Mon baluchon

Pour parler de tout et de rien en dehors de la psychologie.
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

4h30 du matin... Ding ding!!
Mon horloge intérieure m'a dit qu'il était temps pour moi de me réveiller.
Trop de choses à faire cette semaine.
Beaucoup de démarches qui me stressent un peu je crois.

Ça fait que je me suis réveillée et j'étais incapable de me rendormir. Tourne d'un bord, tourne de l'autre... Aucune position n'était confortable!
Au Québec, il y a du verglas. Les écoles sont fermées dans la plupart des cas. Une couche de glace recouvre ma voiture mais ça ne semble pas si mal que ça. Les gens ici chialent beaucoup sur la température en disant qu'il fait froid... Moi je reviens d'un périple dans le Nord, j'ai donc une toute autre opinion! Je trouve qu'il fait chaud hihihi!!
Quand on se compare, on se console comme on dit!

J'ai attendu que ma coloc se lève pour aller déjeuner avec elle et prendre mon café!
Contrairement à ce que j'aurais pu penser, c'est assez convivial entre nous. J'aurais cru que ça aurait été froid et bizarre.
On a beaucoup parlé de tout et de rien. De ce qui est important. Des derniers mois. Du futur...
Je suis contente qu'elle soit là, je me sens moins seule!

Alors bon, passez une belle journée xox
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Booonnnn!!
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire!
29 ans... 30 moins 1!
Je me sens vieille et jeune à la fois! J'ai encore toute la vie devant moi, je le sais, en même temps, je suis à la veille de la trentaine et je ne me sens tellement pas où j'aurais aimé être. C'est pour ça que je me trouve vieille pour ce que j'ai accompli. Mais bon!! Tout le monde va à son rythme j'imagine et je finirai par atteindre mes buts... Quand je saurai ce qu'ils sont en fait! Une étape à la fois!

Ce matin, j'avais ma rencontre d'évaluation à la ressource que j'aimerais aller habiter.
Une longue rencontre avec l'intervenante psychosociale et le psychothérapeute de la place... Ça l'a duré plus d'une heure et demi.
J'ai dû parlé de ma vie, des premières apparitions des symptômes... Ce qui remonte à assez loin. Des premières fois que j'ai eu des diagnostics, mes premiers acting out, ma vie d'avant, ma vie maintenant. Tous ces changements...

J'étais stressée pour cette rencontre. J'avais hâte, mais j'avais surtout peur de ne pas fitter dans le moule et qu'ils me disent que je ne correspondaient pas au genre de personne qui fréquentait la ressource. Je me suis réveillée encore une fois au plein milieu de la nuit. J'avais le cerveau qui spinnait... Mon hamster se faisait aller. J'ai dû reprendre de la médication pour être capable de me rendormir... Parce que j'étais éveillée de 3h15 à 5h30... J'ai dormi un peu. J'ai fait des rêves par rapport à la rencontre de ce matin. Il y avait plein de monde autour de la table dans le bureau. Il y avait un homme avec une chemise ouverte, torse nu, et il portait un médaillon. Il y avait 3 femmes, elles décidaient des questions qu'on allait me poser. C'était sur des petits cartons et je n'avais pas le droit de voir les questions. Je voulais savoir pourquoi ils ne me les posaient pas toutes. Un moment donné, ils m'ont demandé si j'aimais la soupe poulet et nouilles... Et je ne comprenais pas pourquoi ils me posaient ça parce que je disais que ça n'avait pas rapport...

En tout cas... Quand mon cadran a sonné, j'étais un peu fatiguée... J'ai attendu dans mon lit, j'ai écouté de la musique que j'aime puis je me suis fait un café et je suis partie. J'ai répondu à leurs questions avec le plus d'honnêteté possible. Un côté de moi essayait de voir ce qu'ils voulaient que je réponde, ou ce que je pensais que je devais répondre pour être admise. En fait, j'ai fait abstraction de ça et j'ai vraiment répondu la vérité. Je sais qu'ils ont une réunion d'équipe cet après-midi et ils vont parler de mon cas pour prendre une décision. Je savais aussi qu'ils voulaient parler avec la travailleuse sociale de l'hôpital et ma psychiatre. Je n'ai pas eu le temps de leur en parler, de ces démarches là, je n'avais aucune idée de ce qu'elles allaient en penser... Si c'était bon ou pas pour moi... J'ai laissé un message à la travailleuse sociale juste pour lui dire qu'elle aurait un appel de l'intervenante de la ressource et je lui demandais du même coup ce qu'elle pensait de l'idée que j'aille là bas.

