Parfois je me trouve comique...
Je viens de passer ma journée avec les enfants de ma cousine. Je suis allée lui rendre service pendant qu'elle faisait de l'aménagement paysagé pour sa maison. Gros projet! Elle avait besoin d'une helper alors je me suis portée volontaire pour garder les petits... beaucoup plus utile que de finir par faire du paysagement!!
J'ai passé une belle journée.
Pour vrai, ça va beaucoup mieux depuis mercredi soir... depuis que j'ai pleuré un peu. C'est comme si la pression avait descendu d'un cran.
Me revoilà chez moi, j'ai envie de relaxer parce que je suis un peu fatiguée! On s'est levé tôt ce matin pour être là!!
Depuis que ma voisine de chambre m'a avoué qu'elle était en amour avec moi, j'ai eu ma phase de crise un peu... ma phase où je voulais la fuir et que j'avis besoin d'espace parce que je me sentais étouffée... mais depuis 2 semaines environ, on recommence à passer du temps ensemble. On était de bonnes amies en fait avant qu'elle me dévoile tout et que ça m'aille fait peur.
Alors je réagis quand on veut être trop près de moi...
Puis me voilà en train de réagir parce qu'elle vient de me dire qu'elle avait loué un appartement cet après-midi et qu'elle décidait de quitter ici.
???!?!?
Et là, la série de questionnements y a passé...
Elle a loué une mini pièce, près de la maison... dans un sous-sol alors qu'elle disait ne pas vouloir ça...?? Pour combien par mois, était-elle toute seule... est-ce que c'était un coup de tête? Quand est-ce qu'elle part... elle nomme qu'elle en avait vraiment besoin... que sa mère était avec elle... je trouve que c'est dur à prendre... et encore une fois, super inattendu... c'est comme si ça me prenait de court... parce que pour vrai, c'est la seule avec qui je m'entends vraiment ici...
On dirait que je ne sais pas comment réagir...
Peut-être que c'était too much pour elle d'habiter ici...
Peut-être que c'est difficile avec moi...
Je ne sais pas...
Mon baluchon
Re: Mon baluchon
Réactions
Réactions
Réactions...
En fait, c'est pénible ce soir.
On s'est finalement parlé au téléphone parce que je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je me demandais si elle revenait ce soir. Elle me dit que finalement, elle n'a pas encore signé pour le bachelor... qu'il n'y a rien de décidé puis elle finit par me dire que c'est à cause de moi qu'elle veut partir... qu'il y a des choses qu'elle ne me dit pas... alors je lui ai demandé si elle était en train de me dire que c'était trop difficile pour elle de vivre avec moi... elle me dit que c'est ça... ensuite, elle me dit qu'elle ne savait pas que j'étais a la maison... elle me dit que vu que je suis là, elle va partir vite de chez sa mère parce qu'elle a vraiment envie de me voir et de passer du temps avec moi. Elle me demande si je veux qu'elle arrête louer un film. Je me sens refroidie et je lui dis que je veux juste finir mon casse-tête...
On raccroche, je me fâche.
Je me questionne sur c'est quoi ça? Qu'est-ce qu'il se passe... je ne comprends pas trop... ce que je me dis c'est qu'elle veut me tester... qu'elle essaie peut-être de voir si je vais me mettre à lui dire que je ne veux pas qu'elle parte... et cette idée m'enrage pour vrai... je sais qu'à quelque part, je n'ai pas envie qu'elle parte, de mettre un terme à la relation... mais moi aussi je sens que ça pourrait être dangereux pour moi... qu'elle pourrait m'abandonner à tout moment... s'en aller, comme ça...
Je suis allée voir l'intervenant présent.
Je lui ai nommé que j'avais envie de dire à ma voisine que je mets un terme à la relation... qu'on ne peut pas jouer au yoyo avec moi. Que je ne veux pas de relation fusionnelle non plus. Que je n'ai plus envie d'être au centre de tout ça et d'en vivre les conséquences... j'ai envie de me centrer sur moi puis je trouve que c'est beaucoup trop intense... mais je me questionne vraiment à savoir qu'elle réaction elle attendait de moi...
Finalement elle arrive. J'ai envie d'être dans ma bulle mais j'ai aussi envie d'exploser de partout... je vais la voir, je lui demande des explications... c'est comme si je savais que la seule chose qui pouvait me sauver d'une réaction émotive inappropriée... c'était du rationnel... la raison...
Je me rends compte que ce n'est ni raisonnable, ni rationnel son affaire... elle souffre de trop m'aimer... elle souffre parce qu'elle se freine... elle aimerait être super intense avec moi et me donner autant d'amour qu'elle aimerait... mais moi je ne suis pas capabpe et elle le sait... si elle fait ça, je vais paniquer puis m'enfuir... alors j'ai l'impression qu'avant que moi je back, parce qu'elle ne se sent pas capable de réagir autrement... elle back... en espérant que d'être loin de moi la calmera... en même temps, elle "s'en va" en disant qu'elle sera toujours ici... il n'y a rien de clair...
Mes yeux pognent le fix...
Elle voit que je ne suis pas bien... moi en fait, ça me fait réagir tout ça... ce sont mes plus grandes blesures qui s'y cachent...je déconnecte un peu...
Je lui nomme que si ça lui fait trop mal... peut-être qu'il faut vraiment s'imposer une limite... que ce n'est pas la limite physique le réel problème... c'est la relation... la relation est vouée à l'échec... elle est en amour avec moi... et pas moi... et tant qu'elle aura des sentiments... elle aura mal, elle devra se mettre des limites, elle devra respecter que je ne veux pas être en relation de couple avec elle...
