Bonjour!
Je suis un peu en remise en question.
Je sens beaucoup d'équilibre dans ma vie, et encore là, ma remise en question n'est pas vraiment stressante pourl'instant, mais je crois qu'elle est quand même nécessaire!
2 mois plus tard, alors que je ne m'attendais vraiment pas à ça...j'ai reçu un courriel de la Commission scolaire Crie pour me dire qu'ils avaient retenu ma candidature à Chisa pour le poste d'agente en réadaptation (poste directement en lien avec mon domaine d'étude). Ils veulent me passer en entrevue... vu que ça avait pris autant de temps que ça, je croyais qu'ils avaient simplement rejeté ma candidature...
Puis moi, de mon côté, j'ai remonté la pente au travail, je me suis mise à faire des plans d'intervention avec mes intervenantes pour arriver à être capable de déménager au mois de juillet en n'ayant que ma psychologue en suivi... comme, je trouve que j'ai enfin atteint un équilibre dans ma vie, à me sentir bien... même si je sais que rien n'est parfait.
Dans ma vie professionnelle, ça va beaucoup mieux qu'au mois de septembre, où j'avais eu ma rencontre de probation... et qu'on me l'avait prolongé...
À ce moment-là, je venais de passer une periode de crise assez intense. Je ne me sentais pas solide, et je sentais qu'on allait me rejeter imminemment... et que j'allais me retrouver sans emploi. Je me sentais aussi rejetée par mon amie Cath et toute sa famille, y compris la fin de mon rôle de marraine. Je sentais que plus rien ne me retenait ici, et que de partir dans le Nord, c'était peut-être la meilleure manière de survivre à tout ça... parce que j'ai plein d'amis là-bas, parce que j'avais le feeling que j'avais besoin d'être entourrée, faire parti d'une communauté... et l'idée d'être à Chisa était vraiment interessante... avoir mon logement... partir loin... ne plus être proche de ce qui m'alimentait négativement... les intervenants, l'hôpital... on dirait que l'idée d'être loin de tout ça me sécurisait, comme si mon simple bon vouloir n'allait pas être assez... je voyais la proximité des services comme une menace, comme si j'allais succomber à la tentation...
Puis est arrivé mes déceptions, que les emplois sur lesquels j'avais appliqués, ne voulaient pas de moi...
Et je voyais tout en noir... jusqu'à temps que j'ais des petites surprises positives... augmentation de salaire, savoir que mes amis du Nord revenaient l'an prochain dans le coin... Mais je me suis aussi surprise, personnellement... ça fait 3 mois, et en 3 mois, j'ai l'impression d'avoir été capable de me prouver que je pouvais être bien toute seule! La solitude, qui était pour moi insupportable, l'était beaucoup moins... ce feeling d'être en train de grandir.
Je ne sais pas, le départ de ma psychiatre a comme été plus symbolique que ce que j'aurais pensé... c'est comme si cette coupure était un peu celle d'un adolescent qui allait vers l'extérieur de son cercle familial... qui se permettait de ne plus dependre de ses parents... qui prenait son envol. Et ce sentiment de libération que j'ai ressenti... il est resté pendant tout ce temps là. On dirait que c'est à partir de là que les changements se sont opérés, comme si je renonçais à la prise en charge, que j'avais tourner une page de mon histoire et que je me permettais d'aller de l'avant. Et je teste encore le tout, je l'expérimente et c'est positif...
Alors ce que je comprends, c'est que j'intègre vraiment plusieurs choses, que je connaissais théoriquement, mais que je ne me permettais pas de vivre... et je sais que peu importe où je vais me trouver, si je suis bien, seule avec moi-même ici, je le serai n'importe où...
Rester ici, vivre mes suivis jusqu'à la fin, prendre confiance en moi... déménager en juillet, continuer de travailler là où je suis, continuer d'apprendre mon rôle de coordo avec la gestion des ressources humaines... ça fait du sens pour moi. En même temps, ce n'est pas vrai que tout est blanc... il y a beaucoup de nuances. Je sais qu'en ce moment, ça va bien pour moi... mais qu'à la base, je vivais quand même un conflit de valeur avec mes patronnes et avec l'organisme pour lequel je travaille... et juste hier, j'ai eu une preuve!
Mon animatrice qui est enceinte et qui est retirée du milieu de travail pour sa santé et sa securité, et celle du bébé, vu la covid, m'a fait une demande de prendre sa paye de vacances pendant le temps des fêtes. Elle m'a rempli le formulaire de demande de congé... mais ça l'a fait du chiale avec ma DRH... elle m'a renvoyé 2 fois le formulaire... et finalement, elle me demande de le refaire faire, en disant qu'elle pensait que la signature de l'animatrice n'était pas sa signature...?? Il faut dire que depuis le début, je sens qu'elle met de la pression sur l'employée et qu'elle fait vivre quasi du harcèlement psychologique... mais vraiment par en-dessous. Tout bogue, tout est plus compliqué, alors qu'elle n'a jamais rushé sur aucune demande de congé des autres animateurs ou de mes collègues, surtout qu'on est en télétravail la majorité du temps. Et c'était un peu ce que j'avais ressenti avec moi... rien n'est correct quand tu es dans leur mire de pointe. Et elles font sentir leur résistance, on a l'impression de ne pas être competent ou qu'elles ne nous aiment pas... et qu'elles le font sentir pour qu'on prenne la décision de partir, de démissionner... et je suis contre cette manière de faire les choses... je suis consciente que j'ai été smart pour monter des projets qui allaient augmenter l'ego de mes boss... et qui allaient leur donner un certain standing, les faire bien paraître de diriger le secteur qui entreprend des projets qui prennent une envergure inattendue. Je les ai nourri, comme je nourrissais mes parents, en pondant des réussites et en ayant la certitude que ça pouvait faire changer le vent de bord... mais je sais très bien que je pourrais revenir dans leur mire... et qu'à la limite, on se rapproche aussi de personnalité perverse narcissique... et c'est justement le genre de personne envers qui j'ai envie de m'éloigner...
Et finalement, mes amis du Nord vont sûrement rester une année de plus la-bas... pour pouvoir finir de payer leur maison qu'ils veulent s'acheter près d'ici... et je me rends compte que je ne dois pas prendre mes décisions en fonction de leur lieu de résidence... mais c'est certain que les primes d'éloignement et de rétention sont super intéressante... qu'en allant là bas un an, je m'assure de pouvoir mettre un cash down sur un condo en revenant. Et ça aussi c'est intéressant... mais ça voudrait dire de devoir me trouver un autre emploi en revenant ici... et pour vrai, c'est pas trop quelque chose qui m'enchante de devoir changer autant de fois que ça.
J'ai envie de stabilité...
Et en ce moment, j'ai aussi la chance de prendre une décision éclairée, pas dans l'urgence, ni dans l'impulsivité, et de bien peser les pours et les contres!