Elle m'a rappelé pour me dire qu'elle avait parlé à ma psychiatre et qu'elles pensaient que c'était une bonne idée que j'y aille. Que l'équipe était compétente et qu'ils travaillaient souvent avec eux. Elle m'a dit que ça serait une belle opportunité pour moi! Qu'elles donnaient leur accord!
Alors je sais au moins que c'est une étape de fait. Reste plus qu'à ce qu'ils parlent de moi en réunion d'équipe directement à la ressource et je pourrais rentrer possiblement la semaine prochaine. J'ai un bon feeling... Mais j'ai peur de me faire des attentes. Alors je ne sauterai pas de joie avant de recevoir un appel confirmant mon acceptation ou mon refus.

J'espère que cette journée de fête me portera bonne chance.
Croisez vos doigts avec moi!! xxx
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licornemagique
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Re: Mon baluchon

Message par licornemagique »

Aujourd'hui j'ai ressentis une émotion bizarre, j'ai 28 ans, je regardais le monde, il change et devient différent, je me suis sentis trop triste de savoir que je ne verrais pas ce qu'il sera quand je ne serait plus la.
Je me sent jeune, et vieux à la fois.
:!: Je ne suis pas psychologue :!:
Dubreuil
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Re: Mon baluchon

Message par Dubreuil »

BON ANNIVERSAIRE Minijeune........
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Merci beaucoup :D
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

BONNE NOUVELLE!!

J'ai eu mon rendez-vous avec ma psychiatre tout à l'heure. On a parlé de la ressource où j'avais fait application. On a parlé de projection, ce qu'il risque de se passer là-bas... Sûrement une période de lune de miel au début et un moment donné, un crash down, comme toujours. On nommait que j'allais finir par tester les limites de la ressource... Comme je fais avec tout le monde. Que je serais sûrement capable de préserver mes acquis un petit bout de temps, mais qu'il va y avoir des crises aussi. Bref, on disait que c'était positif que j'aille là parce que je vais me sentir en sécurité dans la structure et que c'était vraiment un beau milieu pour justement continuer à faire du travail sur moi... Pour qu'un jour, les crash soient moins grands, et qu'ils aillent moins d'impact négatif dans ma vie. Elle m'a dit que j'allais sûrement beaucoup aimé l'équipe là bas. On a réalisé que la ressource "ne me sauvera" pas, que c'est moi qui a la responsabilité de cheminer et d'avancer. Mais qu'ils seront tous là pour me supporter à travers les bons et les moins bons moments. Alors c'était positif dans son ensemble.

Par la suite, j'ai dû voir la travailleuse sociale pour signer des papiers d'autorisation de transmission d'information.
Elle m'a dit qu'elle avait parlé hier avec la ressource finalement. J'ai essayé de lui tirer les vers du nez en essayant de voir si c'était positif ou négatif comme échange. Elle a ri. Je lui ai dit que j'étais stressée. Elle m'a dit que ça ne la surprenait pas! Elle m'a répondu que c'était plutôt positif comme échange mais qu'ils devaient en parler en équipe. Ça m'a rassuré!

J'ai été capable de revenir chez moi et de me reposer. Je dors très mal depuis quelques jours. J'avais donc accumulé une fatigue.
Puis à midi, le téléphone sonne.
C'était l'intervenante psychosociale de la ressource.
Mon coeur s'est mis à battre très fort dans ma poitrine.
Elle m'a dit qu'en regard avec ce que l'hôpital lui avait dit et leur réunion d'équipe, ils pensaient que c'était positif pour moi de venir faire un séjour à la ressource. On a convenu à une date d'entrée. Lundi prochain. Oufff... Un poids de moins sur mes épaules!
Je suis contente et stressée à la fois! Une autre période d'adaptation... Mais une possibilité de maintenir des liens à long terme... 3 ans quand même. De vraiment pouvoir m'impliquer dans un suivi psychologique... Ce sont des belles opportunités pour moi! Je dois foncer et les prendre. Je suis rendue là. :)
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon baluchon

Message par Dubreuil »

C'est très bien. Que du positif : Ya plus qu'à.....
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Ya plus qu'à.....
Oufff!!
Syndrome de la page blanche ou au contraire, des idées emmêlées...
Y'a plus qu'à... Plein de choses!!

