Bon matin.
Je me réveille avec un drôle de sentiment.
Hier, je me sentais tellement seule. Avec tout ce qu'il se passe, la mort de mon grand-papa surtour, j'avais besoin de réconfort... mais je ne savais pas où aller le chercher. Mes parents ne sont pas vraiment réconfortants... et ça je le sais depuis longtemps. Étrangement, je n'avais pas envie de tout d'être avec eux. Ça me fait tellement penser à lorsque mon parrain est décédé en 2010. Comme je vous ai dit, j'étais restée au travail même si j'aurais dû partir me recueillir ou je ne sais pas trop... mais je n'avais aucune idée où aller...
Hier en arrivant à la maison, j'ai vu que l'intervenante psychosociale s'en allait en accompagnement pour un rv psychiatrique avec une autre résidente... je suis donc allée dans ma chambre. J'avais envie de parler avec Line, mon intervenante au post-hébergement d'une autre ressource où j'ai habité. Je garde contact avec elle et pour vrai, elle me connait vraiment bien et elle est rassurante aussi. Je savais qu'elle m'accueillerait. Malheureusement, elle n'était pas dispo. On m'a dit qu'elle me rappellerait une heure plus tard.. mais je suis restée sans nouvelle... j'ai rappelé en après-midi pour savoir si elle m'avait oublié mais elle n'était plus là... j'étais un peu fâchée parce quej'aurais compris si la première fois que j'avais appelé, on m'avait dit qu'elle n'avait pas le temps de me parler aujourd'hui...
En tout cas...
J'ai fait plusieurs petites choses dans la journée pour me faire du bien... dont faire des bracelets brésiliens en buvant du thé...
J'essayais de rejoindre mon amie mais son cell est complètement brisé... donc impossible de la rejoindre a moins qu'elle aille un ordi et qu'elle voit ses messages sur messenger. Elle etait en formation et donc pas au travail... elle n'a pas vu mes messages... sinon, je trouvai que mon monde était bien loin... ma meilleure amie est en Bolivie, mon autre super bonne amie est en Tanzanie, ma soeur est au Maroc, mes amies du nord sont a 17h de route...
Je pense que je n'étais pas capable de pleurer parce que je savais que j'aurais eu besoin de réconfort... puis je me sentais tellement seule... j'ai comme bloqué mes émotions...
J'avais hâte que Suzanne rentre travailler à 16h30...
Mais oupsyyy... elle s'était fait remplacer dernière minute... c'est un intervenant remplaçant qui s'est pointé le.bout du nez dans la cuisine... j'étais déçue... là, je me suis sentie abandonnée...
J'ai voulu rejoindre l'intervenante qui travaillait de soir cette semaine à mon ancienne ressource... je l'aime bien aussi... mais c'était finalement une remplaçante qui était là... toutefois, elle m'a dit que Line n'était pas encire partie mais qu'elle était sur son départ dans 2 minutes... j'ai demandé si je pouvais lui parler. Elle a pris l'appel... elle savait bien qu'il se passait quelque chose parce que normalement, je ne suis pas insistante comme ça... j'ai pleuré ma vie au téléphone... ça l'a pu sortir...
Je me sentais vraiment comme une petite fillette... je lui disais que j'avais voulu lui parler en premier... quand j'ai eu la nouvelle... c'était comme si je me rendais compte que c'était un peu la seule personne rassurante pour moi qui était présente... ou potentiellement disponible...
Elle m'a réconforté... j'ai senti toute sa douceur, sa compréhension... c'est comme si elle m'avait fait un gros câlin de loin...
Ça m'a apaisé...
Plus tard en soirée, mon amie Cath, celle avec le cellulaire brisé m'a dit qu'elle avait été en formation toute la journée... donc aucun accès à Internet. Elle m'a dit qu'elle s'en venait chez moi et qu'on allait aller se goinfrer de chocolat dans une place de crème glacée avec trempage intense de chocolat!! J'étais contente qu'elle vienne...
Ma mère m'a finalement appelé entre temps...
Je suis un peu frustrée contre elle parce qu'elle s'est mise à me raconter en détail comment avait été mon grand-père la veille... quand elle l'avait vu vivant, comment il faisait pitié... qu'il avait du mal a respirer et qu'il avait des spasmea de douleur, se ramassant en position foetale... je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça... je ne voulais pas avoir une dernière image difficile de mon grabd-papa... raison pour laquelle je ne suis pas allée... puis là, ma mère qui me raconte tout dans le détail... c'était commea fois où elle m'avait tout raconté de son agression sexuelle... pourquoi?!?
Moi je trouve ça violent à la limite...
Ma mère voulait venir me voir hier soir et j'ai refusé...
Elle n'est pas rassurante...
Ça me tourmente ce qu'elle m'a raconté... elle disait qu'il faisait vraiment pitié et là, j'ai plein d'images en tête, intenses... mais qui ne proviennent pas de mon cerveau... elles sont induites par ma mère...
Comment me sentir en sécurité à travers tout ça...
Mon baluchon
Re: Mon baluchon
Je viens écrire parce que je suis fâchée...
J'appelle chez mes parents.
Je ne les ai pas vu depuis l'annonce que mon grand-père était en soin de fin de vie. Je sais que c'est quelque chose pour mon père, ma tante et ma grand-mère. Ils doivent tout séduler... le service, le salon mortuaire... vider la chambre de mon grand-père...
Je parle à ma mère. Elle me dit que mon père, ma tante/ma marraine sont là... ils sont, elle et son conjoint, venus reporter mon père au condo de mes parents...
Je dis à ma mère que j'aimerais passer les voir.
Elle me dit qu'ils vont aller souper avec ma tante et tout... elle me dit d'appeler au condo en soirée pour voir s'ils allaient être là... ils ne m'invitent pas à aller manger avec eux... je lui dis que ça serait moins compliqué si elle me textait en revenant du restaurant... elle me dit qu'elle n'est pas certaine qu'elle va le faire parce qu'elle va oublier de me texter...
Alors elle me dit, je suis vraiment épuisée avec tout ce qu'il se passe...
On dirait que dans ma tête, ça ne fait pas de sens...
