Les bases de la communication non violente avec Rosenberg

[unlui]

U....
Probablement un gardien est venu à l'aide de l'enfant que tu étais, le coupant de ses besoins pour ne plus souffrir.
Se donnant le rôle du responsable pour protéger l'amour qu'il porte à sa mère malgré tout.

la sadique faisant payé les cadeaux n'était pas ma mère... mais une grand mère.. elle a vécu dans ma maison jusqu’à ce que j'ai 7 ans... et tu connais la puissance du cerveau
je l'avais gommée, oubliée, effacée de ma mémoire jusqu’à ce qu'en thérapie une question posée me renvoi a ce que je me cachais. J'avais réussi a "gommer" une personne qui fut ma gardienne tout sauf bienveillante jusqu'à mes 7 ans.. étrange non la puissance de notre esprit parfois. Elle était perverse et sadique, adorait en faisant mal, j'ai oser en parler avec un de mes frère plus âgée.. il a eu aussi a souffrir de ses comportement dérangeant et m'a bien confirmé ce que j'avais redécouvert
je suppose que ce gardien est toujours a son poste.... possible.....

ma mère n'était ni méchante, ni sadique, juste dépassée par la violence tout en étant un de ses moteur et surtout elle fut très destructrice pour moi, me frappant continuellement a tour de bras pour me faire payer les erreurs de autres, jsute a l'adolescence.. j'étais ton catalyseur de tout ce qui n'allait pas.. celui a mater et frapper...celui qui payait sa peur et sa frustration... juste a l'adolescence..
pauvre femme qui a fait de son mieux

dans la théorie imagée d'isabelle, peut-il y avoir plusieurs gardien ? a plusieurs endroits ?

car j'ai oser côtoyer la torture et la violence maladive d'un aîné qui m'a amener a me trahir moi même et trahir mes protecteur pour ne pas souffrir;... j'avais moins de 10 ans lors de ces jeux déviant...

[enora]

Oui pour chaque blessure il y a un gardien qui à un moment donné va te protéger mais sur le long terme empêcher la maturation de l'enfant blessé. Elle dit que le gardien a l'age de l'enfant au moment de la blessure. Il y a aussi ces blessures qui se répètent et qui créent des gardiens comme des poupée gigognes.
La guérison de chaque blessure passe par l'émotion ressentie et libérée comme si tu étais dans la scène au moment où elle a été vécue.
Et quand je dis qu'elle a été vécue, parfois même elle n'a pas été vécue car tellement vite censurée par le gardien. Mais le traumatisme reste gravé.
Ca se détricote comme un pull over.
Je te le dis parce que le visionage des deux vidéos que j'ai postées ont réellement agi sur moi de cette manière, alors que je me remémorais des sentiments de colère vis à vis d'une amie qui avait appuyé "là où ça fait mal", là où un gardien avait tellement blindé le terrain que je n'avais même pas conscience de la peine que j'avais vécue à un moment donné de mon enfance.
Il ne suffit pas de se dire globalement que l'on va essayer de se guérir d'une enfance malheureuse. Je crois qu'il peut être beaucoup plus efficace de revenir sur le passé même récent pour déminer le terrain en revenant sur chaque instant douloureux, connu ou inconnu.

[Jeannette]

Je ne connais pas assez les théories en question pour répondre. Mais si je fais le parallèle avec d'autres "métaphores"... Oui, plusieurs gardiens. Ou plus exactement un gardien "composite" et "évoluant", se transformant au fur et à mesure du temps et des rencontres...

[unlui]

et... ce n'est pas dangereux de demander a ses gardiens de baisser les bras ?
j'ai survécu et réussi à fonctionner pendant des années grâce a eux, il m'ont permit d'avance avec ces blessures, de garder ce qui est important pour moi, l'envie de ne jamais nuire.
ils m'ont permit de regarder 4 fois la morts dans les yeux, et de me relever en tremblant ( image.. dés fois j"étais bien sur une civière) et de continuer à avancer quand même.
qu'est ce qu'il va m'arriver si je les enlèves, ceux qui m’empêchent de effondrer en larme en public, de laisser courir des pulsion de violence quand les choses me sont insupportable ou de me détruire pour ne plus souffrir ?