Continuer de faire du chemin en thérapie!!
J'ai touché à quelque chose la semaine dernière avec ma psychologue. Ce que ma psychiatre a considéré de "fucké" hier quand je lui en ai parlé. Mais quand j'ai dit que j'aimerais RETOURNER dans le ventre de mon ancienne psychiatre qui est enceinte d'une petite fille... Ça voulait vraiment dire quelque chose pour moi. Ça m'a vraiment tourmenté et bousculé dans ma tête. Je me suis mise à chercher plein de réponses... J'ai dit à ma psychiatre que ça me faisait peur ce que j'avais dit... Comme si ça prouvait ma folie. Je me sentais non adéquate dans mes propos et pourtant, symboliquement, ça voulait dire beaucoup. Je lui ai dit que j'avais peur de devenir psychopathe... Toutes les histoires dans les médias de voleur de bébé à l'hôpital... Ou de meurtre... Est-ce que mon état pourrait se dégrader jusque là si je suis folle... Elle m'a quand même rassuré... Je pense trop loin. Je n'ai pas envie de tuer son bébé. Un côté de moi aimerait être à sa place mais jamais je ne voudrais lui faire du mal... Jamais! Alors la phobie de devenir une sociopathe n'est pas fondé je pense... En tout cas...

J'avais un rendez-vous avec ma psychologue ce matin. J'ai envie de vous en parler un peu.
Je suis arrivée là avec le sentiment que ce que j'allais lui dire allait la décevoir. Quand elle ne m'a jamais montré de signe de déception. Ma psychologue, je le répète, est d'une neutralité fracassante qui me fait du bien! Le terrain est sauve! Il n'est pas miné de relation thérapeutique mal saine ou autre. Je peux explorer n'importe quoi avec elle. Je lui fais extrêmement confiance. Alors c'était étrange que je lui attribue un sentiment de déception quand je lui parlais des démarches que j'ai fait cette semaine et des résultats de ces démarches là. Le fait que je m'en vais dans une ressource, le fait que j'ai demandé l'aide sociale et que je vais vendre ma voiture... Je lui ai nommé qu'à quelque part, je pense que c'est moi qui est déçue que ça m'arrive. Ensuite, je suis revenue sur l'histoire du ventre de ma psychiatre... Pourquoi je disais retourner... Comme si j'y avais déjà été... Ça ne faisait pas de sens dans ma tête... J'étais comme: "je n'ai jamais été dans son ventre" alors pourquoi j'utilise le mot "retourner"...

Puis je me suis mise à parler de la tristesse que ça me faisait vivre de dire ça... Que je voulais retourner à un stade gestationnel... Que je ne voulais même pas être en vie... Je veux me retrouver dans un cocon... Tout au chaud, n'avoir rien à faire que de se faire bercer dans le liquide amniotique, entendre la voix rassurante de sa maman, se faire nourrir sans rien avoir demandé, entendre les battements de son coeur... Espérer d'être voulue et espérée...

J'ai parlé ensuite de ma naissance... Je suis née prématurée... Je me suis noyée dans le liquide en sortant la tête du mauvais côté. Mon père a dû courir avec moi jusqu'au poste des infirmières la première fois qu'il m'a prise parce que je ne respirais plus... Il n'a pas été capable d'être seul en ma compagnie 3 mois par la suite. J'ai été mise dans un incubateur... Mes parents sont partis de l'hôpital sans moi. Je suis devenue émotive en parlant d'un bébé dans un incubateur... Avec ses petites lunettes... Seul, mais dans un endroit contraignant, dans une bulle... J'ai parlé ensuite du fait que ma mère n'avait jamais eu de montée laiteuse... Et qu'elle avait acheté les meilleurs biberons mais que je n'avais pas de réflexe de succion, donc je n'étais pas capable de m'alimenter pendant deux semaines... Jusqu'à temps que mon médecin de famille dise à ma mère d'acheter de nouveaux biberons parce que je perdais du poids. Puis là, je suis devenue gloutonne... Déjà, un drôle de rapport avec la nourriture... Une frustration certaine que mes besoins n'aient pas été répondus pendant 2 semaines. Je m'imagine être ce bébé... Pleurer parce que j'ai faim... Sans recevoir "l'aide" que j'ai besoin... Ça me rend triste aussi.