Comment pourrait-elle vraiment m'oublier...
Mon grand-père vient de mourir, on ne s'est pas encore vu... comment pourrait-elle m'oublier... c'est ma mère, c'est mon père... c'est mon grand-père... moi aussi je suis inclue dans tout ça... dans le deuil... dans le fait que ça me fait de la peine...
Je me demande pourquoi ils ne m'ont pas demandé si je vouIais venir au resto... j'habite à 15 minutes de chez mes parents... ont-ils peur de ma réaction... je sais pas mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ma tête... on dirait que j'essaie de trouver ça logique mais je n'y arrive pas...
J'appelle chez mes parents.
Je ne les ai pas vu depuis l'annonce que mon grand-père était en soin de fin de vie. Je sais que c'est quelque chose pour mon père, ma tante et ma grand-mère. Ils doivent tout séduler... le service, le salon mortuaire... vider la chambre de mon grand-père...
Je parle à ma mère. Elle me dit que mon père, ma tante/ma marraine sont là... ils sont, elle et son conjoint, venus reporter mon père au condo de mes parents...
Je dis à ma mère que j'aimerais passer les voir.
Elle me dit qu'ils vont aller souper avec ma tante et tout... elle me dit d'appeler au condo en soirée pour voir s'ils allaient être là... ils ne m'invitent pas à aller manger avec eux... je lui dis que ça serait moins compliqué si elle me textait en revenant du restaurant... elle me dit qu'elle n'est pas certaine qu'elle va le faire parce qu'elle va oublier de me texter...
Alors elle me dit, je suis vraiment épuisée avec tout ce qu'il se passe...
On dirait que dans ma tête, ça ne fait pas de sens...
Comment pourrait-elle vraiment m'oublier...
Mon grand-père vient de mourir, on ne s'est pas encore vu... comment pourrait-elle m'oublier... c'est ma mère, c'est mon père... c'est mon grand-père... moi aussi je suis inclue dans tout ça... dans le deuil... dans le fait que ça me fait de la peine...
Je me demande pourquoi ils ne m'ont pas demandé si je vouIais venir au resto... j'habite à 15 minutes de chez mes parents... ont-ils peur de ma réaction... je sais pas mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ma tête... on dirait que j'essaie de trouver ça logique mais je n'y arrive pas...
Re: Mon baluchon
La vie vous a appris l'ambiguité, le côté malsain et pervers de certains membres de votre famille. Gardez cette réalité en tête. C'est vous qui êtes en thérapie, qui faites des efforts pour être dans la lumière, qui cherchez le vrai sens de l'amour et des choses, pas eux. Sans prise de conscience de leur obscurantisme ils ne changeront pas. Et ce n'est pas votre travail de les " comprendre ", mais de ne pas permettre qu'ils vous fassent encore du mal.
Ce " qu'ils " font, disent, ou pensent ne vous appartient pas. L'important c'est l'accord que vous avez passé avec vous-même. Qu'importe leurs réactions, ils vous ont déjà habituée à pire !
Vous auriez pu y aller de vous-même sans demander une quelconque permission.
Vous êtes une adulte, vous décidez de vos actes.
Dorénavant, vous n'avez pas à demander l'autorisation de vos émotions, de vos souhaits et de vos désirs.
Vous n'êtes plus leur proie ni leur objet. Vous êtes libre.
Ce " qu'ils " font, disent, ou pensent ne vous appartient pas. L'important c'est l'accord que vous avez passé avec vous-même. Qu'importe leurs réactions, ils vous ont déjà habituée à pire !
Vous auriez pu y aller de vous-même sans demander une quelconque permission.
Vous êtes une adulte, vous décidez de vos actes.
Dorénavant, vous n'avez pas à demander l'autorisation de vos émotions, de vos souhaits et de vos désirs.
Vous n'êtes plus leur proie ni leur objet. Vous êtes libre.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
puis là, ma mère qui me raconte tout dans le détail... c'était commea fois où elle m'avait tout raconté de son agression sexuelle... pourquoi?!?
*** Parce que, d'une façon différente, mais TOUT COMME VOTRE PERE, votre mère est une perverse, et que tout ce qui peut vous émouvoir, ou vous détruire, LA FAIT JOUIR.
Il va bien falloir un jour que vous vous rendiez à l'évidence.
Quand vous êtes née, vous n'avez pas demandé de tels parents. Mais maintenant que vous êtes adulte, vous pouvez vous en écarter autant de fois que vous le souhaitez.
*** Parce que, d'une façon différente, mais TOUT COMME VOTRE PERE, votre mère est une perverse, et que tout ce qui peut vous émouvoir, ou vous détruire, LA FAIT JOUIR.
Il va bien falloir un jour que vous vous rendiez à l'évidence.
Quand vous êtes née, vous n'avez pas demandé de tels parents. Mais maintenant que vous êtes adulte, vous pouvez vous en écarter autant de fois que vous le souhaitez.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Allo...
J'en profite pour écrire, je suis sur un ordinateur en ce moment, ce qui change de mon habitude de toujours écrire sur mon cellulaire depuis quelques mois. Je viens de posté sur mon mur de Facebook l'annonce du décès de mon grand-papa.
Je l'ai vu vendredi dernier, ça m'a fait un choc un peu...
Je voulais écrire quelque chose en sa mémoire. J'ai pu m'exprimer un peu!
Je reviens de ma fin de semaine chez ma cousine!
J'ai bien fait de lui demander. Ça m'a fait un bien fou d'être avec ma famille et de m'occuper!
C'est elle qui a trois enfants. On est allé aux pommes samedi matin, on a diné dans un petit pub à côté du verger ou ils servaient des bons black velvet!! J'ai pu relaxer, j'ai pu juste être avec mes proches...
Pour souper, je suis allée voir ma grand-maman...
Elle se force tellement pour ne pas pleurer... Elle ne veut pas être une veuve braillarde qu'elle dit...
