Allo!!
Ça fait longtemps!!
J'ai perdu mon habitude de venir ne raconter ici!
J'aimais prendre le temps d'écrire ce qu'il se passait. Ce que je vivais. Ça m'aidait à faire processer l'information!
Comme si de me relire, ça me permettait de prendre du recul...
Il s'en est passé des trucs.
J'ai commencé à travailler à la garderie. Ça fait maintenant 2 semaines que je fais. Ça va bien mais c'est fou comment ça gruge de l'énergie. On dirait que je veux être tout le temps au meilleur de ma forme, physiquement et mentalement, pour être là pour les enfants et pour me sentir valoriser par mon bon travail.
Malgré les hauts et les bas de ma vie, je.me surprends d'être armée d'une patience phénoménale. Et de sang froid x 1000... c'est comme si plus rien me dérangeait sur le coup... des couches, encore des couches... c'est drôle combien déjà de cacas différents que j'ai vu depuis 2 semaines!!! Je ne sais pas si c'est juste que je suis bonne dans ce travail... ou si je suis super déconnectée de moi et que je m'impose de n'avoir rien qui puisse me déranger!!
Mais dans mon train train quotidien, je suis face à des situations difficiles pour moi. Je suis officiellement un ancienne résidente de la maison XY!! Depuis une semaine déjà!! Ma soeur est partie en voyage, pour 6 mois, mercredi dernier.
La solitude est difficile à tolérer pour moi...
Mais je survis... je n'ai pas le choix!!
J'aurais le choix de tout mettre en feu et me foutre dedans, comme j'en avais l'habitude. Mais je n'ai pas envie de m'autobousiller.
J'ai envie de me prouver que je suis capable.
Je ne trouve pas ça facile... pas du tout même...
Mais la seule solution pour passer à autre chose... c'est d'utiliser un chemin different. Ne pas retomber dans les anciens patterns puis continuer de me prouver que j'y arrive... c'est que si j'utilise de vieux moyens que je connais bien, je vais juste me prouver que je vis un échec... alors que si j'affronte, que je fais face et que je survis, malgré la souffrance, sans tomber dans des patterns de prise en charge, je vais me prouver que je suis capable... et le plus longtemps je saurai capable, le plus longtemps je resterai le mieux adaptée possible... mais il faut que je me batte et que je vive cette mini période inconfortable d'essais et de tolérance à l'anxiété!!
Mon baluchon
Re: Mon baluchon
Un petit retour à l'écriture aujourd'hui.
Je m'ennuie d'écrire mais je me sens vraiment paresseuse... on dirait que je n'ai pas le goût de prendre le temps de le faire malgré le fait que je sais que ça me fait du bien!
Ces dernières semaines ont été parsemées de up and down. Encore!! C'est normal je crois.
Il en reste que je trouve que mon travail d'été est très exigent. S'occuper d'enfants en garderie... avec les ratios et tout... ça brûle de l'énergie!!
J'ai besoin de dormir et de manger vraiment plus qu'à mon habitude. Ce que je trouve dur dans la prise en charge d'un groupe de 8 enfants, c'est de devoir tout gérer en même temps. C'est d'être en constante évaluation des priorités qui changent tout le temps... et c'est d'être tolérant au bruit!! Il faut endurer les cris, les pleurs... parce qu'un moment donné, tu deviens saturer... mais tu dois juste laisser couler tout ça cpmme si c'était de l'eau sur le dos d'un canard. Pas le choix. Mais au fond, c'est irritant et fatiguant!! Il faut que je lâche prise en quelque part... si j'ai 4 enfants qui pleurent en même temps, je dois accepter que je n'ai que 2 bras et un cerveau. Je dois gérer les situations une par une!! Selon les priorités... et s'armer de patience... parce que ce sont des petits êtres en apprentissage!! Parce que c'est une tâche immense d'être éducatrice!!
Mais bon!!
Je me rends compte que j'ai les capacités.
Je sais comment faire.
Je suis compétente... c'est juste que je ne sais pas si j'ai l'équilibre mental qu'il me faudrait vraiment.