Ma psychologue a voulu que je fasse de la place à cette tristesse... Je suis venue très proche de pleurer... Mais je n'ai pas été capable de me laisser aller... Puis j'ai parlé du fait que j'ai été tout le temps malade, physiquement... Jusqu'à 18 ans... Et que je faisais beaucoup d'anxiété de séparation. Et qu'après, j'ai l'impression que toutes mes somatisations se sont transformés en maux psychologiques... Peut-être que c'est ce qu'ils étaient à la base...

J'ai reparlé de mon ancienne psychiatre. Que j'ai beaucoup aimé... Mais la limite était un peu floue. Une nouvelle psychiatre, j'ai été sa première patiente... Elle m'a prise en charge sur le champ quand je l'avais vu à l'urgence. Elle m'a dit qu'elle pouvait m'aider. Elle m'a hospitalisé à son étage... Elle m'a gardé pendant un mois et demi. Elle me parlait d'elle, je pouvais l'appeler par son prénom, la tutoyer. Elle me donnait souvent des exemples personnels... Me parlait de sa famille, de la première psychiatre qu'elle avait eu comme mentor quand elle avait commencé ses études, comment cette psy était importante pour elle, quelqu'un à qui elle se référait encore, comme quand elle avait eu une grosse peine d'amour. Elle m'avait dit qu'elle avait fait un choc vagal en se faisant poser un stérilet... Ce genre d'informations un peu étrange à recevoir quand tu es une patiente et que tu as déjà beaucoup de misère avec les limites et les liens. J'ai tellement fait d'anxiété avant de la voir... J'ai vomi dans son bureau parfois... Je faisais des crises d'anxiété en voiture quand j'avais des rendez-vous. Elle nous a fait faire une thérapie familiale, mes parents et moi... Elle voulait qu'on répare des trucs... Bref, je l'aimais beaucoup mais elle n'était pas rassurante au final... Un peu comme ma maman.

J'ai raconté à ma psychologue qu'une fois, à l'urgence, elle m'avait rencontré avec un autre psychiatre vraiment confrontant pour me dire que je racontais n'importe quoi par rapport aux craintes que j'avais de m'être fait abuser par mon père, et que je disais ça pour avoir de l'attention... Comment je m'étais désorganisée par la suite. J'avais couru après mon médecin et je l'avais traité de conne en m'écroulant par terre. On m'avait mis en contention et en isolement plusieurs fois les jours suivants... J'ai raconté ensuite que je me souviens, à 7 ans, ma mère faisait une crise dans les toilettes d'en bas, dans ma maison familiale. J'essayais de l'aider mais qu'elle m'avait traité de conne en claquant la porte... Et qu'en pleurant, je lui avais dit: "toi aussi". J'ai fait un lien avec ce mot... ces maux... Elle ne m'a pas protégé cette fois là... Je l'ai traité de conne comme ma mère m'a traité de conne... Ce mot était destiné à ma maman... Ma mère qui ne m'a jamais protégé face à mon père. Mon complexe d'oedipe n'a jamais été résolu je pense... Les liens n'étaient pas établis dans ma famille... J'étais une petite fille "adulte"... Je pense que ce que je considère flou dans la relation avec mon père, c'est un peu ce manque de limite... Comme si l'inceste était accepté dans ma famille... Personne ne m'a mis de limite... J'étais séductrice, je voulais répondre aux besoins de mon papa... Et mon père qui ne m'a jamais protégé de ma mère non plus...

Et si l'hospitalisation était le retour dans le ventre de ma psychiatre...
Et si le trouble alimentaire était mon moyen... Parce que c'est sa spécialité... Et pourquoi elle... Parce qu'elle est le reflet de la relation que j'avais avec ma mère... Où les liens sont mal définis... Où l'insécurité affective est au premier plan...
Ma psychologue a terminé la rencontre en me disant qu'il y avait quelque chose entourant les soins, les limites, et l'isolement aussi (l'incubateur, l'unité psychiatrique, la contention, l'isolement en salle...) Il y a quelque chose autour de l'alimentation aussi... Clairement. Et autour du fait que je pense que c'est le monde médical qui va me sauver. Comme quand je suis née...