Elle demande à ce qu'on parle avec l'intervenant.
On parle pendant près.d'une heure... en fait, jusqu'à en être complètement vidée, les deux. Elle dit que finalement, elle ne veut pas s'en aller si elle va me perdre... je lui explique que le mal est fait. Elle est mieux de quitter au final... rendu là... je ne réagis pas comme je le fais parce que je veux qu'elle reste. En fait, ça me fait souffrir aussi tout ça... tellement que j'ai envie qu'elle parte. Je lui explique que je ne suis pas le genre de personne qui peut tolérer ce genre de gymnastique relationnelle... en quelque part, je me rends compte que c'était plus ou moins malaisant de la voir ici. Que le terrain est neutre ici... à la maison... mais qu'une fois rendue chez elle... dans sa petite pièce... je ne me sentirai sûrement pas a l'aise...
Et en même temps... pour vrai, ce n'est pas trop sain que j'aille chez elle en connaissance de cause... la situation est trop étrange... c'est comme je veux m'éloigner mais je veux que tu continues à faire partie de ma vie éloignée... à deux pas de la maison ici... suis-je la.seule à trouver ça étrange... puis elle me disait que c'est elle qui se ramassait toute seule chez elle....comme s'il fallait que je m'en sente coupable ou responsable... ça ne changera pas... je ne lui donnerai pas plus le droit de me texter tout le temps et de m'appeler à tous les jours... c'est trop intense pour moi... même si elle dit que c'est comme ça dans sa famille...
Elle est en relation fusionnelle avec sa mère...
Son frère s'est suicidé il y a trois mois... elle est dans le déni parce qu'elle était si proche de son frère et sa mère... parfois trop c'est comme pas assez...
Elle revoit sa soeur après 30 ans d'absence de contact entre sa soeur et sa famille...
Mais sa famille n'est pas dysfonctionnelle...
C'est tout ce qu'elle a dans le fond...
Juste son frère, elle n'est pas capable de dire qu'il s'est tué et elle dit que c'est un accident de voiture... quand c'est très clair ce qu'il s'est passé...
Bref, elle est dans ses défenses... peut-être qu'elle réagit comme ça à cause de tout ça... elle est confrontée à l'abandon elle aussi... sa mère quitte 6 mois par année aussi pour aller en floride... bref!!
Je peux essayer de me mettre à sa place...
Mais j'ai des limites du tolérable aussi...
Réactions
Réactions...
En fait, c'est pénible ce soir.
On s'est finalement parlé au téléphone parce que je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je me demandais si elle revenait ce soir. Elle me dit que finalement, elle n'a pas encore signé pour le bachelor... qu'il n'y a rien de décidé puis elle finit par me dire que c'est à cause de moi qu'elle veut partir... qu'il y a des choses qu'elle ne me dit pas... alors je lui ai demandé si elle était en train de me dire que c'était trop difficile pour elle de vivre avec moi... elle me dit que c'est ça... ensuite, elle me dit qu'elle ne savait pas que j'étais a la maison... elle me dit que vu que je suis là, elle va partir vite de chez sa mère parce qu'elle a vraiment envie de me voir et de passer du temps avec moi. Elle me demande si je veux qu'elle arrête louer un film. Je me sens refroidie et je lui dis que je veux juste finir mon casse-tête...
On raccroche, je me fâche.
Je me questionne sur c'est quoi ça? Qu'est-ce qu'il se passe... je ne comprends pas trop... ce que je me dis c'est qu'elle veut me tester... qu'elle essaie peut-être de voir si je vais me mettre à lui dire que je ne veux pas qu'elle parte... et cette idée m'enrage pour vrai... je sais qu'à quelque part, je n'ai pas envie qu'elle parte, de mettre un terme à la relation... mais moi aussi je sens que ça pourrait être dangereux pour moi... qu'elle pourrait m'abandonner à tout moment... s'en aller, comme ça...
Je suis allée voir l'intervenant présent.
Je lui ai nommé que j'avais envie de dire à ma voisine que je mets un terme à la relation... qu'on ne peut pas jouer au yoyo avec moi. Que je ne veux pas de relation fusionnelle non plus. Que je n'ai plus envie d'être au centre de tout ça et d'en vivre les conséquences... j'ai envie de me centrer sur moi puis je trouve que c'est beaucoup trop intense... mais je me questionne vraiment à savoir qu'elle réaction elle attendait de moi...
Finalement elle arrive. J'ai envie d'être dans ma bulle mais j'ai aussi envie d'exploser de partout... je vais la voir, je lui demande des explications... c'est comme si je savais que la seule chose qui pouvait me sauver d'une réaction émotive inappropriée... c'était du rationnel... la raison...
Je me rends compte que ce n'est ni raisonnable, ni rationnel son affaire... elle souffre de trop m'aimer... elle souffre parce qu'elle se freine... elle aimerait être super intense avec moi et me donner autant d'amour qu'elle aimerait... mais moi je ne suis pas capabpe et elle le sait... si elle fait ça, je vais paniquer puis m'enfuir... alors j'ai l'impression qu'avant que moi je back, parce qu'elle ne se sent pas capable de réagir autrement... elle back... en espérant que d'être loin de moi la calmera... en même temps, elle "s'en va" en disant qu'elle sera toujours ici... il n'y a rien de clair...
Mes yeux pognent le fix...
Elle voit que je ne suis pas bien... moi en fait, ça me fait réagir tout ça... ce sont mes plus grandes blesures qui s'y cachent...je déconnecte un peu...