Je ne suis pas super solide. J'ai des failles... comme tout le monde... mais je ne sais pas s'il y a un minimum de trucs requis pour avoir le droit de faire ce que je fais... ne pas être construite et vouloir construire d'autres enfants... en fait, je considère que je me construis à travers les années... ça va de mieux en mieux... mais tout est quand même répétitif quand même.
J'ai mes périodes de crise... (qui sont de moins en moins longues)
Mes périodes où ça va mieux, ou je me sens plus équilibrée.
Dernièrement, j'ai badtripé à cause du trouble factice.
Ma psychiatre m'en a parlé... de ce diagnostic que j'avais reçu à un autre hôpital.
Quelle me parle de tout ça... ça m'a ramené à mes souvenirs... et ensuite, j'avais l'impression qu'on allait me redire que je fakais et qu'on ne me croyait pas. Ça m'a mis à l'envers x 1000... ça m'a obsédé... je ne savais plus qui j'étais... ce que j'avais. Je ne savais pas s'il fallait que je me rende compte par moi-même que j'avais cette problématique pour pouvoir m'en sortir. Ma tête spinnait... dans le vide!! Alors je perdais mon énergie. Je cherchais à comprendre ce qui pouvait être conscient et inconscient. La semaine passée, ma psychologue m'a dit que ça prenait beaucoup trop de place dans ma tête... ckmme une obsession... elle m'a demandé pourquoi... et je me suis mise à parler de Dr Asshole... le psychiatre pas gentil de l'autre hôpital... de tout ce que j'avais vécu à l'urgence psychiatrique... ce genre de torture... les isolements, les contentions... j'avais froid et ils ne me laissaient qu'un matelas froid avec une couverture anti-suicide trop petite... pas d'oreiller... ça c'était quand il ne faisait pas asseoir ses patients, dans une salle, en isolement... pas le droit de dormir... en devant se lever aux 15 minutes pour dire qu'on était encore en vie...
Je comprends cette pratique dans un contexte que le patient doit se prendre en charge... mais moi, j'avais besoin de me reposer... de dormir... si j'étais juste une fille qui fakait... pourquoi est-ce qu'ils me gardaient hospitalisé...
Il y a une fois qu'il me disait quelque chose en m'affirmant que si je répliquais quoique ce soit, il allait faire une plainte à la police contre moi...
C'est lui qui m'avait diagnostiqué avec le trouble factice en disant que j'aurais pu condamner mon père à la peine de mort dans un autre pays...
Un gros et grand monsieur barbu, avec une grosse voix puissante... arabe... les traits sévères... il me faisait tout le temps pleurer... et malheureusement, c'était le patron de l'urgence.
Il y a un côté de moi qui l'aimait...
J'aimais le fait qu'il.me faisait peur parce que ça m'aidait, en quelque part, de ne pas me diriger à l'hôpital au premier symptôme de crise. Je tolérais plus, parce que j'avais peur... donc ça me déprogrammait de vouloir me ramasser prise en charge... c'est peut-être pour ça qu'il était si méchant... je me dis en quelque part que c'était peut-être son moyen d'être bienveillant envers moi... mais il criait après tout le monde... ce qu'il faisait avec moi, je l'ai vu le faire avec d'autres. Et je trouvais que ça ne se faisait pas!! Je trouvais ça immonde ses pratiques...
En tout cas!!
J'ai eu besoin de raconter mes souvenirs.
Ma psy m'a dit que ce que j'avais vécu, c'était très violent. Et on dirait que cette reconnaissance m'a calmé le pompon...
Bref!!
Je m'en vais marcher!!
À plus
Je m'ennuie d'écrire mais je me sens vraiment paresseuse... on dirait que je n'ai pas le goût de prendre le temps de le faire malgré le fait que je sais que ça me fait du bien!
Ces dernières semaines ont été parsemées de up and down. Encore!! C'est normal je crois.
Il en reste que je trouve que mon travail d'été est très exigent. S'occuper d'enfants en garderie... avec les ratios et tout... ça brûle de l'énergie!!