Mon baluchon
Re: Mon baluchon
mais je sais très bien que je pourrais revenir dans leur mire... et qu'à la limite, on se rapproche aussi de personnalité perverse narcissique...
*** Chacun d'entre nous peut avoir une " certaine perversité " plus ou moins consciente, et qui nous arrange bien pour se " venger " sur d'autres de ses propres difficultés, asseoir son statut, etc... c'est à l'autre d'être vigilant et ne pas trop en prendre ombrage, si cela ne " le détruit pas ", c'est injuste, mais très humain !
Par contre il y a cette différence en " perversité ponctuelle " classique (!) et perversion. La perversion, c'est vraiment la pathologie, avec tout ce que vous avez déjà subi. Et les symptômes que vous avez pu lire dans les posts.
( Si vous souhaitez que votre petit baluchon reste exempt de mes quelques interventions, Qu'il ne soit " qu'à vous dans le fluide de vos idées, je comprends fort bien, et je peux les effacer une fois que vous les aurez lues )
*** Chacun d'entre nous peut avoir une " certaine perversité " plus ou moins consciente, et qui nous arrange bien pour se " venger " sur d'autres de ses propres difficultés, asseoir son statut, etc... c'est à l'autre d'être vigilant et ne pas trop en prendre ombrage, si cela ne " le détruit pas ", c'est injuste, mais très humain !
Par contre il y a cette différence en " perversité ponctuelle " classique (!) et perversion. La perversion, c'est vraiment la pathologie, avec tout ce que vous avez déjà subi. Et les symptômes que vous avez pu lire dans les posts.
( Si vous souhaitez que votre petit baluchon reste exempt de mes quelques interventions, Qu'il ne soit " qu'à vous dans le fluide de vos idées, je comprends fort bien, et je peux les effacer une fois que vous les aurez lues )
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Bonjour,
Merci encore une fois de me proposer de garder mon baluchon "vierge" de ce qui pourrait me sembler comme une intrusion dans mon petit monde de reflexions.
Mais soyez sans crainte, si jamais je n'étais pas en accord avec vos interventions, ou que je me sentais mal lorsque vous me répondiez, je serais en mesure de vous le dire. Vous savez, en janvier 2021, ça va faire 7 ans que je suis active sur le forum! Quand on regarde ça comme ça, je me rends compte que ça fait longtemps... et que j'ai l'impression d'avoir bâti une relation de confiance avec vous. À chaque année, j'ai toujours envie de vous écrire une carte de Noël et vous l'envoyer outre-mer pour vous remercier de tout le temps que vous prenez... mais je respecte aussi vos limites personnelles parce que vous mentionnez ne pas vouloir de mail! C'est pour ça que je prends souvent le temps de vous remercier!
J'apprécie beaucoup vous lire.
Je considère que mon baluchon est important pour moi. C'est une petite mine d'or qui parle de mon cheminement... je suis partie de loin pour me rendre où je suis! Tout le travail que je fais avec ma thérapeute est payant pour moi, je récolte maintenant le fruit de mes efforts quotidiens. Ça fait du bien. Je sais que vous n'êtes pas ma thérapeute ou mon intervenante, mais vos réponses, les interactions que j'aies avec vous m'ont permis d'avancer aussi, de pousser plus loin mes réflexions, d'avoir un avis extérieur!
Pour ce qui est de ma directrice des ressources humaines, vous savez ce que je pense... c'est qu'il y a une grande blessure derrière le fait qu'elle n'ait pas d'enfants. Je pense ça à cause de la résistance que je sens par rapport au fait que mon employée soit enceinte. Et ma collègue coordonnatrice m'a aussi dit que quand elle a eu ses 2 congés de maternité, elle sentait aussi cette pression là, et surtout celle de ne pas retomber enceinte. Ma DRH a 35 ans. Elle me fait un peu penser à moi... elle trippe sur Disney World, elle a plein de photos de profil avec des enfants (ses neveux et nièces), elle parle souvent de son filleul ou du fait qu'elle garde ses neveux et nièces... elle a travaillé longtemps en camp de jour... mais elle est célibataire et il y a bien des choses que je ne connais pas sur elle. Mais pourquoi est-ce qu'elle réagirait autant pour une chose en particulier... ce sujet semble sensible... elle a même oublié d'envoyer les papiers de mon employée à la CNESST (santé et securité au travail)... j'ai parlé avec mon employé hier vs sa demande de conge et tout... elle m'a dit ça, que la DRH avait oublié et qu'elle n'avait pas reçu de paye depuis septembre... On dirait que ça ossille à l'intérieur de moi entre penser que c'est de la mauvaise foi, ou penser que c'est des actes manqués et que c'est de la colère refoulée ou de l'envie qu'elle vit par rapport aux grossesses des autres. La seule chose, c'est que ce n'est pas de mes affaires... le seul truc que je peux faire, c'est de backer mon employée dans un sens, et lui dire que je ferai les suivis avec ma supérieure.
Merci encore une fois de me proposer de garder mon baluchon "vierge" de ce qui pourrait me sembler comme une intrusion dans mon petit monde de reflexions.
Mais soyez sans crainte, si jamais je n'étais pas en accord avec vos interventions, ou que je me sentais mal lorsque vous me répondiez, je serais en mesure de vous le dire. Vous savez, en janvier 2021, ça va faire 7 ans que je suis active sur le forum! Quand on regarde ça comme ça, je me rends compte que ça fait longtemps... et que j'ai l'impression d'avoir bâti une relation de confiance avec vous. À chaque année, j'ai toujours envie de vous écrire une carte de Noël et vous l'envoyer outre-mer pour vous remercier de tout le temps que vous prenez... mais je respecte aussi vos limites personnelles parce que vous mentionnez ne pas vouloir de mail! C'est pour ça que je prends souvent le temps de vous remercier!
J'apprécie beaucoup vous lire.
Je considère que mon baluchon est important pour moi. C'est une petite mine d'or qui parle de mon cheminement... je suis partie de loin pour me rendre où je suis! Tout le travail que je fais avec ma thérapeute est payant pour moi, je récolte maintenant le fruit de mes efforts quotidiens. Ça fait du bien. Je sais que vous n'êtes pas ma thérapeute ou mon intervenante, mais vos réponses, les interactions que j'aies avec vous m'ont permis d'avancer aussi, de pousser plus loin mes réflexions, d'avoir un avis extérieur!