Moi je ne trouve pas ça super normal de ne pas pleurer. Mais je sentais qu'elle ne voulait tellement pas aller là que j'ai évité mes sentiments x 1000... Encore une fois, je ne sentais pas trop qu'elle pouvait me recevoir. C'est drôle comment j'arrive à me couper de tout, juste en cessant de respirer normalement... Je pense que j'aurais aimé, avoir ma place à quelque part pour exprimer ma tristesse... Avec ma cousine c'était correct. Au moins, on dirait qu'on est sur la même longueur d'onde, donc c'est pour ça que ça l'a fait autant de bien d'aller chez elle. Je suis contente de trouver du réconfort à quelque part... Et de me sentir utile en même temps. Sa plus vieille a 4 ans. Elle semble un peu en réaction, peut-être de la perte de son Pépé. Elle a conscience de son décès, les plus petits n'ont pas vraiment conscience même si je pense qu'ils le sentent quand même. Solène m'a testé à quelques reprises en ayant des comportements qu'elle disait pouvoir faire, que sa mère la laissait, mais dont je sais très bien qu'elle n'avait pas le droit. Du genre de vouloir couper sa pomme avec un couteau coupant et de monter les escaliers à 4 pattes de manière peu prudente. J'ai réagi avec beaucoup de calme mais beaucoup de fermeté quand même. Elle s'est choquée après moi aux deux reprises... Mais solidement. Elle criait de rage et allait dans un petit coin en me disant de m'en aller. C'est drôle comment devant un enfant, je ne me sens pas abandonnée comme je peux me sentir dans les relations normalement... je sentais qu'elle avait le droit. Je validais ses émotions en lui faisant le reflet qu'elle était très en colère parce que je lui avais dit non. Elle acquiesçait... puis je lui disais qu'elle pouvait rester dans son petit coin, je lui laissais de l'espace pour qu'elle puisse revenir nous voir quand elle se sentirait moins fâchée... Que c'était correct...
Et je la laissais, très calme, sereine avec mon intervention...
Ça me fait du bien d'agir comme ça. Je sais que c'est bien. Je sais que j'arrive à réagir différemment que mes parents ont réagi avec moi... Le genre de mes parents aurait été de me chicaner parce que j'étais fâchée... Et de me faire sentir coupable d'arrêter de leur donner de l'amour... en exprimant mes émotions... Et ils seraient restés trop proche de moi, ne me laissant pas d'espace pour rien ressentir... Ils auraient crié... Ils m'auraient fait culpabiliser... En ne me rassurant pas... En ne me validant pas... Je dis ils, mais c'était plutôt ma mère qui réagissait ainsi.
La petite revenait au bout de 2 minutes... Elle revenait vers moi, apaisée...
Et j'agissais avec elle avec beaucoup d'assurance... J'étais là, même si elle m'avait testé... Même si elle avait été en colère contre moi...
Ça me fait un bien fou!!
Je me guéris à travers tout ça...
Je me permets de voir qu'il y a une manière de bien agir, que je ne fuckerai pas les enfants des autres... Que je pourrais être une bonne maman le temps venu...
Alors pour ce qui est de mes parents... C'est un peu difficile de mettre mes limites...
Ma grand-mère m'a parlé du mouvement me too hier soir... Elle disait que les gens qui témoignaient d'une agression sexuelle des années après l'avoir vécue étaient des pas d'allure... Qu'ils faisaient ça juste pour l'argent ou pour paraître pour des martyrs... Elle disait que même si elle avait été agressée... Elle n'en parlerait à personne, par fierté ou par orgueil... C'est un peu difficile d'exister dans cette famille... Je ne sais pas si elle sait que je doute par rapport à mon père, je ne sais pas pourquoi elle m'a dit tout ça... Peut-être qu'elle le sent... Peut-être qu'elle a vu des choses... Je ne sais vraiment pas... Tout ce que je sais c'est que ça ne vient pas de nulle part tout mon ressenti... Ça provient de loin, c'est inter-générationnel... C'est du paraître... Pour moi, le paraître, c'est RIEN! Pas important du tout!!
En même temps, sans cette famille, c'est comme si je n'avais plus rien...
C'est difficile de mettre des distances quand la famille vit un deuil, une épreuve...
C'est un moment ou ça paraîtrait... Les gens se questionneraient sur le pourquoi qu'il y a un froid entre nous... C'est comme pas le moment... En fait, il y aura tout le temps quelque chose. Je vis trop de culpabilité, en avance, parce que je sais comment les gens vont réagir... Je sais que je serai jugée... Je sais qu'on ne comprendra pas... Après tout ce qu'on a fait pour moi (c'est en plein ce que les gens penseraient...)
J'essaie juste de me tenir loin... De rester avec des personnes qui me font du bien.
Mon amie qui était en Tanzanie est revenue aujourd'hui, ma soeur revient demain, j'ai mon équipe de soccer avec qui je vais jouer ma finale de championnat demain... J'ai des intervenants, ma psychologue... Je dois juste miser plus sur le bon monde qui me fait du bien...
Aujourd'hui, j'ai fait du bénévolat pour ma cousine en maquillant des enfants lors d'un événement de campagne de financement.
J'ai beaucoup aimé... J'ai fait de beaux dessins... Mario Bross, Yoshi, un transformer... plein de trucs. Je me suis beaucoup amusée.
J'ai reçu de beaux compliments.
Puis je suis de retour chez moi.
Je vais prendre ça relaxe et écouter mon émission de danse!
J'en profite pour écrire, je suis sur un ordinateur en ce moment, ce qui change de mon habitude de toujours écrire sur mon cellulaire depuis quelques mois. Je viens de posté sur mon mur de Facebook l'annonce du décès de mon grand-papa.
Je l'ai vu vendredi dernier, ça m'a fait un choc un peu...
Je voulais écrire quelque chose en sa mémoire. J'ai pu m'exprimer un peu!
Je reviens de ma fin de semaine chez ma cousine!
J'ai bien fait de lui demander. Ça m'a fait un bien fou d'être avec ma famille et de m'occuper!
C'est elle qui a trois enfants. On est allé aux pommes samedi matin, on a diné dans un petit pub à côté du verger ou ils servaient des bons black velvet!! J'ai pu relaxer, j'ai pu juste être avec mes proches...
Pour souper, je suis allée voir ma grand-maman...