J'ai besoin de dormir et de manger vraiment plus qu'à mon habitude. Ce que je trouve dur dans la prise en charge d'un groupe de 8 enfants, c'est de devoir tout gérer en même temps. C'est d'être en constante évaluation des priorités qui changent tout le temps... et c'est d'être tolérant au bruit!! Il faut endurer les cris, les pleurs... parce qu'un moment donné, tu deviens saturer... mais tu dois juste laisser couler tout ça cpmme si c'était de l'eau sur le dos d'un canard. Pas le choix. Mais au fond, c'est irritant et fatiguant!! Il faut que je lâche prise en quelque part... si j'ai 4 enfants qui pleurent en même temps, je dois accepter que je n'ai que 2 bras et un cerveau. Je dois gérer les situations une par une!! Selon les priorités... et s'armer de patience... parce que ce sont des petits êtres en apprentissage!! Parce que c'est une tâche immense d'être éducatrice!!
Mais bon!!
Je me rends compte que j'ai les capacités.
Je sais comment faire.
Je suis compétente... c'est juste que je ne sais pas si j'ai l'équilibre mental qu'il me faudrait vraiment.
Je ne suis pas super solide. J'ai des failles... comme tout le monde... mais je ne sais pas s'il y a un minimum de trucs requis pour avoir le droit de faire ce que je fais... ne pas être construite et vouloir construire d'autres enfants... en fait, je considère que je me construis à travers les années... ça va de mieux en mieux... mais tout est quand même répétitif quand même.
J'ai mes périodes de crise... (qui sont de moins en moins longues)
Mes périodes où ça va mieux, ou je me sens plus équilibrée.
Dernièrement, j'ai badtripé à cause du trouble factice.
Ma psychiatre m'en a parlé... de ce diagnostic que j'avais reçu à un autre hôpital.
Quelle me parle de tout ça... ça m'a ramené à mes souvenirs... et ensuite, j'avais l'impression qu'on allait me redire que je fakais et qu'on ne me croyait pas. Ça m'a mis à l'envers x 1000... ça m'a obsédé... je ne savais plus qui j'étais... ce que j'avais. Je ne savais pas s'il fallait que je me rende compte par moi-même que j'avais cette problématique pour pouvoir m'en sortir. Ma tête spinnait... dans le vide!! Alors je perdais mon énergie. Je cherchais à comprendre ce qui pouvait être conscient et inconscient. La semaine passée, ma psychologue m'a dit que ça prenait beaucoup trop de place dans ma tête... ckmme une obsession... elle m'a demandé pourquoi... et je me suis mise à parler de Dr Asshole... le psychiatre pas gentil de l'autre hôpital... de tout ce que j'avais vécu à l'urgence psychiatrique... ce genre de torture... les isolements, les contentions... j'avais froid et ils ne me laissaient qu'un matelas froid avec une couverture anti-suicide trop petite... pas d'oreiller... ça c'était quand il ne faisait pas asseoir ses patients, dans une salle, en isolement... pas le droit de dormir... en devant se lever aux 15 minutes pour dire qu'on était encore en vie...
Je comprends cette pratique dans un contexte que le patient doit se prendre en charge... mais moi, j'avais besoin de me reposer... de dormir... si j'étais juste une fille qui fakait... pourquoi est-ce qu'ils me gardaient hospitalisé...
Il y a une fois qu'il me disait quelque chose en m'affirmant que si je répliquais quoique ce soit, il allait faire une plainte à la police contre moi...
C'est lui qui m'avait diagnostiqué avec le trouble factice en disant que j'aurais pu condamner mon père à la peine de mort dans un autre pays...
Un gros et grand monsieur barbu, avec une grosse voix puissante... arabe... les traits sévères... il me faisait tout le temps pleurer... et malheureusement, c'était le patron de l'urgence.
Il y a un côté de moi qui l'aimait...