Pour ce qui est de ma directrice des ressources humaines, vous savez ce que je pense... c'est qu'il y a une grande blessure derrière le fait qu'elle n'ait pas d'enfants. Je pense ça à cause de la résistance que je sens par rapport au fait que mon employée soit enceinte. Et ma collègue coordonnatrice m'a aussi dit que quand elle a eu ses 2 congés de maternité, elle sentait aussi cette pression là, et surtout celle de ne pas retomber enceinte. Ma DRH a 35 ans. Elle me fait un peu penser à moi... elle trippe sur Disney World, elle a plein de photos de profil avec des enfants (ses neveux et nièces), elle parle souvent de son filleul ou du fait qu'elle garde ses neveux et nièces... elle a travaillé longtemps en camp de jour... mais elle est célibataire et il y a bien des choses que je ne connais pas sur elle. Mais pourquoi est-ce qu'elle réagirait autant pour une chose en particulier... ce sujet semble sensible... elle a même oublié d'envoyer les papiers de mon employée à la CNESST (santé et securité au travail)... j'ai parlé avec mon employé hier vs sa demande de conge et tout... elle m'a dit ça, que la DRH avait oublié et qu'elle n'avait pas reçu de paye depuis septembre... On dirait que ça ossille à l'intérieur de moi entre penser que c'est de la mauvaise foi, ou penser que c'est des actes manqués et que c'est de la colère refoulée ou de l'envie qu'elle vit par rapport aux grossesses des autres. La seule chose, c'est que ce n'est pas de mes affaires... le seul truc que je peux faire, c'est de backer mon employée dans un sens, et lui dire que je ferai les suivis avec ma supérieure.
Re: Mon baluchon
Petite période plus difficile depuis quelques jours.
Premièrement, j'étais SPM...
On dirait que mes émotions sont decuplées dans ces temps-là. Je crois, la pire journée, c'était hier.
Je suis en deuil.
Je me rends compte qu'en plus d'être en deuil de mon Noël en famille, même si c'était quasi invivable... ça remplissait le vide. Je suis aussi dans le deuil de mon Noël de l'année dernière, avec mon amie Cath, sa grossesse, sa famille, les chats, les jeux. J'avais vraiment eu du fun et je me projetais, à ce moment précis, de passer le temps des fêtes encore avec eux cette année... mais bon, ainsi va la vie. Je ne pouvais pas prévoir ce qu'il s'est produit. Je ne pouvais pas savoir qu'on ne se parlerait plus...
Et je pensais aussi à nos traditions de Noël entre amie. Nos fameuses predictions qu'on fait depuis des années. Et là, je pensais au malaise qu'on allait ressentir... parce que c'est une tradition full importante pour moi... mais qui implique mes grandes amies: Cath, Lau, Caro et Cath... même si elle n'est pas dans ma vie en ce moment. Et je crois qu'on va organiser une soirée zoom, pour les faire. Mais Cath prendra la decision d'être présente ou pas... et si elle est là, ça risque de tourner un peu le fer dans la plaie, surtout si elle nous montre Hugo... et si elle n'est pas là, en lisant les prédictions, je vais ressentir le manque quand même... alors peu importe, je dois vivre les émotions associées, le rejet que je vis. Cath m'avait fait une demande, qu'on soit amie fb à nouveau pour que j'aille accès aux photos et au développement de Hugo... mais elle m'a bloqué de ses stories... alors je ne vois rien, mais tout mon monde voit ses photos, tous mes proches sont amis avec elle... même ma soeur... et me dise ce à quoi je n'ai pas accès. Je ne sais pas si c'est juste une impulsion face à un sentiment de rejet intérieur qui me donne envie de ça... mais j'aimerais tellement juste la deleter de ma vie. Et le plus triste c'est que ce n'est pas parce que je ne l'aime pas, ou que je ne l'ai pas aimé... c'est parce qu'elle m'a fait le plus gros cadeau de ma vie, en me demandant d'être marraine de son fils... j'ai eu peur de m'attacher, d'avoir un rôle important, parce que j'avais peur d'être blessée... et j'ai été vraiment blessée...
Sur le coup, pour survivre, j'ai juste fait comme si je ne la connaissais pas, que je ne l'avais jamais connu... pour essayer de juste pas trop souffrir... ça m'a permis de remonter la pente de ma descente aux enfers de cet été, de retrouver de la stabilité dans mes différentes sphères de vie... mais je lui en veux... je lui en veux d'avoir mis sa santé et celle du bébé en jeu... je l'avais dit que je ne serais pas capable de cautionner si jamais elle faisait du mal à son enfant... et c'est arrivé... et j'ai signalé la situation... et on connait le restant de l'histoire... je suis fâchée contre elle d'avoir agi comme ça... et qu'en quelque part, ça ait brisé notre amitié... ne pas l'avoir dans ma vie, ça crée un vide quand même. Et je dois l'accepter.
En tout cas.
Tout ça pour dire que dimanche, j'étais irritable. J'étais avec ma soeur et on écoutait notre émission de téléréalité... et il n'y avait pas de contenu, c'était plate... et c'est la première bordée de neige qu'on a reçu aussi... et à 22h, ma voisine a décidé de sortir pelleter... et mon autre voisine arrêtait pas de rentrer et sortir de son appart, ça faisait du bruit et j'étais super intolérante. Et je rageais contre ma meilleure amie (Lau) parce qu'elle m'a invité à Noël dans sa famille et qu'elle me mettait de la pression pour que je fasse un isolement de 1 semaine avant Noël pour pouvoir aller chez ses parents qui ont 65 ans. Je me suis mise à me sentir anxieuse, ayant l'impression que je ne serais pas capable de vivre mes premières vacances depuis vraiment trop longtemps... à Noël, sans structure (job, rv avec thérapeute et intervenants)... à devoir m'isoler pour passer une soirée plus ou moins attendue... quand elle, elle verra la famille de son chum le 24... et le 25, on se verra... mais sans que moi je puisse voir des gens. C'est un peu lourd... et comme, j'étais tellement incertaine que j'ai failli juste lui envoyer de la merde par écrit pour briser la relation...
Mais je me suis contenue. J'ai été capable de me dire que je me sentais anxieuse... que j'avais peur parce que être 17 jours en congé de suite... c'est plus long que mes petits 4 jours que j'ai été capable de me prouver que j'y arrivais sans avoir des craving d'hospitalisation et sans acting outer... c'est un défi de taille... et j'ai peur de m'ennuyer... mais je sais quand même que c'est normal d'avoir des moments d'ennui parfois! Et que je dois laisser de la place à la souffrance que je dois vivre et aux deuils que je devrai assimiler.
Premièrement, j'étais SPM...
On dirait que mes émotions sont decuplées dans ces temps-là. Je crois, la pire journée, c'était hier.
Je suis en deuil.
Je me rends compte qu'en plus d'être en deuil de mon Noël en famille, même si c'était quasi invivable... ça remplissait le vide. Je suis aussi dans le deuil de mon Noël de l'année dernière, avec mon amie Cath, sa grossesse, sa famille, les chats, les jeux. J'avais vraiment eu du fun et je me projetais, à ce moment précis, de passer le temps des fêtes encore avec eux cette année... mais bon, ainsi va la vie. Je ne pouvais pas prévoir ce qu'il s'est produit. Je ne pouvais pas savoir qu'on ne se parlerait plus...