[enora]

Attention Jeanette la question porte sur la théorie d'Isabelle Padovani qui a une description bien précise.
Unlui il s'agit d'entrer en dialogue avec le gardien. De reconnaitre le bien fondé de son intervention à un moment donné.
Je ne saurai exactement te répondre sur comment entrer en dialogue avec le gardien, je te conseille de regarder d'autre vidéo d'Isabelle sur ce sujet.
Ou sinon de faire appel à un thérapeute formé par Isabelle ou par les gens qui l'on formée?.
(Je peux te communiquer une liste en mp si tu veux.
Il y a de toutes façon un énorme matériau de travail sur le net à travers ses vidéos qu'elle partage généreusement).
J'ai remarqué pour ma part que quand on laisse la souffrance s'exprimer, même si elle revient, par vagues, elle est de plus en plus douce.
Donc non il n'y a pas de danger à la laisser s'exprimer. Et tu verra que derrière les pulsions de violence se trouvent aussi de la souffrance pas entendue.
Et puis, le bonus: se sentir de plus en plus vivant.

[unlui]

Enora
je vois le chemin que tu me montre, enfin je crois
mais je ressent de la peur.
de la peur
de l'anxiété
j'en suis désolé

[enora]

Tu n'as pas à être désolé. Tu peux simplement explorer cette peur qui est peut être la peur de l'inconnu.
Car changer c'est quitter tout ce à quoi tu as été habitué depuis ta plus tendre enfance.
Maintenant je crois que c'est noël demain.
Alors je te souhaite de profiter de ce moment pour prendre soin de toi dans tous tes aspects.

[unlui]

Tu n'as pas à être désolé. Tu peux simplement explorer cette peur qui est peut être la peur de l'inconnu.
Car changer c'est quitter tout ce à quoi tu as été habitué depuis ta plus tendre enfance.
Maintenant je crois que c'est noël demain.
Alors je te souhaite de profiter de ce moment pour prendre soin de toi dans tous tes aspects.

tu essayes de m'aider, et quelque part je ressens une réticence a me laisser aider et en même temps une demande d'aide..
encore une ambivalence de plus.
je ne sais pas si tu saisie....
j'en suis désolé mais plus tu précise ton aide, moins je me sens à l'aise.
j'ai des signaux danger qui clignote devant ta proposition, je trouve cela idiot comme ressentit..

oui il parait que c'est noël demain.
merci de ton aide, et si tu aimes les fêtes profites en bien

[enora]

Ah ah!!
Ne t'inquiète pas je reconnais ces émotions que tu traverses.
L'enfant blessé appelle à l'aide et le gardien se met en état d'alerte.
L'ambivalence est tout à fait compréhensible.
Dis au gardien de ne pas s'inquiéter, il peut relacher la garde de temps en temps, tu lui proposes de boire un thé/chocolat/bière à l'occasion.
Il s'agit non pas de le virer mais de pactiser.
Je te parles de Noël dans un autre sujet que j'ai ouvert.

[Jeannette]

Une théorie précise, oui. Mais basée sur une "vérité" commune à toutes. Il ne s'agit que de facettes différentes d'un même diamant. En cherchant un peu le "sens" derrière les mots, on retrouve généralement les mêmes éléments "partout", que ce soit dans la psychanalyse, les grands mouvements spirituels, etc. L'important est de trouver le langage, le chemin qui nous correspond.

Ceci étant, je suis intimement persuadée (par expérience personnelle) que c'est justement en osant abattre le mur derrière lequel on essaie en vain de maintenir nos souffrances que l'on peu enfin s'en libérer. Comme dit Enora, elles s'atténuent peu à peu, et s'en vont en nous permettant enfin de vivre.