J'aimais le fait qu'il.me faisait peur parce que ça m'aidait, en quelque part, de ne pas me diriger à l'hôpital au premier symptôme de crise. Je tolérais plus, parce que j'avais peur... donc ça me déprogrammait de vouloir me ramasser prise en charge... c'est peut-être pour ça qu'il était si méchant... je me dis en quelque part que c'était peut-être son moyen d'être bienveillant envers moi... mais il criait après tout le monde... ce qu'il faisait avec moi, je l'ai vu le faire avec d'autres. Et je trouvais que ça ne se faisait pas!! Je trouvais ça immonde ses pratiques...
En tout cas!!
J'ai eu besoin de raconter mes souvenirs.
Ma psy m'a dit que ce que j'avais vécu, c'était très violent. Et on dirait que cette reconnaissance m'a calmé le pompon...
Bref!!
Je m'en vais marcher!!
À plus
Re: Mon baluchon
. j'avais froid et ils ne me laissaient qu'un matelas froid avec une couverture anti-suicide trop petite... pas d'oreiller... ça c'était quand il ne faisait pas asseoir ses patients, dans une salle, en isolement... pas le droit de dormir... en devant se lever aux 15 minutes pour dire qu'on était encore en vie...
*** Rien que cela mériterait que maintenant vous portiez plainte pour maltraitance physique et psychique !
C'est révoltant, scandaleux, et punissable. Ce pervers devrait être sous les verrous. Il jouissait de vous maintenir victime.
Comme votre père, d'une autre façon.
C'est pour cela que vous " l'aimiez " (! ) le respectiez dans ses actes indignes d'un homme sain d'esprit.
*** Rien que cela mériterait que maintenant vous portiez plainte pour maltraitance physique et psychique !
C'est révoltant, scandaleux, et punissable. Ce pervers devrait être sous les verrous. Il jouissait de vous maintenir victime.
Comme votre père, d'une autre façon.
C'est pour cela que vous " l'aimiez " (! ) le respectiez dans ses actes indignes d'un homme sain d'esprit.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Malheureusement...
Qui pourrait me croire!!
Si ces pratiques sont acceptés dans cet hôpital... tout le monde voit... c'est moi la patiente psychiatrique, avec en plus, un diagnostic de trouble factice donné par lui...
J'invente les situations... qu'il dira!! Qu'on dira...
J'ai l'impression qu'il me poursuivrait en justice pour diffamation ou je ne sais trop quoi... bref, j'ai peur de son pouvoir ultime...
Qui pourrait me croire!!
Si ces pratiques sont acceptés dans cet hôpital... tout le monde voit... c'est moi la patiente psychiatrique, avec en plus, un diagnostic de trouble factice donné par lui...
J'invente les situations... qu'il dira!! Qu'on dira...
J'ai l'impression qu'il me poursuivrait en justice pour diffamation ou je ne sais trop quoi... bref, j'ai peur de son pouvoir ultime...
Re: Mon baluchon
De toute façon c'est du passé vous avez évolué, et il est loin derrière, dans tous les sens du terme.
Vous savez maintenant ce qu'est la perversion.
Vous savez maintenant ce qu'est la perversion.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Bonjour!!
Petite journée de congé ce matin!
J'en avais un peu besoin.
J'ai dû prendre soin de moi parce qu'hier j'ai eu une expérience un peu difficile.
J'ai décidé d'aller au yoga.
Là où je fais du trade. Ça veut dire que je travaille bénévolement mais que j'ai le droit de faire 2h30 de cours en échange. J'ai fait un cours de Yin. Chose que j'aime parce que c'est relaxe. Ce sont des étirements que tu gardes environ 5 minutes... et tu respires profondément. Mais ce cours là, c'était la deuxième fois que je le faisais. C'était un Yin Nidra. Il y avait une partie de méditation assez intense.
Le problème c'est que j'ai déconnecté de mon corps.
C'est un peu ça l'expérience ultime. Mais ça l'a pris deux minutes et je ne sentais plus rien. C'est comme si mon âme n'avait plus de contenant. J'entendais. J'étais éveillée... mais je ne me sentais plus...
Je me sentais comme quand je dissocie.
Et je ne sais pas si j'étais justement dissociée, ou si j'étais juste calme, juste en plein dans la méditation!