Et je pensais aussi à nos traditions de Noël entre amie. Nos fameuses predictions qu'on fait depuis des années. Et là, je pensais au malaise qu'on allait ressentir... parce que c'est une tradition full importante pour moi... mais qui implique mes grandes amies: Cath, Lau, Caro et Cath... même si elle n'est pas dans ma vie en ce moment. Et je crois qu'on va organiser une soirée zoom, pour les faire. Mais Cath prendra la decision d'être présente ou pas... et si elle est là, ça risque de tourner un peu le fer dans la plaie, surtout si elle nous montre Hugo... et si elle n'est pas là, en lisant les prédictions, je vais ressentir le manque quand même... alors peu importe, je dois vivre les émotions associées, le rejet que je vis. Cath m'avait fait une demande, qu'on soit amie fb à nouveau pour que j'aille accès aux photos et au développement de Hugo... mais elle m'a bloqué de ses stories... alors je ne vois rien, mais tout mon monde voit ses photos, tous mes proches sont amis avec elle... même ma soeur... et me dise ce à quoi je n'ai pas accès. Je ne sais pas si c'est juste une impulsion face à un sentiment de rejet intérieur qui me donne envie de ça... mais j'aimerais tellement juste la deleter de ma vie. Et le plus triste c'est que ce n'est pas parce que je ne l'aime pas, ou que je ne l'ai pas aimé... c'est parce qu'elle m'a fait le plus gros cadeau de ma vie, en me demandant d'être marraine de son fils... j'ai eu peur de m'attacher, d'avoir un rôle important, parce que j'avais peur d'être blessée... et j'ai été vraiment blessée...
Sur le coup, pour survivre, j'ai juste fait comme si je ne la connaissais pas, que je ne l'avais jamais connu... pour essayer de juste pas trop souffrir... ça m'a permis de remonter la pente de ma descente aux enfers de cet été, de retrouver de la stabilité dans mes différentes sphères de vie... mais je lui en veux... je lui en veux d'avoir mis sa santé et celle du bébé en jeu... je l'avais dit que je ne serais pas capable de cautionner si jamais elle faisait du mal à son enfant... et c'est arrivé... et j'ai signalé la situation... et on connait le restant de l'histoire... je suis fâchée contre elle d'avoir agi comme ça... et qu'en quelque part, ça ait brisé notre amitié... ne pas l'avoir dans ma vie, ça crée un vide quand même. Et je dois l'accepter.
En tout cas.
Tout ça pour dire que dimanche, j'étais irritable. J'étais avec ma soeur et on écoutait notre émission de téléréalité... et il n'y avait pas de contenu, c'était plate... et c'est la première bordée de neige qu'on a reçu aussi... et à 22h, ma voisine a décidé de sortir pelleter... et mon autre voisine arrêtait pas de rentrer et sortir de son appart, ça faisait du bruit et j'étais super intolérante. Et je rageais contre ma meilleure amie (Lau) parce qu'elle m'a invité à Noël dans sa famille et qu'elle me mettait de la pression pour que je fasse un isolement de 1 semaine avant Noël pour pouvoir aller chez ses parents qui ont 65 ans. Je me suis mise à me sentir anxieuse, ayant l'impression que je ne serais pas capable de vivre mes premières vacances depuis vraiment trop longtemps... à Noël, sans structure (job, rv avec thérapeute et intervenants)... à devoir m'isoler pour passer une soirée plus ou moins attendue... quand elle, elle verra la famille de son chum le 24... et le 25, on se verra... mais sans que moi je puisse voir des gens. C'est un peu lourd... et comme, j'étais tellement incertaine que j'ai failli juste lui envoyer de la merde par écrit pour briser la relation...
Mais je me suis contenue. J'ai été capable de me dire que je me sentais anxieuse... que j'avais peur parce que être 17 jours en congé de suite... c'est plus long que mes petits 4 jours que j'ai été capable de me prouver que j'y arrivais sans avoir des craving d'hospitalisation et sans acting outer... c'est un défi de taille... et j'ai peur de m'ennuyer... mais je sais quand même que c'est normal d'avoir des moments d'ennui parfois! Et que je dois laisser de la place à la souffrance que je dois vivre et aux deuils que je devrai assimiler.
Re: Mon baluchon
Bonnn,
Ok, je crois que je suis plus fragile depuis une semaine.
En ce moment, je me sens autant fragile physiquement que psychologiquement. J'ai comme le feeling que je vais être malade. Je me suis réveillée avec un mega mal de tête, et un genre de feeling de mal-être général. Je sentais que mon corps combattait de quoi. J'avais mal à mes sinus, j'avais les yeux enflés, comme si j'avais les canaux nasaux enflés... qui se rendait jusqu'à mes yeux... j'ai massé mes coins de yeux et j'avais comme du liquide de bloquer... c'était congestionné, mais ça ne semblait pas purulant... bref!!
Avec des tylénols, ça l'a passé un peu.
Mais j'étais inquiète. Je suis brûlée aussi... je suis vraiment fatiguée physiquement. J'ai été capable de travailler au moins, mais je m'inquiétais.
Je suis dans ma semaine aussi, et je me suis mise à faire de l'anxiété en.me disant que j'ai comme plein de problèmes de santé en investigation... et je me disais que si je faisais de l'anémie, si j'avais un problème cardiaque ou un problème inflammatoire gastrointestinal, j'aurais plus de chance d'avoir des complications si j'attrapais la covid... donc ça m'a stressé...
Je sais que je suis plus fragile psychologiquement, sans tout de même être en perte de contrôle. J'ai parlé de trucs qui m'ont shaké... mais j'ai été capable de bien m'en sortir malgré le fait que je me sentais plus fragile. Même avec ma masso vendredi... j'aime bien ma masso. Elle est gentille, elle est douce et empathique dans ses mains. Comme, je me sens en sécurité, je sais qu'elle n'a pas de pensés déplacées, je sais qu'elle veut mon bien, quelle est empathique à mes muscles... mais comme, j'ai été capable de lui parler de mes muscles de mon plancher pelvien, de mes abus, du fait que je n'étais pas capable de décrisper... c'était etrange de parler de ça, tout en acceptant que quelqu'un me touche, sans me sentir menacer. En parlant de mes muscles, elle me parlait de physio périnéales... et j'ai été capable de dire que c'était trop... et comme, j'ai vraiment été capable de m'apaiser après. Elle savait que c'était difficile pour moi. Mais en même temps, c'était étrange.
Ensuite, j'ai vraiment eu plusieurs dilemme moraux. Qu'est-ce que j'allais faire de mes congés du temps des fêtes, est-ce que j'allais travailler au magasin de thé ou j'allais prendre des congés... est-ce que j'allais reussir ou pas... bref, j'ai douté...