Elle se force tellement pour ne pas pleurer... Elle ne veut pas être une veuve braillarde qu'elle dit...
Moi je ne trouve pas ça super normal de ne pas pleurer. Mais je sentais qu'elle ne voulait tellement pas aller là que j'ai évité mes sentiments x 1000... Encore une fois, je ne sentais pas trop qu'elle pouvait me recevoir. C'est drôle comment j'arrive à me couper de tout, juste en cessant de respirer normalement... Je pense que j'aurais aimé, avoir ma place à quelque part pour exprimer ma tristesse... Avec ma cousine c'était correct. Au moins, on dirait qu'on est sur la même longueur d'onde, donc c'est pour ça que ça l'a fait autant de bien d'aller chez elle. Je suis contente de trouver du réconfort à quelque part... Et de me sentir utile en même temps. Sa plus vieille a 4 ans. Elle semble un peu en réaction, peut-être de la perte de son Pépé. Elle a conscience de son décès, les plus petits n'ont pas vraiment conscience même si je pense qu'ils le sentent quand même. Solène m'a testé à quelques reprises en ayant des comportements qu'elle disait pouvoir faire, que sa mère la laissait, mais dont je sais très bien qu'elle n'avait pas le droit. Du genre de vouloir couper sa pomme avec un couteau coupant et de monter les escaliers à 4 pattes de manière peu prudente. J'ai réagi avec beaucoup de calme mais beaucoup de fermeté quand même. Elle s'est choquée après moi aux deux reprises... Mais solidement. Elle criait de rage et allait dans un petit coin en me disant de m'en aller. C'est drôle comment devant un enfant, je ne me sens pas abandonnée comme je peux me sentir dans les relations normalement... je sentais qu'elle avait le droit. Je validais ses émotions en lui faisant le reflet qu'elle était très en colère parce que je lui avais dit non. Elle acquiesçait... puis je lui disais qu'elle pouvait rester dans son petit coin, je lui laissais de l'espace pour qu'elle puisse revenir nous voir quand elle se sentirait moins fâchée... Que c'était correct...
Et je la laissais, très calme, sereine avec mon intervention...
Ça me fait du bien d'agir comme ça. Je sais que c'est bien. Je sais que j'arrive à réagir différemment que mes parents ont réagi avec moi... Le genre de mes parents aurait été de me chicaner parce que j'étais fâchée... Et de me faire sentir coupable d'arrêter de leur donner de l'amour... en exprimant mes émotions... Et ils seraient restés trop proche de moi, ne me laissant pas d'espace pour rien ressentir... Ils auraient crié... Ils m'auraient fait culpabiliser... En ne me rassurant pas... En ne me validant pas... Je dis ils, mais c'était plutôt ma mère qui réagissait ainsi.
La petite revenait au bout de 2 minutes... Elle revenait vers moi, apaisée...
Et j'agissais avec elle avec beaucoup d'assurance... J'étais là, même si elle m'avait testé... Même si elle avait été en colère contre moi...
Ça me fait un bien fou!!
Je me guéris à travers tout ça...
Je me permets de voir qu'il y a une manière de bien agir, que je ne fuckerai pas les enfants des autres... Que je pourrais être une bonne maman le temps venu...
Alors pour ce qui est de mes parents... C'est un peu difficile de mettre mes limites...
Ma grand-mère m'a parlé du mouvement me too hier soir... Elle disait que les gens qui témoignaient d'une agression sexuelle des années après l'avoir vécue étaient des pas d'allure... Qu'ils faisaient ça juste pour l'argent ou pour paraître pour des martyrs... Elle disait que même si elle avait été agressée... Elle n'en parlerait à personne, par fierté ou par orgueil... C'est un peu difficile d'exister dans cette famille... Je ne sais pas si elle sait que je doute par rapport à mon père, je ne sais pas pourquoi elle m'a dit tout ça... Peut-être qu'elle le sent... Peut-être qu'elle a vu des choses... Je ne sais vraiment pas... Tout ce que je sais c'est que ça ne vient pas de nulle part tout mon ressenti... Ça provient de loin, c'est inter-générationnel... C'est du paraître... Pour moi, le paraître, c'est RIEN! Pas important du tout!!
En même temps, sans cette famille, c'est comme si je n'avais plus rien...
C'est difficile de mettre des distances quand la famille vit un deuil, une épreuve...
C'est un moment ou ça paraîtrait... Les gens se questionneraient sur le pourquoi qu'il y a un froid entre nous... C'est comme pas le moment... En fait, il y aura tout le temps quelque chose. Je vis trop de culpabilité, en avance, parce que je sais comment les gens vont réagir... Je sais que je serai jugée... Je sais qu'on ne comprendra pas... Après tout ce qu'on a fait pour moi (c'est en plein ce que les gens penseraient...)
J'essaie juste de me tenir loin... De rester avec des personnes qui me font du bien.
Mon amie qui était en Tanzanie est revenue aujourd'hui, ma soeur revient demain, j'ai mon équipe de soccer avec qui je vais jouer ma finale de championnat demain... J'ai des intervenants, ma psychologue... Je dois juste miser plus sur le bon monde qui me fait du bien...
Aujourd'hui, j'ai fait du bénévolat pour ma cousine en maquillant des enfants lors d'un événement de campagne de financement.
J'ai beaucoup aimé... J'ai fait de beaux dessins... Mario Bross, Yoshi, un transformer... plein de trucs. Je me suis beaucoup amusée.
J'ai reçu de beaux compliments.
Puis je suis de retour chez moi.
Je vais prendre ça relaxe et écouter mon émission de danse!
Re: Mon baluchon
Je viens réécrire parce que mon esprit ne cesse de cogiter... je sors de la douche... moment dans lequel.le cerveau peut se faire aller à 100 mph! C'est tranquille... alors pour combler le vide, la pensée s'active.
Je repensais à ma grand-mère...