Mais j'ai détesté...
Ça m'a pris toute la soirée pour essayer de revenir à moi. J'ai pris une douche avec mon savon à la lavande qui sent très bon et très fort! J'essayais de réveiller mes sens. L'eau chaude aussi aidait sur ma peau. J'ai sorti ma balle sensorielle avec les petits pique-piques. J'ai décidé d'aller me coucher.
Quand je faisais de l'anti-gymnasque ou de l'abandon corporel, ça me faisait la même affaire... je me sentais vide et j'avais envie de crier ma vie... je ne savais pas trop pourquoi mais je me ramassais super fragile après. Agitée.
J'ai peur de ne pas revenir dans mon corps.
J'ai peur de dissocier vraiment longtemps. Comme ça m'est déjà arrivé... comme une semaine dans le néant. C'est difficile à comprendre mais en quelque part, c'est épeurant.
Bref...
J'ai fait des rêves intenses...
Encore des rêves dans des rêves.
L'affaire avec ça c'est que je me réveille et je suis dans un rêve. Encore. Et je ne sais plus où est la réalité... parce que j'ai l'impression que puisque je me.suis réveillée... c'est la vraie vie... mais je suis comme prisonnière de mon rêve... et quand je me réveille pour vrai, je doute de ma réalité vécue et ressentie...
Petite journée de congé ce matin!
J'en avais un peu besoin.
J'ai dû prendre soin de moi parce qu'hier j'ai eu une expérience un peu difficile.
J'ai décidé d'aller au yoga.
Là où je fais du trade. Ça veut dire que je travaille bénévolement mais que j'ai le droit de faire 2h30 de cours en échange. J'ai fait un cours de Yin. Chose que j'aime parce que c'est relaxe. Ce sont des étirements que tu gardes environ 5 minutes... et tu respires profondément. Mais ce cours là, c'était la deuxième fois que je le faisais. C'était un Yin Nidra. Il y avait une partie de méditation assez intense.
Le problème c'est que j'ai déconnecté de mon corps.
C'est un peu ça l'expérience ultime. Mais ça l'a pris deux minutes et je ne sentais plus rien. C'est comme si mon âme n'avait plus de contenant. J'entendais. J'étais éveillée... mais je ne me sentais plus...
Je me sentais comme quand je dissocie.
Et je ne sais pas si j'étais justement dissociée, ou si j'étais juste calme, juste en plein dans la méditation!
Mais j'ai détesté...
Ça m'a pris toute la soirée pour essayer de revenir à moi. J'ai pris une douche avec mon savon à la lavande qui sent très bon et très fort! J'essayais de réveiller mes sens. L'eau chaude aussi aidait sur ma peau. J'ai sorti ma balle sensorielle avec les petits pique-piques. J'ai décidé d'aller me coucher.
Quand je faisais de l'anti-gymnasque ou de l'abandon corporel, ça me faisait la même affaire... je me sentais vide et j'avais envie de crier ma vie... je ne savais pas trop pourquoi mais je me ramassais super fragile après. Agitée.
J'ai peur de ne pas revenir dans mon corps.
J'ai peur de dissocier vraiment longtemps. Comme ça m'est déjà arrivé... comme une semaine dans le néant. C'est difficile à comprendre mais en quelque part, c'est épeurant.
Bref...
J'ai fait des rêves intenses...
Encore des rêves dans des rêves.
L'affaire avec ça c'est que je me réveille et je suis dans un rêve. Encore. Et je ne sais plus où est la réalité... parce que j'ai l'impression que puisque je me.suis réveillée... c'est la vraie vie... mais je suis comme prisonnière de mon rêve... et quand je me réveille pour vrai, je doute de ma réalité vécue et ressentie...
Re: Mon baluchon
]Le yoga est déconseillé, voire dangereux, pour les personnes traumatisées, sujettes à d'anciennes phases de décompensation ( dépersonnalisation ) . Je pensais que vous le saviez. ( c'est un peu comme les effets de la drogue dans " sa descente " )
Pour vos rêves, c'est normal, ce sont les répercussions psychiques attendues. Cela va passer. Mais cessez de mettre votre psychisme en danger.
