviens de mon match de soccer et ça ne s'est pas vraiment bien déroulé...
En fait, je suis une vraie bombe ambulante...
J'ai sauté ce matin, avec la directrice, la sevretaire comptable et l'intervenante psychosociale... j'avais l'impression que je devais me prouver, que la secrétaire pensait que je voulais me faire des sous sur leur dos ou je ne sais trop quoi... je sentais qu'elle disait que j'étais une crosseuse de système, une profiteuse... un moment donné, quand elle a dit que sans preuve je devrai payer 615$... j'ai juste éclaté... je suis sortie en disant "je m'en câlisse"... belle expression québécoise, un peu langue sale... puis là je me montais dans ma tête plein de scénarios où je faisais des plaintes et tout... j'ai fini par me calmer et par aller chercher tous mes papiers. Mais j'ai dû requitter à nouveau la table... j'avais du mal à me contenir. Ça s'est finalement régler, la directrice a tranché en ma faveur... je savais que j'avais raison anyway...
J'ai ensuite eu une rencontre psychosociale avec l'intervenante... j'ai tellement pleuré... j'ai pleuré de rage... j'ai pleuré de peine aussi mais surtout de colère... j'étais comme remplie d'adrénaline.
La journée ne s'est pas passé comme prévu. J'avais des choses à mon horaire mais tout a été comme annulé ou finalement ils n'avaient pas besoin de moi...
Je suis allée souper chez mes parents. Ça s'est bien passé malgré que ma mère m'a comme sauté dessus quand je lui ai dit que j'avais pleuré ce matin...je pense qu'elle voulait être réconfortante mais je l'ai plus vu comme une attaque qu'autre chose...
Puis ce soir au soccer, j'étais juste vraiment dysrégulée... tout me tombait sur les nerfs... contexte social vraiment dur à tolérer... on n'a pas.vraiment bien joué, on a perdu... j'étais TROP... trop compétitive, trop sur la défensive, trop réactionnelle à tout...les filles de mon équipe comme les autres... je trouvais ça super difficile. Je ne me sentais pas bien... comme si je n'étais pas capable de ne rien retenir... mes gestes, mon non-verbal... mes faces... et je me suis chicanée avec ma soeur et je l'ai envoyé chier sur le terrain, je l'ai traité de conne en allant sur le banc, j'ai pris mes choses et je suis partie loin du terrain... je savais que je réagissais très mal... mais je devais prendre du recul pour me parler... pour reprendre mon calme, essayer de me sentir mieux. J'ai appelé à la ressource pour parler avec l'intervenant présent. Je ne savais pas trop quoi faire... attendre dans la rue que ma soeur revienne... retourner jouer avec mon équipe...
J'ai décidé d'y retourner...
Je pense que je vais devoir essayer de soit expliquer aux filles ce que je vis, ou soit vraiment faire des efforts pour que tout ne sorte pas tout croche de moi...
J'ai parlé avec ma soeur sur le chemin du retour.
On a réglé la situation.
Et là, dodo pour moi. Il est dépassé minuit et je me suis réveillée à 6h ce matin!! Je suis fatiguée de ma journée riche en émotion...
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 59 invités