Je lui nomme que si ça lui fait trop mal... peut-être qu'il faut vraiment s'imposer une limite... que ce n'est pas la limite physique le réel problème... c'est la relation... la relation est vouée à l'échec... elle est en amour avec moi... et pas moi... et tant qu'elle aura des sentiments... elle aura mal, elle devra se mettre des limites, elle devra respecter que je ne veux pas être en relation de couple avec elle...
Elle demande à ce qu'on parle avec l'intervenant.
On parle pendant près.d'une heure... en fait, jusqu'à en être complètement vidée, les deux. Elle dit que finalement, elle ne veut pas s'en aller si elle va me perdre... je lui explique que le mal est fait. Elle est mieux de quitter au final... rendu là... je ne réagis pas comme je le fais parce que je veux qu'elle reste. En fait, ça me fait souffrir aussi tout ça... tellement que j'ai envie qu'elle parte. Je lui explique que je ne suis pas le genre de personne qui peut tolérer ce genre de gymnastique relationnelle... en quelque part, je me rends compte que c'était plus ou moins malaisant de la voir ici. Que le terrain est neutre ici... à la maison... mais qu'une fois rendue chez elle... dans sa petite pièce... je ne me sentirai sûrement pas a l'aise...
Et en même temps... pour vrai, ce n'est pas trop sain que j'aille chez elle en connaissance de cause... la situation est trop étrange... c'est comme je veux m'éloigner mais je veux que tu continues à faire partie de ma vie éloignée... à deux pas de la maison ici... suis-je la.seule à trouver ça étrange... puis elle me disait que c'est elle qui se ramassait toute seule chez elle....comme s'il fallait que je m'en sente coupable ou responsable... ça ne changera pas... je ne lui donnerai pas plus le droit de me texter tout le temps et de m'appeler à tous les jours... c'est trop intense pour moi... même si elle dit que c'est comme ça dans sa famille...
Elle est en relation fusionnelle avec sa mère...
Son frère s'est suicidé il y a trois mois... elle est dans le déni parce qu'elle était si proche de son frère et sa mère... parfois trop c'est comme pas assez...
Elle revoit sa soeur après 30 ans d'absence de contact entre sa soeur et sa famille...
Mais sa famille n'est pas dysfonctionnelle...
C'est tout ce qu'elle a dans le fond...
Juste son frère, elle n'est pas capable de dire qu'il s'est tué et elle dit que c'est un accident de voiture... quand c'est très clair ce qu'il s'est passé...
Bref, elle est dans ses défenses... peut-être qu'elle réagit comme ça à cause de tout ça... elle est confrontée à l'abandon elle aussi... sa mère quitte 6 mois par année aussi pour aller en floride... bref!!
Je peux essayer de me mettre à sa place...
Mais j'ai des limites du tolérable aussi...
Re: Mon baluchon
Bonjour,
Je viens écrire parce que je me sens triste un peu.
J'ai vraiment une boule de chagrin dans mon ventre.
Hier matin, c'était la même chose. Cette tristesse est associée au sentiment de perte que je ressens en rapport à la coupure relationnelle avec ma voisine de chambre.
J'aurais envie d'aller la voir et de lui parler. J'aurais envie que rien ne se soit passé... qu'elle ne soit pas en amour avec moi... j'aurais envie de ne pas avoir peur d'avoir mal... qu'on ne joue pas au jeu de qui va abandonner l'autre en premier.
Je me force pour rester dans ma bulle, pour ne pas aller vers elle le matin et prendre mon café sur les balançoires en sa compagnie... pas besoin de vraiment discuter... c'est juste que ça fait 4 mois que ça fait parti de mon quotidien...
Hier, elle a tenté de venir vers moi. J'ai dû mettre mes limites et lui dire que je voulais ètre seule. Je sais à quelque part que je dois tenir mon bout, qu'elle ne le fera pas et que c'est mieux comme ça... pour elle et moi.
Hier j'ai appelé mon amie et je lui ai demandé de venir à ma rescousse (en blaguant). Je voulais sortir de la maison au plus vite... cette espèce de tension est un peu intolérable... alors on a décidé de faire un road trip pour visité Ottawa, la capitale nationale. On est allé souper chez sa soeur aussi. Ce fut une belle journée. Ça m'a permis de décrocher et ça l'a fait vraiment du bien. Je suis revenue tard. J'avaishâte à mon retour parce que c'est Suzanne qui travaillait et je voulais lui montrer les albums photos que ma mère a fait pour notre voyage à Disney l'année dernière. Je lui en ai tant parlé. Elle m'a avisé du même coup qu'elle prenait une semaine de congé la semaine prochaine et que son prochain quart de travail était le 12 septembre. Ça m'a fait un peu réagir en dedans mais je comprends qu'elle aille le droit a des vacances elle aussi!!
Ce matin, j'ai terminé mon puzzle de 2000 pièces.
Il est vraiment beau, il ne m'en restait pas long à faire!
J'ai encore croisé ma voisine de chambre...
Allo la tristesse qui revient.
Je me rends compte que ça me fait vraiment quelque chose tout ça... on ne s'est pas parlé. Je pense que c'est mieux ainsi.
Je vais avoir un deuil à faire de cette relation amicale que je pensais entretenir avec elle. Je pense que c'est normal...??!?
Aujourd'hui, j'ai un souper de famille pour la fête à ma soeur. Sinon, je pense relaxer!! Peut-être aller marcher au parc aussi!!
Je viens écrire parce que je me sens triste un peu.