Au fait que c'était une drôle de coincidence pareille qu'elle me parle d'abus sexuel et de comment elle jugeait ceux qui finissaient par dévoiler leurs abus des années plus tard... elle disait ne pas comprendre... que ce qui est tû devrait l'être à jamais pour ne pas faire de vague... me disait-elle qu'elle ne voulait pas qu'il y ait de vague dans notre famille... c'est pour ça que je me questionne à savoir si elle sair quelque chose... depuis quelques semaines, mes questionnements sont de plus en plus grands... on dirait queje me sentais prête à aller de l'avant possiblement... même si ça veut dire que poser des gestes par rapport à tout ce qui est si flou pour moi, mais qui ne l'est pas tant que ça en même temps...
Alors la question de: est-ce qu'elle le sait... et sinon, pourquoi cette synchronisation qui me dit que "je n'ai pas le droit"... je serais une de ces femmes du mouvement me too...
Il n'y a rien qui arrive pour rien... ok...
Mais qu'est-ce qu'il faut que je comprenne... ??
J'ai une scène qui me revenait quand j'étais sous la douche... c'est Noël, on est en 2010-2011 sûrement... il y a de la tension chez moi... entre ma mère et moi... en fait, ma mère me fait encore payer le fait que j'ai vécu une grosse situation d'inadaptation à la fin de mon secondaire, qui l'a rendu malade... ça fait 4-5 ans de tout ça, mais elle est encore méchante avec moi... un peu par en-dessous...
On reçoit à notre habitude mon oncle et ma tante maternelle, comme à chaque Noël... mais mes grands-parents sont là...
Il y a des verres et des coupes sur la table... on mange une fondue ou une raclette donc il y a beaucoup de va et vient sur la table... ma mère est assise au bout de la table et je suis à côté d'elle sur le coin. En voulant prendre quelque chose sur la table, j'accroche le verre d'eau à ma mère... je vois qu'il va tomber alors je tente de le rattraper mais sans succès. Le verre renverse et l'eau tombe sur la table et au sol...
Ma mère est en furie et elle se lève en deux quarts de seconde, avant même que j'aille le temps de réagir et elle dit avec beaucoup d'intensité... "c'est ça, tu ne te lèveras pas pour aller chercher un linge" puis elle acourt vers la cuisine et revient avec un linge à vaisselle... elle se dépêche d'essuyer le dégât... elle fait ça avant même que je puisse avoir la possibilité de vouloir réparer mon geste, qui n'était qu'un accident... alors devant sa réaction, et du fait que c'était tout le temps comme ça... que je me faisais toujours un peu mal-mener mais d'une manière un peu sournoise... où les gens pouvaient croire que j'étais vraiment la méchante, parce que c'était le paysage que ma mère peignait pour faire dont pitié...
À cette situation du verre d'eau... c'était comme trop...
Je me suis mise à pleurer et je suis allée m'enfermer dans les toilettes pour pleurer... tout le monde avait vu la scène, on était au souper de Noël... personne n'avait eu le courage de rien répondre... c'était la violence silencieuse que je vivais... personne ne me protegeait ou a voulu me sortir de là même.s'ils savaient... ils ne voulaient pas voir, pas faire de vague à Noël...
Mais ma grand-mère était venue cogner à ma porte cette fois... j'avais ouvert... elle m'avait dit d'être une grande fille, de sécher mes pleurs et de revenir à la table, comme si de rien était... puis de m'excuser pour avoir fait un dégât... comme si j'étais la provocatrice... et c'est ce que j'avais fait... mais au fond de moi, ça voulait juste exploser... tout le monde avait vu... et j'avais quoi, 18-20 ans... j'étais vieille... mais en tout cas!
C'étais peut-être un peu avant en fait...
Je ne sais plus trop...
Ça me fait aussi penser à un autre genre de situation qui arrive tout le temps... quand il se passe quelque chose d'heureux ou de malheureux... quand il faut dire merci, s'excuser ou je ne sais pas trop, il faut tout le.temps que ma mère s'en mêle et sérieusement, c'est quelque chose qui m'énerve... par exemple, c'est la fête a ma grand-mère , on a reçu un cadeau, quelqu'un est décédé... ma mère ne nous laisse jamais faire les choses par nous-même et elle.est tout le temps d'avant-garde en nous disant quoi faire avant même qu'on aille.la.chance de le faire par nous-même... combien de fois que j'entends: "appelle ta grand-mère pour tel truc", "remercie telle personne...", etc..
C'est comme si je ne pouvais jamais faire quelque chose de bien sans qu'elle se donne inconaciemment le mérite... comme si on n'avait pas l'autonomie de le faire... ça m'a tout le temps dérangé mais c'est tellement difficile de s'affirmer sans avoir le sentiment d'être mauvaise, une moins que rien ou je ne sais trop quoi...
Je n'avais pas assez de sécurité intérieure pour faire face à rien... pour savoir que je pouvais agir et réagir sans avoir l'impression de tout perdre... parce que TOUT... c'est illusion qu'il n'y a pas de violence dans ma famille et que je n'ai jamais rien vécu de traumatique parce que je suis parfaite... dans les sports, à l'école, dans mes implications, au travail... etc. Je sais faire... mais je survie... c'est pour ça que je suis tant détruite par en-dedans... c'est pour ça que j'ai développé des troubles de santé mentale... pour m'exprimer comme je le pouvais...
Et je fais encore ce que je peux...
C'est juste que c'est compliqué... parce qu'au fond, j'ai l'impression que je vais faire du mal, que c'est encore moi la méchante... que je vais détruire les autres... j'ai peur en fait... j'ai peur d'avoir mal... que ce n'est pas le bon moment... je ne veux pas faire mourir ma grand-mère... je ne vivrait jamais bien avec ça sur la conscience... même si elle n'a rien fait pour m'aider en tant que tel...
Je repensais à ma grand-mère...
Au fait que c'était une drôle de coincidence pareille qu'elle me parle d'abus sexuel et de comment elle jugeait ceux qui finissaient par dévoiler leurs abus des années plus tard... elle disait ne pas comprendre... que ce qui est tû devrait l'être à jamais pour ne pas faire de vague... me disait-elle qu'elle ne voulait pas qu'il y ait de vague dans notre famille... c'est pour ça que je me questionne à savoir si elle sair quelque chose... depuis quelques semaines, mes questionnements sont de plus en plus grands... on dirait queje me sentais prête à aller de l'avant possiblement... même si ça veut dire que poser des gestes par rapport à tout ce qui est si flou pour moi, mais qui ne l'est pas tant que ça en même temps...