J'ai dit que si j'avais été un autre mammifère, et je m'imaginais un gorille dans ma tête... Si j'avais été un bébé gorille, dans une famille de gorilles, et que j'étais née prématurément... Dans la forêt, et que je m'étais noyée dans le liquide... Et que mes poumons n'étaient pas matures... Que je ne pouvais respirer seule... Et que ma maman n'aurait pas pu m'alimenter parce qu'elle n'avait pas de lait et moi pas de réflexe de succion... Je serais morte! Et me voilà émotive à nouveau. Est-ce qu'il y a quelque chose qui est mort en dedans de moi le jour de ma naissance... Je n'ai pas survécu sans l'aide médicale... Et me voilà a presque 30 ans, encore en demande d'aide constante des services médicaux... Je ne veux rien savoir de mes parents gorilles... Ils ne pouvaient rien pour moi... C'est la médecine qui m'a sauvé... Et me voilà encore au stade de vouloir me faire sauver... Comme si jamais je serais capable de remplir ce vide que ça m'a créé... Et je veux que ça vienne du monde médical... Pas de personne d'autre...

Ok, je vais devoir relire ce texte parce qu'il est révélateur de plein de choses je crois.
Je ressens soudainement le besoin de me faire rassurer... Là là...
Peut-être que c'est pour ça que lorsque je veux me calmer, je vais sous la douche... Le liquide!!
Être entourée de liquide... Puis quand je m'automutilais... C'était toujours en sortant de la douche... Comme ma naissance douloureuse?!

Mon cerveau... Je dois le calmer mais j'ai vraiment l'impression d'être sur une piste...
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Bon matin!

Je me suis encore réveillée tôt.
J'ai plein de choses dans ma tête.

Hier soir, ce ne fut pas une bonne soirée.
J'ai appris que je n'étais pas éligible pour le moment à l'aide sociale... j'ai fait une erreur dans les documents que j'ai remplis... donc je dois attendre un mois avant de présenter une nouvelle demande... ce qui me cause un stress immense!!

Puis hier en soirée... une de mes meilleures amies m'a écrit un texto pour me dire que c'était mieux pour elle de me sortir de sa vie. Apparamment, je la tire vers le bas... je l'ai vu une fois pour ma fête depuis mon retour. C'est certain que je lui ai parlé de ce qu'il se passait pour moi... tous ces changements qui s'en viennent... cette résignation, cette espèce de paix intérieur aussi. Ce stress que je vis en même temps face à la nouveauté... elle devrait pouvoir me comprendre... elle a été sur l'aide sociale pendant 2 ans... elle a habité dans des ressources aussi. En ce moment elle se fait vivre par son chum en appartement et s'est trouvée une job... j'arrêtais pas de lui dire que j'étais fière d'elle et de son cheminement... mais bon, elle a décidé que notre amitié était terminée...

Ça m'a fait énormément de peine. Heureusement que je passais la soirée avec une autre de mes amies qui est vraiment présente pour moi... j'ai du mal à comprendre... je me suis anesthésiée du mal que je ressentais. J'ai un peu dissocié... je ne ressentais plus rien. Je pense que c'était trop d'émotions en une seule journée.

En tout cas, j'espère qu'aujourd'hui sera une meilleure journée!! Bonne journée à tous xox
Minijeune
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Re: Mon baluchon

Message par Minijeune »

Et c'est un départ!!

Ma journée commencera avec un rendez-vous chez le dentiste... Chose que je déteste au plus haut point.
Je finis par être super anxieuse... Je hais cela... Mais là, ça faisait trop longtemps que je n'y étais pas allée. J'ai demandé ça à mes parents comme cadeau de fête... Pratique au moins!!

Puis à 13h00, ce sera mon intégration à la ressource... Cet endroit qui deviendra ma nouvelle maison pour 3 ans si je le veux bien!
Mes bagages sont prêts... J'ai vraiment beaucoup de choses à apporter... Si j'y allais dans un optique que j'allais faire mon 2 semaines d'intégration, j'aurais apporté beaucoup moins de stock... Mais là, je pars en ayant en tête que c'est un déménagement que je fais là. J'espère qu'ils ne seront pas trop découragés quand j'arriverai!

Je vous en donne des nouvelles!
xox
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