J'ai vraiment une boule de chagrin dans mon ventre.
Hier matin, c'était la même chose. Cette tristesse est associée au sentiment de perte que je ressens en rapport à la coupure relationnelle avec ma voisine de chambre.
J'aurais envie d'aller la voir et de lui parler. J'aurais envie que rien ne se soit passé... qu'elle ne soit pas en amour avec moi... j'aurais envie de ne pas avoir peur d'avoir mal... qu'on ne joue pas au jeu de qui va abandonner l'autre en premier.
Je me force pour rester dans ma bulle, pour ne pas aller vers elle le matin et prendre mon café sur les balançoires en sa compagnie... pas besoin de vraiment discuter... c'est juste que ça fait 4 mois que ça fait parti de mon quotidien...
Hier, elle a tenté de venir vers moi. J'ai dû mettre mes limites et lui dire que je voulais ètre seule. Je sais à quelque part que je dois tenir mon bout, qu'elle ne le fera pas et que c'est mieux comme ça... pour elle et moi.
Hier j'ai appelé mon amie et je lui ai demandé de venir à ma rescousse (en blaguant). Je voulais sortir de la maison au plus vite... cette espèce de tension est un peu intolérable... alors on a décidé de faire un road trip pour visité Ottawa, la capitale nationale. On est allé souper chez sa soeur aussi. Ce fut une belle journée. Ça m'a permis de décrocher et ça l'a fait vraiment du bien. Je suis revenue tard. J'avaishâte à mon retour parce que c'est Suzanne qui travaillait et je voulais lui montrer les albums photos que ma mère a fait pour notre voyage à Disney l'année dernière. Je lui en ai tant parlé. Elle m'a avisé du même coup qu'elle prenait une semaine de congé la semaine prochaine et que son prochain quart de travail était le 12 septembre. Ça m'a fait un peu réagir en dedans mais je comprends qu'elle aille le droit a des vacances elle aussi!!
Ce matin, j'ai terminé mon puzzle de 2000 pièces.
Il est vraiment beau, il ne m'en restait pas long à faire!
J'ai encore croisé ma voisine de chambre...
Allo la tristesse qui revient.
Je me rends compte que ça me fait vraiment quelque chose tout ça... on ne s'est pas parlé. Je pense que c'est mieux ainsi.
Je vais avoir un deuil à faire de cette relation amicale que je pensais entretenir avec elle. Je pense que c'est normal...??!?
Aujourd'hui, j'ai un souper de famille pour la fête à ma soeur. Sinon, je pense relaxer!! Peut-être aller marcher au parc aussi!!
Re: Mon baluchon
Bon...
À ce qu'il paraît, ma voisine de chambre ne partira pas...
Ça me fâche tellement.
C'est étouffant...
Je voulais qu'elle quitte... ça aurait été moins intense pour moi, moins de devoir gérer tout ça...
C'est que ça va finir par me faire décompenser.
Encore...
À ce qu'il paraît, ma voisine de chambre ne partira pas...
Ça me fâche tellement.
C'est étouffant...
Je voulais qu'elle quitte... ça aurait été moins intense pour moi, moins de devoir gérer tout ça...
C'est que ça va finir par me faire décompenser.
Encore...
Re: Mon baluchon
Je suis brûlée...
Pas d'énergie du tout.
On est venu me réveiller à 9h30...
Je vais me recoucher.
Je pense que je couvre un rhume ou quelque chose du genre... les émotions non plus n'aident en rien.
Je dois me reposer et prendre soin de moi!
Bonne journée!
Pas d'énergie du tout.
On est venu me réveiller à 9h30...
Je vais me recoucher.
Je pense que je couvre un rhume ou quelque chose du genre... les émotions non plus n'aident en rien.
Je dois me reposer et prendre soin de moi!
Bonne journée!
Re: Mon baluchon
Bonjour,
Finalement mardi, je crois que c'était une accumulation de fatigue physique et psychologique.
J'ai dû prendre ça vraiment relax toute la journée. J'avais des tâches à faire mais sinon je suis juste restée couchée. Je me suis sentie un peu plus énergique après avoir eu ma rencontre psychosociale. On dirait que de parler de ce que je vivais m'a fait vraiment du bien. De là que je pense que c'était aussi psychologique mon affaire. Mais comme 2 heures après, la fatigue est revenue de plein fouet.
Le pire dans tout ça c'est que je n'ai même pas dormi de la journée. Je me reposais mais je n'étais pas capable de dormir... je me suis couchée super tard aussi... on dirait que j'attendais d'être vraiment morte pour aller me coucher. J'avais peur de faire de l'insomnie.
Le mercredi matin, j'allais mieux. J'étais fonctionnelle.
Mon amie Laurence m'a texté tôt pour me demander si je voulais l'accompagner pour aller à une vente d'articles de plein air. J'ai accepté!! J'avais envie de sortir de la maison! J'avais envie d'avoir de l'air. J'avais pas envie d'être dans les mêmes espaces que ma voisine de chambre. En plus qu'elle a décidé qu'elle ne voulait plus aller travailler... j'ai tellement peur qu'elle soit dans ma bulle et qu'elle fasse tout ça juste parce qu'elle veut être en ma présence... ça me rend parano tout ça...
J'ai l'impression qu'elle est partout, qu'elle m'épie...
Que je n'aurai jamais la paix...
Alors j'ai peur...
Mais pour vrai, je vis énormément de tristesse et de colère. Je suis tellement frustrée contre elle... la situation me fâche... j'aurais aimé mieux rester son amie, qu'elle ne développe jamais de sentiment pour moi, que tout ne soit pas ssiiiii intense...