Ok, je crois que je suis plus fragile depuis une semaine.
En ce moment, je me sens autant fragile physiquement que psychologiquement. J'ai comme le feeling que je vais être malade. Je me suis réveillée avec un mega mal de tête, et un genre de feeling de mal-être général. Je sentais que mon corps combattait de quoi. J'avais mal à mes sinus, j'avais les yeux enflés, comme si j'avais les canaux nasaux enflés... qui se rendait jusqu'à mes yeux... j'ai massé mes coins de yeux et j'avais comme du liquide de bloquer... c'était congestionné, mais ça ne semblait pas purulant... bref!!
Avec des tylénols, ça l'a passé un peu.
Mais j'étais inquiète. Je suis brûlée aussi... je suis vraiment fatiguée physiquement. J'ai été capable de travailler au moins, mais je m'inquiétais.
Je suis dans ma semaine aussi, et je me suis mise à faire de l'anxiété en.me disant que j'ai comme plein de problèmes de santé en investigation... et je me disais que si je faisais de l'anémie, si j'avais un problème cardiaque ou un problème inflammatoire gastrointestinal, j'aurais plus de chance d'avoir des complications si j'attrapais la covid... donc ça m'a stressé...
Je sais que je suis plus fragile psychologiquement, sans tout de même être en perte de contrôle. J'ai parlé de trucs qui m'ont shaké... mais j'ai été capable de bien m'en sortir malgré le fait que je me sentais plus fragile. Même avec ma masso vendredi... j'aime bien ma masso. Elle est gentille, elle est douce et empathique dans ses mains. Comme, je me sens en sécurité, je sais qu'elle n'a pas de pensés déplacées, je sais qu'elle veut mon bien, quelle est empathique à mes muscles... mais comme, j'ai été capable de lui parler de mes muscles de mon plancher pelvien, de mes abus, du fait que je n'étais pas capable de décrisper... c'était etrange de parler de ça, tout en acceptant que quelqu'un me touche, sans me sentir menacer. En parlant de mes muscles, elle me parlait de physio périnéales... et j'ai été capable de dire que c'était trop... et comme, j'ai vraiment été capable de m'apaiser après. Elle savait que c'était difficile pour moi. Mais en même temps, c'était étrange.
Ensuite, j'ai vraiment eu plusieurs dilemme moraux. Qu'est-ce que j'allais faire de mes congés du temps des fêtes, est-ce que j'allais travailler au magasin de thé ou j'allais prendre des congés... est-ce que j'allais reussir ou pas... bref, j'ai douté...
Re: Mon baluchon
Bonjour,
Je suis claquée... comme vraiment zéro énergie!
Heureusement, je suis en congé pour 4 jours.
Je vais pouvoir me reposer!
J'avais un rv avec ma psychologue ce matin.
Un petit vendredi matin normal!
Je lui ai parlé de ma semaine plus émotive.
Et j'ai fait un genre de lapsus drole...
En fait, quand je parle d'autosabotage, j'utilise souvent l'expression: crisser le feu.
Et je parlais de ma relation avec ma meilleure amie Laurence, que j'appelle Lau...
J'ai fini par dire une phrase qui ressemblait à: je me suis sentie comme si j'allais crisser le feu à la relation avec Lau... et ça m'a fait penser à l'eau et le feu haha...
On ne peut pas mettre le feu à de l'eau!!!
Puis ensuite, j'avais mon entrevue avec la commission scolaire crie. Pour le poste à Chisasibi. J'ai eu vraiment du mal à me connecter sur la plateforme web pour l'entrevue. Rien ne fonctionnait. Quoi de pire que d'arriver en retard à une entrevue... j'écrivais des courriels en mentionnant que je n'étais pas capable... et finalement, 20 minutes plus tard, j'ai réussi à me connecter et ils étaient encore là!!
Donc j'ai pu passer mon entrevue. Entièrement en anglais!! Donc j'étais en retard... c'était en anglais, et je n'ai pas tant stressée... parce que je n'avais comme rien à perdre... je ne suis pas du tout certaine que j'ai envie d'y aller, de déménager... je suis quand même confortable en ce moment dans la vie que j'ai bâtie. Mais it turns out, l'entrevue s'est super bien passée... donc au lieu de juste bousiller parce que je n'aurais pas envie de prendre une décision, j'ai assumé et je me dis que je prendrai une décision quand j'aurai tous les éléments.
Mardi, ce sera ma fin de probation.
Ma rencontre de fin de probation... et j'ai l'impression que je vais la passer... en fait, je tomberais en bas de ma chaise si je ne la passais pas... mais comme, rien n'est joué officiellement encore! Donc avoir fait l'entrevue, c'est mon plan b en ce moment... mais ça pourrait devenir mon plan A si jamais ça fonctionne. En fait, rendu là, je devrai me poser les vraies questions. Qu'est-ce que je veux...
On dirait, ce qui me fait le plus peur, c'est le après Chisasibi... comme la vie normale au retour, sans la communauté hyper proche... je me connais, je risque de regresser ou de rusher si je reviens dans le sud... passer d'une vie sociale plus proche que la normale... à dépendre des autres dans un sens pour êtee en mesure de survivre si éloignée... est-ce que ça fera comme quand je sortais de therapie ou de milieu de vie où j'etais super entourrée... je faisais tout pour me sentir de cette manière encore... mais je me detruisais pour être prise en charge par l'hôpital...
Là, j'arrive à être seule...
J'arrive à être bien... ça serait un méchant trip de gang d'aller dans le nord... mais qu'est-ce qui arriverait avec le après!? C'est inquiétant...
Je suis claquée... comme vraiment zéro énergie!
Heureusement, je suis en congé pour 4 jours.
Je vais pouvoir me reposer!
J'avais un rv avec ma psychologue ce matin.
Un petit vendredi matin normal!
Je lui ai parlé de ma semaine plus émotive.
Et j'ai fait un genre de lapsus drole...
En fait, quand je parle d'autosabotage, j'utilise souvent l'expression: crisser le feu.
Et je parlais de ma relation avec ma meilleure amie Laurence, que j'appelle Lau...
J'ai fini par dire une phrase qui ressemblait à: je me suis sentie comme si j'allais crisser le feu à la relation avec Lau... et ça m'a fait penser à l'eau et le feu haha...
On ne peut pas mettre le feu à de l'eau!!!
Puis ensuite, j'avais mon entrevue avec la commission scolaire crie. Pour le poste à Chisasibi. J'ai eu vraiment du mal à me connecter sur la plateforme web pour l'entrevue. Rien ne fonctionnait. Quoi de pire que d'arriver en retard à une entrevue... j'écrivais des courriels en mentionnant que je n'étais pas capable... et finalement, 20 minutes plus tard, j'ai réussi à me connecter et ils étaient encore là!!