Alors la question de: est-ce qu'elle le sait... et sinon, pourquoi cette synchronisation qui me dit que "je n'ai pas le droit"... je serais une de ces femmes du mouvement me too...
Il n'y a rien qui arrive pour rien... ok...
Mais qu'est-ce qu'il faut que je comprenne... ??
J'ai une scène qui me revenait quand j'étais sous la douche... c'est Noël, on est en 2010-2011 sûrement... il y a de la tension chez moi... entre ma mère et moi... en fait, ma mère me fait encore payer le fait que j'ai vécu une grosse situation d'inadaptation à la fin de mon secondaire, qui l'a rendu malade... ça fait 4-5 ans de tout ça, mais elle est encore méchante avec moi... un peu par en-dessous...
On reçoit à notre habitude mon oncle et ma tante maternelle, comme à chaque Noël... mais mes grands-parents sont là...
Il y a des verres et des coupes sur la table... on mange une fondue ou une raclette donc il y a beaucoup de va et vient sur la table... ma mère est assise au bout de la table et je suis à côté d'elle sur le coin. En voulant prendre quelque chose sur la table, j'accroche le verre d'eau à ma mère... je vois qu'il va tomber alors je tente de le rattraper mais sans succès. Le verre renverse et l'eau tombe sur la table et au sol...
Ma mère est en furie et elle se lève en deux quarts de seconde, avant même que j'aille le temps de réagir et elle dit avec beaucoup d'intensité... "c'est ça, tu ne te lèveras pas pour aller chercher un linge" puis elle acourt vers la cuisine et revient avec un linge à vaisselle... elle se dépêche d'essuyer le dégât... elle fait ça avant même que je puisse avoir la possibilité de vouloir réparer mon geste, qui n'était qu'un accident... alors devant sa réaction, et du fait que c'était tout le temps comme ça... que je me faisais toujours un peu mal-mener mais d'une manière un peu sournoise... où les gens pouvaient croire que j'étais vraiment la méchante, parce que c'était le paysage que ma mère peignait pour faire dont pitié...
À cette situation du verre d'eau... c'était comme trop...
Je me suis mise à pleurer et je suis allée m'enfermer dans les toilettes pour pleurer... tout le monde avait vu la scène, on était au souper de Noël... personne n'avait eu le courage de rien répondre... c'était la violence silencieuse que je vivais... personne ne me protegeait ou a voulu me sortir de là même.s'ils savaient... ils ne voulaient pas voir, pas faire de vague à Noël...
Mais ma grand-mère était venue cogner à ma porte cette fois... j'avais ouvert... elle m'avait dit d'être une grande fille, de sécher mes pleurs et de revenir à la table, comme si de rien était... puis de m'excuser pour avoir fait un dégât... comme si j'étais la provocatrice... et c'est ce que j'avais fait... mais au fond de moi, ça voulait juste exploser... tout le monde avait vu... et j'avais quoi, 18-20 ans... j'étais vieille... mais en tout cas!
C'étais peut-être un peu avant en fait...
Je ne sais plus trop...
Ça me fait aussi penser à un autre genre de situation qui arrive tout le temps... quand il se passe quelque chose d'heureux ou de malheureux... quand il faut dire merci, s'excuser ou je ne sais pas trop, il faut tout le.temps que ma mère s'en mêle et sérieusement, c'est quelque chose qui m'énerve... par exemple, c'est la fête a ma grand-mère , on a reçu un cadeau, quelqu'un est décédé... ma mère ne nous laisse jamais faire les choses par nous-même et elle.est tout le temps d'avant-garde en nous disant quoi faire avant même qu'on aille.la.chance de le faire par nous-même... combien de fois que j'entends: "appelle ta grand-mère pour tel truc", "remercie telle personne...", etc..
C'est comme si je ne pouvais jamais faire quelque chose de bien sans qu'elle se donne inconaciemment le mérite... comme si on n'avait pas l'autonomie de le faire... ça m'a tout le temps dérangé mais c'est tellement difficile de s'affirmer sans avoir le sentiment d'être mauvaise, une moins que rien ou je ne sais trop quoi...
Je n'avais pas assez de sécurité intérieure pour faire face à rien... pour savoir que je pouvais agir et réagir sans avoir l'impression de tout perdre... parce que TOUT... c'est illusion qu'il n'y a pas de violence dans ma famille et que je n'ai jamais rien vécu de traumatique parce que je suis parfaite... dans les sports, à l'école, dans mes implications, au travail... etc. Je sais faire... mais je survie... c'est pour ça que je suis tant détruite par en-dedans... c'est pour ça que j'ai développé des troubles de santé mentale... pour m'exprimer comme je le pouvais...
Et je fais encore ce que je peux...
C'est juste que c'est compliqué... parce qu'au fond, j'ai l'impression que je vais faire du mal, que c'est encore moi la méchante... que je vais détruire les autres... j'ai peur en fait... j'ai peur d'avoir mal... que ce n'est pas le bon moment... je ne veux pas faire mourir ma grand-mère... je ne vivrait jamais bien avec ça sur la conscience... même si elle n'a rien fait pour m'aider en tant que tel...
Re: Mon baluchon
Puis je repense à mon oncle et ma tante du côté de ma mère qui étaient proches de la famille quand même...
Quand je suis tombée malade, ou du moins que j'ai eu mon diagnostic... ils ont voulu payer ma thérapie dabs un centre spécialisé en trouble de la personnalité... ils m'ont payé la psychologue pendant un an... c'est ma mère qui gérait les sous... elle ne me donnait jamais les sous par mon compte de banque avant que j'arrive avec un reçu... je pense qu'elle etait jalouse un peu qu'on m'aide et que l'on ne l'aide pas elle... elle gérait tout ça comme si j'étais une profiteuse et que j'allais demander de l'argent et la voler... comme si je prendrais l'argent sans être réellement aller chez ma psy... en même temps, ça laissait un pouvoir à mes parents... si je prenais mes distances, je n'avais plus de sous pour payer ma thérapie... ce qui est encore le cas...