Pour vos rêves, c'est normal, ce sont les répercussions psychiques attendues. Cela va passer. Mais cessez de mettre votre psychisme en danger.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Bonjour Mme Dubreuil!
Je ne savais vraiment pas qu'il y avait du danger à pratiquer le yoga... tout le monde me conseille ça et la méditation pour mon anxiété. Même ma psychiatre me disait que ça pouvait être une bonne chose. Ma psychologue ne m'a pas dit qu'il y avait des contre indications non plus. Ça fait depuis janvier que je travaille là... mais je n'ai pas fait beaucoup de cours par exemple. Je me suis accumulée des heures de classes. C'est du yoga chaud. Donc il fait 37 degrés dans la salle.
J'aime bien faire du yoga quand c'est des Flow... un enchaînement de postures. C'est musculaire. C'est vraiment du sport. Les yin aussi. Des étirements, ça fait du bien... mais la méditation nidra, genre pseudo sommeil... je n'en ferai plus. Même si ça peut être recommandé pour une bonne hygiène de vie!
Même la méditation pleine conscience c'est difficile!
Est-ce que toute forme de yoga est contre-indiqué??
Je ne savais vraiment pas qu'il y avait du danger à pratiquer le yoga... tout le monde me conseille ça et la méditation pour mon anxiété. Même ma psychiatre me disait que ça pouvait être une bonne chose. Ma psychologue ne m'a pas dit qu'il y avait des contre indications non plus. Ça fait depuis janvier que je travaille là... mais je n'ai pas fait beaucoup de cours par exemple. Je me suis accumulée des heures de classes. C'est du yoga chaud. Donc il fait 37 degrés dans la salle.
J'aime bien faire du yoga quand c'est des Flow... un enchaînement de postures. C'est musculaire. C'est vraiment du sport. Les yin aussi. Des étirements, ça fait du bien... mais la méditation nidra, genre pseudo sommeil... je n'en ferai plus. Même si ça peut être recommandé pour une bonne hygiène de vie!
Même la méditation pleine conscience c'est difficile!
Est-ce que toute forme de yoga est contre-indiqué??
Re: Mon baluchon
la méditation nidra, genre pseudo sommeil... je n'en ferai plus.
Même la méditation pleine conscience c'est difficile!
Est-ce que toute forme de yoga est contre-indiqué??
" Le yoga est déconseillé, voire dangereux, pour les personnes traumatisées, sujettes à d'anciennes phases de décompensation ( dépersonnalisation ) .
Minijeune, maintenant il faut décider par vous-même, vous pouvez, et vous devez SEULE prendre soin de vous !
Après chaque expérIence vous seule faites vos conclusions.
Même la méditation pleine conscience c'est difficile!
Est-ce que toute forme de yoga est contre-indiqué??
" Le yoga est déconseillé, voire dangereux, pour les personnes traumatisées, sujettes à d'anciennes phases de décompensation ( dépersonnalisation ) .
Minijeune, maintenant il faut décider par vous-même, vous pouvez, et vous devez SEULE prendre soin de vous !
Après chaque expérIence vous seule faites vos conclusions.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Mon baluchon
Bon matin.
Au Québec, il annonce une chaude journée. Ce sera le début de la canicule pour quelques jours. J'ai l'air climatisé chez moi donc ça ne me dérange pas vraiment. Je risque d'aller me baigner chez une amie en plus!!
Je me suis réveillée en me sentant pas bien.
Je me sens vraiment fragile en fait.
Hier, en terminant le travail, je me suis mise à avoir des crampes assez intenses au niveau de mes parties génitales... comme si j'avais des contractions de femme en accouchement, ça montait et redescendait... sans trop savoir pourquoi... ça me prenait autant dans le ventre que dans le rectum... comme si mon corps voulait fermer les trous... j'avais du mal à uriner parce que mes sphinctères ne voulait pas se relâcher et quand je me forçais pour comme arrêter de contracter, j'avais tellement mal là...