Donc j'ai pu passer mon entrevue. Entièrement en anglais!! Donc j'étais en retard... c'était en anglais, et je n'ai pas tant stressée... parce que je n'avais comme rien à perdre... je ne suis pas du tout certaine que j'ai envie d'y aller, de déménager... je suis quand même confortable en ce moment dans la vie que j'ai bâtie. Mais it turns out, l'entrevue s'est super bien passée... donc au lieu de juste bousiller parce que je n'aurais pas envie de prendre une décision, j'ai assumé et je me dis que je prendrai une décision quand j'aurai tous les éléments.
Mardi, ce sera ma fin de probation.
Ma rencontre de fin de probation... et j'ai l'impression que je vais la passer... en fait, je tomberais en bas de ma chaise si je ne la passais pas... mais comme, rien n'est joué officiellement encore! Donc avoir fait l'entrevue, c'est mon plan b en ce moment... mais ça pourrait devenir mon plan A si jamais ça fonctionne. En fait, rendu là, je devrai me poser les vraies questions. Qu'est-ce que je veux...
On dirait, ce qui me fait le plus peur, c'est le après Chisasibi... comme la vie normale au retour, sans la communauté hyper proche... je me connais, je risque de regresser ou de rusher si je reviens dans le sud... passer d'une vie sociale plus proche que la normale... à dépendre des autres dans un sens pour êtee en mesure de survivre si éloignée... est-ce que ça fera comme quand je sortais de therapie ou de milieu de vie où j'etais super entourrée... je faisais tout pour me sentir de cette manière encore... mais je me detruisais pour être prise en charge par l'hôpital...
Là, j'arrive à être seule...
J'arrive à être bien... ça serait un méchant trip de gang d'aller dans le nord... mais qu'est-ce qui arriverait avec le après!? C'est inquiétant...
Re: Mon baluchon
Chisasibi
Est-ce que c'est là où vous vouliez absolument aller, il y a quelques mois ?
Est-ce que c'est là où vous vouliez absolument aller, il y a quelques mois ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Oui, c'est exactement ça!
Le Nord, où j'ai vraiment un reseau social important... mais une contrée assez lointaine!!
On dirait que je suis dans un entre-deux.
Comme, je suis capable de peser les pours et les contres. Mais je suis beaucoup moins énervée qu'il y a 3 mois à cet effet...
Je me rends compte qu'il y a vraiment plusieurs choses que j'ai été capable de régler par moi-même, en travaillant vraiment fort. Et devant ces réussites, j'ai beaucoup moins envie de partir vivre mon trip là-bas... même si hier soir, j'ai facetimé avec toute la gang là-bas et que j'étais capable de m'y projeter... avec un feeling que j'avais ma place. Mes amies capotaient positivement vu que ça s'etait bien passé mon entrevue...
Je crois que je vais attendre de voir le résultat avant de vraiment commencer à me faire des plans de match dans ma tête... voir si ma candidature va être acceptée ou pas... et ensuite voir ce que je veux réellement faire. Je sais encore une fois que je pourrai continuer à être suivi par ma psychologue par zoom... et je sais que mon amie Lau ne sera pas toujours dispo comme elle l'est en ce moment. Quand on sera vacciné pour la covid,et qu'on reprendra un semblant de vie normale, je sais qu'elle va recommencer à voir tous ces autres amis... parce qu'elle est toujours jam pack dans son horaire. Elle a normalement peu de temps à me consacrer... et si c'est une fois par mois, c'est déjà beaucoup.
Je sais qu'elle reagit un peu. On a pris une marche d'1h30 hier... et on a jasé... et elle essayait vraiment de me convaincre de rester dans le coin. Je sais que je suis importante pour elle, autant qu'elle l'est pour moi! Et que moi aussi, de m'éloigner d'elle, ça me ferait de la peine... mais la réalité c'est qu'on vit tous une periode vraiment spéciale... hors du commun. Et que ce qui est vrai maintenant, dans toute notre adaptabilité à la situation, va sûrement changer un peu! On va trouver un nouvel équilibre, c'est certain!!
Dans le nord, il n'y a pas de covid... les frontières sont fermées pour pas que la pandémie prenne là... les cries sont un peuple qui n'est pas forcément en santé... beaucoup de personnes perdraient la vie, et le système de santé ne pourrait pas supporter... donc après avoir fait une quarantaine obligatoire, tout le monde se voit, se touche, comme si de rien était...
Le changement me fait peur on dirait!
Je suis beaucoup plus forte, ça c'est certain!
Mais quand je reste en terrain connu, ça m'aide à me pas me sentir anxieuse. Et je sais qu'avec ce mode de pensées, je pourrais m'empêcher de vivre vraiment beaucoup de choses... je crois que ce qui me bogue, c'est d'en avoir fait le deuil... et de ne pas avoir vu venir d'avance le retour de cette possibilité. Ça m'avait vraiment fait quelque chose quand je voyais que je n'avais pas de nouvelles... mais en même temps, ça m'a permis de voir que j'etais capable de réparer la relation et rétablir le canal de communication avec mes patronnes... le fait d'être restée... le fait de penser que je vais passer ma probation, après toutes les difficultés que j'ai rencontrées... ça me valorise beaucoup.
Et je n'ai même pas besoin d'avoir la revonnaissance de mes boss, dans le sens, je ne sais pas si elles me font passer ou pas... mais moi je suis fière du progrès que j'ai fait dans les derniers mois!
Donc c'est un mélange de plein de choses!!
Le Nord, où j'ai vraiment un reseau social important... mais une contrée assez lointaine!!
On dirait que je suis dans un entre-deux.
Comme, je suis capable de peser les pours et les contres. Mais je suis beaucoup moins énervée qu'il y a 3 mois à cet effet...
Je me rends compte qu'il y a vraiment plusieurs choses que j'ai été capable de régler par moi-même, en travaillant vraiment fort. Et devant ces réussites, j'ai beaucoup moins envie de partir vivre mon trip là-bas... même si hier soir, j'ai facetimé avec toute la gang là-bas et que j'étais capable de m'y projeter... avec un feeling que j'avais ma place. Mes amies capotaient positivement vu que ça s'etait bien passé mon entrevue...
Je crois que je vais attendre de voir le résultat avant de vraiment commencer à me faire des plans de match dans ma tête... voir si ma candidature va être acceptée ou pas... et ensuite voir ce que je veux réellement faire. Je sais encore une fois que je pourrai continuer à être suivi par ma psychologue par zoom... et je sais que mon amie Lau ne sera pas toujours dispo comme elle l'est en ce moment. Quand on sera vacciné pour la covid,et qu'on reprendra un semblant de vie normale, je sais qu'elle va recommencer à voir tous ces autres amis... parce qu'elle est toujours jam pack dans son horaire. Elle a normalement peu de temps à me consacrer... et si c'est une fois par mois, c'est déjà beaucoup.