Mais bon...
En même temps, je me demande si mon oncle et ma tante ont voulu se faire un cas de bonne conscience... m'aider parce qu'ils ne m'avaient pas aidé quand ça aurait été le temps de réellement me protéger...
Je les ai beaucoup remercié quand même d'avoir fait ça pour moi!
Quand je suis tombée malade, ou du moins que j'ai eu mon diagnostic... ils ont voulu payer ma thérapie dabs un centre spécialisé en trouble de la personnalité... ils m'ont payé la psychologue pendant un an... c'est ma mère qui gérait les sous... elle ne me donnait jamais les sous par mon compte de banque avant que j'arrive avec un reçu... je pense qu'elle etait jalouse un peu qu'on m'aide et que l'on ne l'aide pas elle... elle gérait tout ça comme si j'étais une profiteuse et que j'allais demander de l'argent et la voler... comme si je prendrais l'argent sans être réellement aller chez ma psy... en même temps, ça laissait un pouvoir à mes parents... si je prenais mes distances, je n'avais plus de sous pour payer ma thérapie... ce qui est encore le cas...
Mais bon...
En même temps, je me demande si mon oncle et ma tante ont voulu se faire un cas de bonne conscience... m'aider parce qu'ils ne m'avaient pas aidé quand ça aurait été le temps de réellement me protéger...
Je les ai beaucoup remercié quand même d'avoir fait ça pour moi!
Re: Mon baluchon
Et je relis tout ça...
Comme si ça ne m'appartenait pas...
Comme si je parlais de la voisine...
Je sais tout ça, sans avoir l'impression que c'est moi...
J'ai envie de fuir à toutes jambes...
Je dois avoir des bénéfices secondaires aussi...
Mais cette merde, c'est tout ce que je connais...
Je commence à apprendre à me connaître, à voir que j'ai une valeur... que je compte aussi... que j'ai le droit de dire non... que je ne veux plus qu'on abuse de moi...
Mais je dissocie...
C'est comme si c'était trop gros, que ça faisait trop mal...
La petite fille en moi a besoin de savoir sur qui compter... a besoin de savoir qu'elle n'est pas seule... que je ne vais pas être complètement détruite, ne plus exister si jamais je n'ai plus de parents... j'ai besoin de savoir que je suis assez forte pour ne pas en mourir...
Comme le bébé que j'étais dans mon incubateur à la naissance...
Comme si ça ne m'appartenait pas...
Comme si je parlais de la voisine...
Je sais tout ça, sans avoir l'impression que c'est moi...
J'ai envie de fuir à toutes jambes...
Je dois avoir des bénéfices secondaires aussi...
Mais cette merde, c'est tout ce que je connais...
Je commence à apprendre à me connaître, à voir que j'ai une valeur... que je compte aussi... que j'ai le droit de dire non... que je ne veux plus qu'on abuse de moi...
Mais je dissocie...
C'est comme si c'était trop gros, que ça faisait trop mal...
La petite fille en moi a besoin de savoir sur qui compter... a besoin de savoir qu'elle n'est pas seule... que je ne vais pas être complètement détruite, ne plus exister si jamais je n'ai plus de parents... j'ai besoin de savoir que je suis assez forte pour ne pas en mourir...
Comme le bébé que j'étais dans mon incubateur à la naissance...
Re: Mon baluchon
J'ai bien dormi cette nuit malgré tout ce qui se passe dans ma tête... j'ai vraiment l'impression d'être un hamster dans sa roue... ça se fait aller là... s'en est même épuisant à la longue.
J'ai pu parler de tout ça avec l'intervenante psychosociale ce matin...ma frustration contre ma famille... la culture du viol...
Ça fait peur quand j'y pense...
C'est cette demande indirecte que m'a fait ma grand-mère... de ne jamais dévoiler que j'aille été abusée... peu importe de quel genre d'abus je parle... je sais que j'ai été abusée psychologiquement, j'ai de forts doutes sur les agressions sexuelles... mais je n'arrive pas à en être certaine. En fait, je sais en dedans de moi mais je suis à moitié dans le déni... on dirait que ça fait encore trop mal, que je ne suis pas prête à vraiment m'en convaincre... j'aime encore m'enfuir dans ma tête et me dire que ce n'est pas vrai et que je me raconte des histoires... ça fait tellement moins mal comme ça... quand je retourne tout contre moi, quand c'est moi le problème... j'ai du pouvoir sur moi... je peux me punir si je veux... je n'ai aucun pouvoir sur les autres...
La réalité semble moins douloureuse comme ça...
Je me bats corps et âme depuis des années... depuis que j'ai eu mes flashs... contre cette idée obscure...
Depuis que je suis diagnostiqué tpl...
Je me demande parfois si je ne suis pas en syndrôme post traumatique plus que d'autres choses parfois... parce que ce n'est pas parce que j'ai un trouble de l'attachement à la base que je me devais développer un tpl même si je sais que c'est un peu une question d'évolution de la problématique...
Bref...
Un autre exemple quotidien que ma mère... c'est un peu du n'importe quoi. En faisant mon tableau pour le mois d'octobre, il me fallait inscrire la date où on fêterait ma mère... sa fête est à la mi-octobre. Alors je la texte pour lui demander quand est-ce qu'on se ferait un souper de famille... (incapable de prendre mes distances... ohlala!) Elle me répond de demander à mon père... qu'il veut qu'il s'occupe de son souper d'anniversaire... ok...
Mais pour vrai, les funerailles de son père sont 4 jours avant la fête à ma mère... a-t-il vraiment la tête à ça... j'ai dit à ma mère que je pensais que mon père avait déjà son lot d'organisation... elle me dit qu'elle ne veut pas s'en mêler parce que c'est sa fête...