Je suis triste devant le fait que je perds une amie. Une acolyte ici...
En même temps, je me dis que dans la vraie vie, à l'exterieur d'ici, je sais que ça n'aurait pas été mon amie... en fait, si elle était partie, dans ces circonstances, je crois que je n'aurais pas voulu garder contact avec elle. En fait, elle essaie trop d'être fusionnelle et je suis toujours en train de mettre mes limites et ça m'énerve...
Je ne sais pas si de la voir comme un genre de bouche trou ne fait pas en sorte que c'est juste un peu plus facile... pour moi de mettre des distances avec elle... comme si de me convaincre de tout ça me permettait d'essayer de passer à travers en ayant moins mal...
Mais au fond, je sais que si je réagis autant, c'est parce qu'elle était importante pour moi... c'est parce que ça me fait mal...
Ça me fâche d'avoir mal... de ne pas être capable d'être indifférente... je suis en colère qu'elle me fasse vivre ça... au point tel que j'aurais aimé lui faire mal en retour... je ne le fais pas... je ne suis pas comme ça... mais dans mes fantasmes... je la détruis... je lui varge dessus... autant avec des coups que des mots... en sachant que les mots que j'utiliserais lui feraient sûrement plus mal que si je la frappais... ça me met un peu sur l'adrénaline... je me demande si je vais passer à l'acte ou non. Je ne le fais pas...
Je ne suis pas comme ça... mais j'ai mal...
Finalement mardi, je crois que c'était une accumulation de fatigue physique et psychologique.
J'ai dû prendre ça vraiment relax toute la journée. J'avais des tâches à faire mais sinon je suis juste restée couchée. Je me suis sentie un peu plus énergique après avoir eu ma rencontre psychosociale. On dirait que de parler de ce que je vivais m'a fait vraiment du bien. De là que je pense que c'était aussi psychologique mon affaire. Mais comme 2 heures après, la fatigue est revenue de plein fouet.
Le pire dans tout ça c'est que je n'ai même pas dormi de la journée. Je me reposais mais je n'étais pas capable de dormir... je me suis couchée super tard aussi... on dirait que j'attendais d'être vraiment morte pour aller me coucher. J'avais peur de faire de l'insomnie.
Le mercredi matin, j'allais mieux. J'étais fonctionnelle.
Mon amie Laurence m'a texté tôt pour me demander si je voulais l'accompagner pour aller à une vente d'articles de plein air. J'ai accepté!! J'avais envie de sortir de la maison! J'avais envie d'avoir de l'air. J'avais pas envie d'être dans les mêmes espaces que ma voisine de chambre. En plus qu'elle a décidé qu'elle ne voulait plus aller travailler... j'ai tellement peur qu'elle soit dans ma bulle et qu'elle fasse tout ça juste parce qu'elle veut être en ma présence... ça me rend parano tout ça...
J'ai l'impression qu'elle est partout, qu'elle m'épie...
Que je n'aurai jamais la paix...
Alors j'ai peur...
Mais pour vrai, je vis énormément de tristesse et de colère. Je suis tellement frustrée contre elle... la situation me fâche... j'aurais aimé mieux rester son amie, qu'elle ne développe jamais de sentiment pour moi, que tout ne soit pas ssiiiii intense...
Je suis triste devant le fait que je perds une amie. Une acolyte ici...
En même temps, je me dis que dans la vraie vie, à l'exterieur d'ici, je sais que ça n'aurait pas été mon amie... en fait, si elle était partie, dans ces circonstances, je crois que je n'aurais pas voulu garder contact avec elle. En fait, elle essaie trop d'être fusionnelle et je suis toujours en train de mettre mes limites et ça m'énerve...
Je ne sais pas si de la voir comme un genre de bouche trou ne fait pas en sorte que c'est juste un peu plus facile... pour moi de mettre des distances avec elle... comme si de me convaincre de tout ça me permettait d'essayer de passer à travers en ayant moins mal...
Mais au fond, je sais que si je réagis autant, c'est parce qu'elle était importante pour moi... c'est parce que ça me fait mal...
Ça me fâche d'avoir mal... de ne pas être capable d'être indifférente... je suis en colère qu'elle me fasse vivre ça... au point tel que j'aurais aimé lui faire mal en retour... je ne le fais pas... je ne suis pas comme ça... mais dans mes fantasmes... je la détruis... je lui varge dessus... autant avec des coups que des mots... en sachant que les mots que j'utiliserais lui feraient sûrement plus mal que si je la frappais... ça me met un peu sur l'adrénaline... je me demande si je vais passer à l'acte ou non. Je ne le fais pas...
Je ne suis pas comme ça... mais j'ai mal...
Re: Mon baluchon
Bon...
À ce qu'il paraît, ma voisine de chambre ne partira pas...
Je ne comprends pas trop cette histoire. Dans la vie sociale àl'extérieur vous pourriez lui dire que vous refusez qu'elle continue à vivre en promiscuité avec vous, puisque vous ne partagez pas ses sentiments ? Ce serait une réaction normale et saine pour toutes les deux. Pourquoi ne pouvez-vous pas " lui dire de partir ",ni plus ni moins ? Qu'est-ce qui vous en empêche ?
À ce qu'il paraît, ma voisine de chambre ne partira pas...
Je ne comprends pas trop cette histoire. Dans la vie sociale àl'extérieur vous pourriez lui dire que vous refusez qu'elle continue à vivre en promiscuité avec vous, puisque vous ne partagez pas ses sentiments ? Ce serait une réaction normale et saine pour toutes les deux. Pourquoi ne pouvez-vous pas " lui dire de partir ",ni plus ni moins ? Qu'est-ce qui vous en empêche ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Valérie,
C'est le nom à ma voisine de chambre...