Je sais qu'elle reagit un peu. On a pris une marche d'1h30 hier... et on a jasé... et elle essayait vraiment de me convaincre de rester dans le coin. Je sais que je suis importante pour elle, autant qu'elle l'est pour moi! Et que moi aussi, de m'éloigner d'elle, ça me ferait de la peine... mais la réalité c'est qu'on vit tous une periode vraiment spéciale... hors du commun. Et que ce qui est vrai maintenant, dans toute notre adaptabilité à la situation, va sûrement changer un peu! On va trouver un nouvel équilibre, c'est certain!!
Dans le nord, il n'y a pas de covid... les frontières sont fermées pour pas que la pandémie prenne là... les cries sont un peuple qui n'est pas forcément en santé... beaucoup de personnes perdraient la vie, et le système de santé ne pourrait pas supporter... donc après avoir fait une quarantaine obligatoire, tout le monde se voit, se touche, comme si de rien était...
Le changement me fait peur on dirait!
Je suis beaucoup plus forte, ça c'est certain!
Mais quand je reste en terrain connu, ça m'aide à me pas me sentir anxieuse. Et je sais qu'avec ce mode de pensées, je pourrais m'empêcher de vivre vraiment beaucoup de choses... je crois que ce qui me bogue, c'est d'en avoir fait le deuil... et de ne pas avoir vu venir d'avance le retour de cette possibilité. Ça m'avait vraiment fait quelque chose quand je voyais que je n'avais pas de nouvelles... mais en même temps, ça m'a permis de voir que j'etais capable de réparer la relation et rétablir le canal de communication avec mes patronnes... le fait d'être restée... le fait de penser que je vais passer ma probation, après toutes les difficultés que j'ai rencontrées... ça me valorise beaucoup.
Et je n'ai même pas besoin d'avoir la revonnaissance de mes boss, dans le sens, je ne sais pas si elles me font passer ou pas... mais moi je suis fière du progrès que j'ai fait dans les derniers mois!
Donc c'est un mélange de plein de choses!!
Re: Mon baluchon
Je ne sais pas ce que j'ai...
Mais jebsuis incapble de dormir.
Il est 23h au Québec et j'ai pris ma médication comme d'habitude vers les 20h00... ça devrait faire effet mais au contraire, j'ai comme un sentiment d'agitation... comme si mes jambes avaient envie de courir... et je ne suis pas du tout fatiguée. Je me dis que je vais finir par m'assoupir... mais ça ne fonctionne pas.
Je dors avec une couverture lourde en plus. Ça m'aide au niveau de la proprioception. Je me sens normalement apaisée, groundée. C'est lourd sur moi et ça m'apaise, surtout quand j'ai du mal à sentir les limites de mon corps, mon enveloppe corporelle.
Pourtant, je ne me sens pas dissociée en ce moment.
Je me sens plutôt bien... et je suis allée marcher deux fois aujourd'hui. J'ai marché avec ma voisine ce matin et je suis allée prendre une grande marche au parc avec mon amie Caro et son chum David. J'aime bien jaser avec eux. Donc j'ai dû marcher plus de 2h dans ma journée... puis ça fait une semaine que je me sens morte... et que je mets ça sur le dos de mes règles et de la possible anémie que je ferais... mais WTF que je ressens tout le contraire. Je me sens éveillée comme si j'avais dormi toute la journée.
Alors que ce passe-t-il dans mon corps ou dans ma tête. Je n'ai pas envie de passer une nuit blanche ou une mauvaise nuit. J'étais vraiment morte, à en avoir quasiment de la difficulté à fonctionner... donc je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe.
J'ai parlé de Chisa avec mes amis...
Du fait que c'est comme moins excitant en ce moment et que je me sentais moins dans l'adrénaline du moment. On dirait que je ne sais pas ce que je veux. Est-ce que je voudrais avoir à prendre une décision ou pas...? Est-ce que je n'aimerais pas secrètement que l'un de mes deux plans... plan A, rester où je suis en ce moment, dans mon poste de coordo et passer ma probation, ou plan B, avoir la job dans le nord... ne fonctionne pas... pour ne pas avoir à prendre une décision!?
Parce que si je passe ma probation et que j'ai la job à Chisa... ça va être compliqué... et si je ne passe pas ma probation et que je n'ai pas la job dans le nord... je suis aussi dans la chenoute. En même temps, je devrais me réjouir d'avoir l'opportunité de choisir, si les 2 fonctionnent. Même si je sais que souvent, quand je fais chier quelque chose, de manière semi-consciente... je sais que c'est quand même une sorte de choix... même si indirectement, s'en est pas un... je me ferme des portes, je bousille... parce que j'ai peur de prendre la mauvaise décision... mais c'est quoi cette obsession de vouloir lrendre LA bonne décision... il n'y en a pas une seule bonne décision, et souvent, on ne sait pas avant de l'avoir expérimenté.
J'aurais envie de faire une classe de yoga live là...
De stretching! On dirait que même mes dessous de pied aimeraient s'étirer. On dirait que ça me pique à l'intérieur du corps... comme si j'avais des insectes sous la peau...
De l'akatysie peut-être...
En prenant plus de quetiapine, j'avais tellement plein d'effets secondaires... genre ce besoin constant de bouger tout le temps... comme si physiquement, mes jambes ne pouvaient pas s'arrêter... et le fait de ne pas bouger, ça faisait augmenter mon anxiété... comme si je devais sortir une charge physique. Peut-être que c'est parce que je me suis imaginée en plein déménagement... aller chercher mon stock entreposé... faire une grosse épicerie... acheter ma peinture pour peindre mes murs comme je le veux... je sais tout ça, j'avais fait l'exercice il y a 3 mois... et c'était vraiment excitant justement! Mais là, vais-je me permettre de me projeter de cette manière avant d'avoir des nouvelles, par peur d'être déçue...? Si ça l'a pris 3 mois pour me passer en entrevue, combien de temps ça va prendre avant qu'on me donne des nouvelles?
Bon, ça me fait du bien de sortir ce que j'ai dans la tête, à l'extérieur...
Je sens que je m'assoupie un peu!
J'ai fini l'album photo que j'ai fait à Flo ce soir. J'ai hâte de le recevoir pour voir ça va avoir l'air de quoi! Je m'en suis fait imprimer une copie aussi. Ce sont vraiment des beaux souvenirs! Je m'ennuie d'eux quand même! J'aimerais ça pouvoir habiter proche de toute cette belle gang là... me remettre à partager le quotidien!
Je vais essayer de dormir!!
Bonne nuit!
Mais jebsuis incapble de dormir.