Je lui ai donc répondu que ma soeur et moi pourrions nous en occuper mais qu'on ne connaissait pas leurs disponibilités... on dirait qu'elle se fout complètement des autres... c'est son petit.nombril en premier....mais moi si j'ai le malheur de vouloir penser à moi en premier, c'est la fin du monde... elle pourrait faire une adulte d'elle-même et organiser sa date de fête pour une fois... il me semble que ce n'est pas difficile selon les circonstances... et moi je reste à son service dans la peur de me sentir abandonnée... ça ne fait tellement pas de sens...
J'ai pu parler de tout ça avec l'intervenante psychosociale ce matin...ma frustration contre ma famille... la culture du viol...
Ça fait peur quand j'y pense...
C'est cette demande indirecte que m'a fait ma grand-mère... de ne jamais dévoiler que j'aille été abusée... peu importe de quel genre d'abus je parle... je sais que j'ai été abusée psychologiquement, j'ai de forts doutes sur les agressions sexuelles... mais je n'arrive pas à en être certaine. En fait, je sais en dedans de moi mais je suis à moitié dans le déni... on dirait que ça fait encore trop mal, que je ne suis pas prête à vraiment m'en convaincre... j'aime encore m'enfuir dans ma tête et me dire que ce n'est pas vrai et que je me raconte des histoires... ça fait tellement moins mal comme ça... quand je retourne tout contre moi, quand c'est moi le problème... j'ai du pouvoir sur moi... je peux me punir si je veux... je n'ai aucun pouvoir sur les autres...
La réalité semble moins douloureuse comme ça...
Je me bats corps et âme depuis des années... depuis que j'ai eu mes flashs... contre cette idée obscure...
Depuis que je suis diagnostiqué tpl...
Je me demande parfois si je ne suis pas en syndrôme post traumatique plus que d'autres choses parfois... parce que ce n'est pas parce que j'ai un trouble de l'attachement à la base que je me devais développer un tpl même si je sais que c'est un peu une question d'évolution de la problématique...
Bref...
Un autre exemple quotidien que ma mère... c'est un peu du n'importe quoi. En faisant mon tableau pour le mois d'octobre, il me fallait inscrire la date où on fêterait ma mère... sa fête est à la mi-octobre. Alors je la texte pour lui demander quand est-ce qu'on se ferait un souper de famille... (incapable de prendre mes distances... ohlala!) Elle me répond de demander à mon père... qu'il veut qu'il s'occupe de son souper d'anniversaire... ok...
Mais pour vrai, les funerailles de son père sont 4 jours avant la fête à ma mère... a-t-il vraiment la tête à ça... j'ai dit à ma mère que je pensais que mon père avait déjà son lot d'organisation... elle me dit qu'elle ne veut pas s'en mêler parce que c'est sa fête...
Je lui ai donc répondu que ma soeur et moi pourrions nous en occuper mais qu'on ne connaissait pas leurs disponibilités... on dirait qu'elle se fout complètement des autres... c'est son petit.nombril en premier....mais moi si j'ai le malheur de vouloir penser à moi en premier, c'est la fin du monde... elle pourrait faire une adulte d'elle-même et organiser sa date de fête pour une fois... il me semble que ce n'est pas difficile selon les circonstances... et moi je reste à son service dans la peur de me sentir abandonnée... ça ne fait tellement pas de sens...
Re: Mon baluchon
Bonne nouvelle!!
Ma soeur est revenue, et imaginez-vous donc que..!!!
On gagné notre finale de soccer hier!
On a gagné 6 à 1!! Woupwoup!!
On est tellement une belle équipe!!
Il faisait très froid par exemple!
On avait de la vapeur qui s'évacuait de tout notre corps... surtout par le dessus de la tête. Il ne fallait pas changer parce qu'on était fatiguée sur le jeu mais plus pour que les filles sur le banc n'aient pas le temps de congeler sur place... combines, manteau, gants, alouette!!
On a pris de belles photos d'équipe en plus!!
De beaux souvenirs!
Là je suis dans le bus en train de me rendre au centre d'achat pour aller acheter une petite robe noire pour les funerailles à mon grand-père.
J'ai fait mon bénévolat ce matin avec les bébés.
J'ai reçu un message de la secrétaire à ma psychiatre... elle retarde mon rendez-vous d'une semaine... ça ne fait pas trop mon affaire puisque je pouvais la voir le lundi après les funérailles à mon grand-père et ça me rassurait... j'aurais pu parler de mon examen gynécologique avec elle avant d'avoir mon rv dans une clinique... je ne savais pas si j'allais y aller... je voulais d'abord voir ça avec elle... qu'on parle des effets que ça aurait pu avoir sur moi et tout...
Je ne sais pas si je peux lui faire une demande adéquate pour ne pas retarder mon rv ou s'il faut juste que je fasse une grande fille de moi-même et me dire que je vais passer au travers peu importe...
Bref!!
Ma soeur est revenue, et imaginez-vous donc que..!!!
On gagné notre finale de soccer hier!
On a gagné 6 à 1!! Woupwoup!!
On est tellement une belle équipe!!
Il faisait très froid par exemple!
On avait de la vapeur qui s'évacuait de tout notre corps... surtout par le dessus de la tête. Il ne fallait pas changer parce qu'on était fatiguée sur le jeu mais plus pour que les filles sur le banc n'aient pas le temps de congeler sur place... combines, manteau, gants, alouette!!
On a pris de belles photos d'équipe en plus!!
De beaux souvenirs!
Là je suis dans le bus en train de me rendre au centre d'achat pour aller acheter une petite robe noire pour les funerailles à mon grand-père.
J'ai fait mon bénévolat ce matin avec les bébés.
J'ai reçu un message de la secrétaire à ma psychiatre... elle retarde mon rendez-vous d'une semaine... ça ne fait pas trop mon affaire puisque je pouvais la voir le lundi après les funérailles à mon grand-père et ça me rassurait... j'aurais pu parler de mon examen gynécologique avec elle avant d'avoir mon rv dans une clinique... je ne savais pas si j'allais y aller... je voulais d'abord voir ça avec elle... qu'on parle des effets que ça aurait pu avoir sur moi et tout...
Je ne sais pas si je peux lui faire une demande adéquate pour ne pas retarder mon rv ou s'il faut juste que je fasse une grande fille de moi-même et me dire que je vais passer au travers peu importe...
Bref!!
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