Je ne l'ai jamais vraiment nommé par son nom, je ne sais pas trop pourquoi!!
Valérie m'a dit samedi dernier qu'elle partait de la.maison... mais ce n'était pas vrai. Elle a pensé partir... mais je pense que lorsque j'ai réagi et qu'elle a vu que ça m'a fait backer tout ça... elle a dû se dire que sûremet que la seule manière qu'elle avait d'être proche de moi, c'était de rester à la maison... parce qu'elle a changé d'avis finalement. Elle ne quitte pas la maison. Elle va rester ma voisine de chambre...
Dans la.vraie vie, si elle était partie, j'aurais mis des limites. Je ne serais jamais allée chez elle comme.elle le.voulait. moi aussi je pense que ça serait une limite normale... pour elle et pour moi...
Mais là, ça complique les choses qu'on doive habiter ensemble. Les intervenants et la directrice se positionnent en disant qu'on a toutes les deux notre place ici. Mais que j'ai le droit de ne pas vouloir lui parler. Je n''ai pas vraiment le droit de lui dire de partir. Je lui ai nommé que j'aurais préféré qu'elle quitte mais justement, elle dit qu'elle préfère rester avec moi, me voir, me côtoyer, que de ne plus me voir du tout.
Alors je dois vivre avec ça...
Puis là, c'est comme si toutes ses décisions cette semaine étaient en.lien avec le fait qu'elle voulait rester le plus possible a la maison... du genre, lâcher son travail, quand elle devait y être trois matins par semaine...
Bref...
Comment vivre avec une personne que tu apprécies mais envers qui tu dois mettre tes limites. Et si cette personne est incapable de garder les limites du possible... et qu'il faut briser le lien pour réussir à ramener l'ordre...?! Et que ça te blesse d'agir ainsi parce que tu n'as jamais demandé que la relation change...!!?
C'est le nom à ma voisine de chambre...
Je ne l'ai jamais vraiment nommé par son nom, je ne sais pas trop pourquoi!!
Valérie m'a dit samedi dernier qu'elle partait de la.maison... mais ce n'était pas vrai. Elle a pensé partir... mais je pense que lorsque j'ai réagi et qu'elle a vu que ça m'a fait backer tout ça... elle a dû se dire que sûremet que la seule manière qu'elle avait d'être proche de moi, c'était de rester à la maison... parce qu'elle a changé d'avis finalement. Elle ne quitte pas la maison. Elle va rester ma voisine de chambre...
Dans la.vraie vie, si elle était partie, j'aurais mis des limites. Je ne serais jamais allée chez elle comme.elle le.voulait. moi aussi je pense que ça serait une limite normale... pour elle et pour moi...
Mais là, ça complique les choses qu'on doive habiter ensemble. Les intervenants et la directrice se positionnent en disant qu'on a toutes les deux notre place ici. Mais que j'ai le droit de ne pas vouloir lui parler. Je n''ai pas vraiment le droit de lui dire de partir. Je lui ai nommé que j'aurais préféré qu'elle quitte mais justement, elle dit qu'elle préfère rester avec moi, me voir, me côtoyer, que de ne plus me voir du tout.
Alors je dois vivre avec ça...
Puis là, c'est comme si toutes ses décisions cette semaine étaient en.lien avec le fait qu'elle voulait rester le plus possible a la maison... du genre, lâcher son travail, quand elle devait y être trois matins par semaine...
Bref...
Comment vivre avec une personne que tu apprécies mais envers qui tu dois mettre tes limites. Et si cette personne est incapable de garder les limites du possible... et qu'il faut briser le lien pour réussir à ramener l'ordre...?! Et que ça te blesse d'agir ainsi parce que tu n'as jamais demandé que la relation change...!!?
Re: Mon baluchon
Sur ce forum, si quelques internautes lisent votre réponse, et si j'ai bien tout compris, il me semble qu'ils seraient tout comme moi, assez très étonnés, voire indignés que la directrice et les intervenants ne prennent pas en compte votre mal-être, qui n'est dû, ni plus ni moins qu'à une ingérence intolérable dans votre vie INTIME par une personne qui n'est elle-même pas en mesure de comprendre la pathologie de son comportement inquisiteur. Car ce que vous vivez s'apparente à un harcèlement moral.
Si dans votre quotidien, les intervenants souhaitent que vous " évoluiez " ( bien que je vous crois souvent mille fois plus évolués qu'eux ) et soyez en mesure de vivre au mieux en société, dans lepositif de vos acquis, il y a là un grossier non-sens. Une épreuve qui ne vous appartient pas, et dont ils se rendent sciemment, ou pas, responsables, dans une réelle perversion des actes et du discours.
Si dans votre quotidien, les intervenants souhaitent que vous " évoluiez " ( bien que je vous crois souvent mille fois plus évolués qu'eux ) et soyez en mesure de vivre au mieux en société, dans lepositif de vos acquis, il y a là un grossier non-sens. Une épreuve qui ne vous appartient pas, et dont ils se rendent sciemment, ou pas, responsables, dans une réelle perversion des actes et du discours.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Je comprends ce que vous dites.
Il y a un côté de moi qui ne comprend pas trop...