Il est 23h au Québec et j'ai pris ma médication comme d'habitude vers les 20h00... ça devrait faire effet mais au contraire, j'ai comme un sentiment d'agitation... comme si mes jambes avaient envie de courir... et je ne suis pas du tout fatiguée. Je me dis que je vais finir par m'assoupir... mais ça ne fonctionne pas.
Je dors avec une couverture lourde en plus. Ça m'aide au niveau de la proprioception. Je me sens normalement apaisée, groundée. C'est lourd sur moi et ça m'apaise, surtout quand j'ai du mal à sentir les limites de mon corps, mon enveloppe corporelle.
Pourtant, je ne me sens pas dissociée en ce moment.
Je me sens plutôt bien... et je suis allée marcher deux fois aujourd'hui. J'ai marché avec ma voisine ce matin et je suis allée prendre une grande marche au parc avec mon amie Caro et son chum David. J'aime bien jaser avec eux. Donc j'ai dû marcher plus de 2h dans ma journée... puis ça fait une semaine que je me sens morte... et que je mets ça sur le dos de mes règles et de la possible anémie que je ferais... mais WTF que je ressens tout le contraire. Je me sens éveillée comme si j'avais dormi toute la journée.
Alors que ce passe-t-il dans mon corps ou dans ma tête. Je n'ai pas envie de passer une nuit blanche ou une mauvaise nuit. J'étais vraiment morte, à en avoir quasiment de la difficulté à fonctionner... donc je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe.
J'ai parlé de Chisa avec mes amis...
Du fait que c'est comme moins excitant en ce moment et que je me sentais moins dans l'adrénaline du moment. On dirait que je ne sais pas ce que je veux. Est-ce que je voudrais avoir à prendre une décision ou pas...? Est-ce que je n'aimerais pas secrètement que l'un de mes deux plans... plan A, rester où je suis en ce moment, dans mon poste de coordo et passer ma probation, ou plan B, avoir la job dans le nord... ne fonctionne pas... pour ne pas avoir à prendre une décision!?
Parce que si je passe ma probation et que j'ai la job à Chisa... ça va être compliqué... et si je ne passe pas ma probation et que je n'ai pas la job dans le nord... je suis aussi dans la chenoute. En même temps, je devrais me réjouir d'avoir l'opportunité de choisir, si les 2 fonctionnent. Même si je sais que souvent, quand je fais chier quelque chose, de manière semi-consciente... je sais que c'est quand même une sorte de choix... même si indirectement, s'en est pas un... je me ferme des portes, je bousille... parce que j'ai peur de prendre la mauvaise décision... mais c'est quoi cette obsession de vouloir lrendre LA bonne décision... il n'y en a pas une seule bonne décision, et souvent, on ne sait pas avant de l'avoir expérimenté.
J'aurais envie de faire une classe de yoga live là...
De stretching! On dirait que même mes dessous de pied aimeraient s'étirer. On dirait que ça me pique à l'intérieur du corps... comme si j'avais des insectes sous la peau...
De l'akatysie peut-être...
En prenant plus de quetiapine, j'avais tellement plein d'effets secondaires... genre ce besoin constant de bouger tout le temps... comme si physiquement, mes jambes ne pouvaient pas s'arrêter... et le fait de ne pas bouger, ça faisait augmenter mon anxiété... comme si je devais sortir une charge physique. Peut-être que c'est parce que je me suis imaginée en plein déménagement... aller chercher mon stock entreposé... faire une grosse épicerie... acheter ma peinture pour peindre mes murs comme je le veux... je sais tout ça, j'avais fait l'exercice il y a 3 mois... et c'était vraiment excitant justement! Mais là, vais-je me permettre de me projeter de cette manière avant d'avoir des nouvelles, par peur d'être déçue...? Si ça l'a pris 3 mois pour me passer en entrevue, combien de temps ça va prendre avant qu'on me donne des nouvelles?
Bon, ça me fait du bien de sortir ce que j'ai dans la tête, à l'extérieur...
Je sens que je m'assoupie un peu!
J'ai fini l'album photo que j'ai fait à Flo ce soir. J'ai hâte de le recevoir pour voir ça va avoir l'air de quoi! Je m'en suis fait imprimer une copie aussi. Ce sont vraiment des beaux souvenirs! Je m'ennuie d'eux quand même! J'aimerais ça pouvoir habiter proche de toute cette belle gang là... me remettre à partager le quotidien!
Je vais essayer de dormir!!
Bonne nuit!
Re: Mon baluchon
Bonsoir!
J'avais juste envie de venir vous dire que je suis heureusement probée à ma job. J'ai ma permanence, mon poste m'appartient! J'étais contente de voir que ma perception de ma situation professionnelle n'était pas que la mienne, dans le sens que mes boss la partageait. J'ai passé de plusieurs points, où j'avais un rendement à corriger, à très bon rendement, dans tous mes objectifs, sauf un que je suis restée dns le bon rendement, au niveau de mon autonomie. Elle m'a dit qu'elle sentait qu'elle avait encore besoin de faire des bilans plus rapprochés avec moi pour faire mes suivis de dossier. Il en reste que j'ai été super satisfaite de mon évaluation... mais surtout fière de moi, d'avoir été capable de surmonter une passe difficile et d'avoir repris le contrôle sur ma vie, mais aussi sur le service! C'est ce qui me rend le plus fière, d'avoir connu mon processus derrière cet accomplissement. Ça me fait sentir encore plus spéciale... j'ai vraiment réussi à faire quelque chose de bien.
C'est au moins soulageant de savoir que j'ai mon travail, que le poste m'appartient!
Sur ce, je vais aller dormir! Mais j'avais envie de vous partager la bonne nouvelle!
J'avais juste envie de venir vous dire que je suis heureusement probée à ma job. J'ai ma permanence, mon poste m'appartient! J'étais contente de voir que ma perception de ma situation professionnelle n'était pas que la mienne, dans le sens que mes boss la partageait. J'ai passé de plusieurs points, où j'avais un rendement à corriger, à très bon rendement, dans tous mes objectifs, sauf un que je suis restée dns le bon rendement, au niveau de mon autonomie. Elle m'a dit qu'elle sentait qu'elle avait encore besoin de faire des bilans plus rapprochés avec moi pour faire mes suivis de dossier. Il en reste que j'ai été super satisfaite de mon évaluation... mais surtout fière de moi, d'avoir été capable de surmonter une passe difficile et d'avoir repris le contrôle sur ma vie, mais aussi sur le service! C'est ce qui me rend le plus fière, d'avoir connu mon processus derrière cet accomplissement. Ça me fait sentir encore plus spéciale... j'ai vraiment réussi à faire quelque chose de bien.
C'est au moins soulageant de savoir que j'ai mon travail, que le poste m'appartient!
Sur ce, je vais aller dormir! Mais j'avais envie de vous partager la bonne nouvelle!
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