Je me sens abandonnée à quelque part. J'avais envie de leur crier par la tête qu'ils ne me protégeaient pas dabs tout ça... encore des gens en autorité sur moi qui ne sont pas tant sécurisants. Ils prennent le temps de m'écouter par exemple. Je me sens vraiment plus fragile depuis quelques semaines. Je vais souvent les voir parce que j'ai besoin de parler... parce que je me sens vite envahie par tout... par mes émotions, par la rage... mais aussi par le vide... le sentiment de ne jamais en avoir assez, que rien ne peut me remplir... comme si j'en voulais toujours plus. Alors les intervenants m'offrent du temps... mais quand vient la limite, quand c'est le temps de retourner dans ma vie, de m'occuper de moi, ça vient me chercher... j'ai envie de gueuler que je ne vais pas bien, qu'ils ne comprennent pas...
Ce qu'ils me disent c'est qu'ils ne peuvent pas contrôler les émotions que Valérie a envers moi... ils ne peuvent pas contrôler qu'elle est en amour avec moi... ils ont raison sur ce point.
Ce que je déplore c'est que Valérie était en amour avec une intervenante il n'y a pas si longtemps... elle avait fait des recherches sur internet... elle avait trouvé où elle habitait, ce qu'elle faisait d'autre dans la vie... moi aussi j'ai des élans parfois d'essayer de voir ce qu'il se trouve sur le net par rapport aux intervenants... juste par curiosité... mais je ne ferais jamais rien admettons avec ce que je trouve sur facebook... elle, elle passait son temps à regarder des photos de l'intervenante sur son cell et elle lui a dit... cette intervenante en avait parlé avec la directrice, qu'elle n'était plus a l'aise de travailler vu que Valérie était là... et qu'elle voulait qu'on mette des limites... anyway, Valérie interprétait tout bizarre... du genre qu'un moment donné, l'intervenante lui avait demandé si elle voulait des enfants un jour puis Valérie avait compris de ça qu'elle voulait des enfants avec elle...
Alors la directrice avait tenu une rencontre...
Valérie, Aless (l'intervenante) et elle...
On lui a dit qu'elle devait décrocher... et que si Valérie s'immissait dans sa vie privée, elle allait avoir des ennuis avec la justice.
En fin de semaine dernière, Aless est sortie un peu de son cadre d'intervenante et elle m'a raconté comment elle avait vécu tout ça, comment elle s'était sentie mal à l'aise... comment elle voulait que Valérie la lâche... que ce n'était pas tant envahissant comme dans la vie physique mais qu'intérieurement, elle se sentait pas bien... puis là elle me disait que moi, j'habitais avec elle... alors ce n'était pas comme elle qui était intervenante sur la liste de rappel... elle avait une vie à l'extérieur... moi ma vie est à la maison... alors comment avoir un échappatoire de tout ça...
J'ignore Valérie depuis une semaine. Je ne lui parle pas... j'essaie de faire mes petites affaires... puis j'essaie de vider toute la frustration que je ressens aux intervenants... parce que je sais que je peux leur en parler...
Je suis frustrée à quelque part qu'ils ne la rencontrent pas... ils disent que s'ils voient quelque chose... comme du harcèlement, ils vont réagir... mais moi je sens que tout est insidieux... par en dessous... moi je ne sens attaquée quand je vois qu'elle décide de rester à la maison au lieu d'aller travailler... qu'elle demande de faore son lavage sur ma période de lavage... comme si dans ce contexte, ça lui donnait le droit de rentrer en contact avec moi... comme si je sentais qu'elle allait tout faire...
Peut-être que c'est moi qui paranoye un peu aussi...
En même temps, je suis un peu biaisée par le fait que j'ai déjà été confrontée à ce genre de situation dans le passé... où une de mes amies est virée sur le top et s'est mise à me.suivre partout, à essayer de rentrer en contact avec moi par tous les moyens inimaginables... à s'en créer d'autres identités sur les reseaux sociaux... ça m'avait tellement brûlé que j'avais dû changer d'école... j'en avais fait une dépression... j'avais fait une plainte à la police et je me sentais en danger psychiquement...
Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer mais je ressens encore ce genre de danger en ce moment...
Je pense aller prendre un break dans une autre ressource... l'idée d'acting outer et de me ramasser à l'hôpital commence à prendre trop de place dans ma tête... tout ce que je voudrais c'est de ne plus être ici... ne plus être en contact avec elle... peut-être que j'over react... je ne sais pas trop... mais j'en parle avec les intervenants qui me disent qu'il n'y a rien qui va m'assurer que lorsque je déciderais de revenir, qu'elle allait être passé à autre chose... qu'elle ne fera pas qu'attendre mon retour et que si c'est le cas, ça allait encore me faire capoter...
Je voudrais juste que ça arrête...
La seule chose qui me tenait à ne pas éclatter hier... c'était que j'avais un rendez-vous avec ma psychologue ce matin et que je ne voulais pas le manquer... je tenais à être disponible pour y aller parce que je sais que c'est là que je fais le travail...
Hier soir, Valérie est revenue à la maison alors qu'elle aurait dû partir en voyage avec sa soeur pour tout le week-end... j'ai paniqué parce que je pensais que j'allais avoir la paix pour la fin de semaine... c'était prévu depuis un bout de temps qu'elle ne soit pas ici... finalement elle est partie ce matin... mais hier je capotais... je la sentais encore une fois dans ma bulle... comme quand elle a décidé qu'elle ne rentrait plus travailler et qu'elle allait rester ici à la place... dans les espaces communs... mais dans mon espace personnel niveau psychique..
Il y a un côté de moi qui ne comprend pas trop...
Je me sens abandonnée à quelque part. J'avais envie de leur crier par la tête qu'ils ne me protégeaient pas dabs tout ça... encore des gens en autorité sur moi qui ne sont pas tant sécurisants. Ils prennent le temps de m'écouter par exemple. Je me sens vraiment plus fragile depuis quelques semaines. Je vais souvent les voir parce que j'ai besoin de parler... parce que je me sens vite envahie par tout... par mes émotions, par la rage... mais aussi par le vide... le sentiment de ne jamais en avoir assez, que rien ne peut me remplir... comme si j'en voulais toujours plus. Alors les intervenants m'offrent du temps... mais quand vient la limite, quand c'est le temps de retourner dans ma vie, de m'occuper de moi, ça vient me chercher... j'ai envie de gueuler que je ne vais pas bien, qu'ils ne comprennent pas...
Ce qu'ils me disent c'est qu'ils ne peuvent pas contrôler les émotions que Valérie a envers moi... ils ne peuvent pas contrôler qu'elle est en amour avec moi... ils ont raison sur ce point.
Ce que je déplore c'est que Valérie était en amour avec une intervenante il n'y a pas si longtemps... elle avait fait des recherches sur internet... elle avait trouvé où elle habitait, ce qu'elle faisait d'autre dans la vie... moi aussi j'ai des élans parfois d'essayer de voir ce qu'il se trouve sur le net par rapport aux intervenants... juste par curiosité... mais je ne ferais jamais rien admettons avec ce que je trouve sur facebook... elle, elle passait son temps à regarder des photos de l'intervenante sur son cell et elle lui a dit... cette intervenante en avait parlé avec la directrice, qu'elle n'était plus a l'aise de travailler vu que Valérie était là... et qu'elle voulait qu'on mette des limites... anyway, Valérie interprétait tout bizarre... du genre qu'un moment donné, l'intervenante lui avait demandé si elle voulait des enfants un jour puis Valérie avait compris de ça qu'elle voulait des enfants avec elle...
Alors la directrice avait tenu une rencontre...
Valérie, Aless (l'intervenante) et elle...
On lui a dit qu'elle devait décrocher... et que si Valérie s'immissait dans sa vie privée, elle allait avoir des ennuis avec la justice.
En fin de semaine dernière, Aless est sortie un peu de son cadre d'intervenante et elle m'a raconté comment elle avait vécu tout ça, comment elle s'était sentie mal à l'aise... comment elle voulait que Valérie la lâche... que ce n'était pas tant envahissant comme dans la vie physique mais qu'intérieurement, elle se sentait pas bien... puis là elle me disait que moi, j'habitais avec elle... alors ce n'était pas comme elle qui était intervenante sur la liste de rappel... elle avait une vie à l'extérieur... moi ma vie est à la maison... alors comment avoir un échappatoire de tout ça...
J'ignore Valérie depuis une semaine. Je ne lui parle pas... j'essaie de faire mes petites affaires... puis j'essaie de vider toute la frustration que je ressens aux intervenants... parce que je sais que je peux leur en parler...
Je suis frustrée à quelque part qu'ils ne la rencontrent pas... ils disent que s'ils voient quelque chose... comme du harcèlement, ils vont réagir... mais moi je sens que tout est insidieux... par en dessous... moi je ne sens attaquée quand je vois qu'elle décide de rester à la maison au lieu d'aller travailler... qu'elle demande de faore son lavage sur ma période de lavage... comme si dans ce contexte, ça lui donnait le droit de rentrer en contact avec moi... comme si je sentais qu'elle allait tout faire...
Peut-être que c'est moi qui paranoye un peu aussi...
En même temps, je suis un peu biaisée par le fait que j'ai déjà été confrontée à ce genre de situation dans le passé... où une de mes amies est virée sur le top et s'est mise à me.suivre partout, à essayer de rentrer en contact avec moi par tous les moyens inimaginables... à s'en créer d'autres identités sur les reseaux sociaux... ça m'avait tellement brûlé que j'avais dû changer d'école... j'en avais fait une dépression... j'avais fait une plainte à la police et je me sentais en danger psychiquement...
Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer mais je ressens encore ce genre de danger en ce moment...
Je pense aller prendre un break dans une autre ressource... l'idée d'acting outer et de me ramasser à l'hôpital commence à prendre trop de place dans ma tête... tout ce que je voudrais c'est de ne plus être ici... ne plus être en contact avec elle... peut-être que j'over react... je ne sais pas trop... mais j'en parle avec les intervenants qui me disent qu'il n'y a rien qui va m'assurer que lorsque je déciderais de revenir, qu'elle allait être passé à autre chose... qu'elle ne fera pas qu'attendre mon retour et que si c'est le cas, ça allait encore me faire capoter...
Je voudrais juste que ça arrête...
La seule chose qui me tenait à ne pas éclatter hier... c'était que j'avais un rendez-vous avec ma psychologue ce matin et que je ne voulais pas le manquer... je tenais à être disponible pour y aller parce que je sais que c'est là que je fais le travail...
Hier soir, Valérie est revenue à la maison alors qu'elle aurait dû partir en voyage avec sa soeur pour tout le week-end... j'ai paniqué parce que je pensais que j'allais avoir la paix pour la fin de semaine... c'était prévu depuis un bout de temps qu'elle ne soit pas ici... finalement elle est partie ce matin... mais hier je capotais... je la sentais encore une fois dans ma bulle... comme quand elle a décidé qu'elle ne rentrait plus travailler et qu'elle allait rester ici à la place... dans les espaces communs... mais dans mon espace personnel niveau psychique..
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 25 invités