J'avais un rendez-vous avec ma psychologue.
J'avais aussi terminé de faire ma première journée avec le groupe des 18 mois. Je vais être 10 jours avec eux... il m'en reste 9... mais je suis déjà épuisée mentalement et physiquement... je ne sais pas comment je vais faire pour passer à travers...
Puis il y a ma phase de dissociation de mercredi que je trouve encore difficile à digérer... en plus avec mon espèce de somatisation d'hier soir... parce que je ne pense pas que c'est dû à quoique ce soit de physique nécessairement... je ne veux tellement pas que rien ne me rentre dedans que je pense que mon corps force pour que ça n'arrive pas... contracte...
Je suis peut-être en recherche de contrôle de quelque chose... je ne sais pas... où j'ai peut-être juste peur aussi!
J'ai pu parler de tout ça avec ma psychologue hier soir. J'avais du mal à nommer ce que j'avais dans la tête, mes inquiétudes... qui reviennent aux abus... je lui ai parlé de mes cauchemars...
J'ai fini par lui dire que j'avais peur d'avoir été vraiment abusée sexuellement... que cette peur est super intense... que j'ai peur de dissocier aussi... parce que j'ai peur que ça soit lié au fait que j'ai été abusée aussi...
À la fin de la rencontre... j'étais insécure.
Je lui ai nommé... et je me suis mise à pleuré en racontant que cette semaine, j'étais avec mon amie Cath qui.est enceinte de presque 37 semaines... et que la petite dans son ventre s'est mise à bouger. J'ai touché son ventre et j'ai senti la cocotte... et ça m'a rendu vraiment émue.
Ma psy m'a dit que mon corps avait aussi des souvenirs positifs... qu'il fallait que je me le rappelle... il ne se souviens pas que des trucs traumatisants. C'est ça qui peut me tenir en vie et qui peut me donner envie d'avancer.
Au Québec, il annonce une chaude journée. Ce sera le début de la canicule pour quelques jours. J'ai l'air climatisé chez moi donc ça ne me dérange pas vraiment. Je risque d'aller me baigner chez une amie en plus!!
Je me suis réveillée en me sentant pas bien.
Je me sens vraiment fragile en fait.
Hier, en terminant le travail, je me suis mise à avoir des crampes assez intenses au niveau de mes parties génitales... comme si j'avais des contractions de femme en accouchement, ça montait et redescendait... sans trop savoir pourquoi... ça me prenait autant dans le ventre que dans le rectum... comme si mon corps voulait fermer les trous... j'avais du mal à uriner parce que mes sphinctères ne voulait pas se relâcher et quand je me forçais pour comme arrêter de contracter, j'avais tellement mal là...
J'avais un rendez-vous avec ma psychologue.
J'avais aussi terminé de faire ma première journée avec le groupe des 18 mois. Je vais être 10 jours avec eux... il m'en reste 9... mais je suis déjà épuisée mentalement et physiquement... je ne sais pas comment je vais faire pour passer à travers...
Puis il y a ma phase de dissociation de mercredi que je trouve encore difficile à digérer... en plus avec mon espèce de somatisation d'hier soir... parce que je ne pense pas que c'est dû à quoique ce soit de physique nécessairement... je ne veux tellement pas que rien ne me rentre dedans que je pense que mon corps force pour que ça n'arrive pas... contracte...
Je suis peut-être en recherche de contrôle de quelque chose... je ne sais pas... où j'ai peut-être juste peur aussi!
J'ai pu parler de tout ça avec ma psychologue hier soir. J'avais du mal à nommer ce que j'avais dans la tête, mes inquiétudes... qui reviennent aux abus... je lui ai parlé de mes cauchemars...
J'ai fini par lui dire que j'avais peur d'avoir été vraiment abusée sexuellement... que cette peur est super intense... que j'ai peur de dissocier aussi... parce que j'ai peur que ça soit lié au fait que j'ai été abusée aussi...
À la fin de la rencontre... j'étais insécure.
Je lui ai nommé... et je me suis mise à pleuré en racontant que cette semaine, j'étais avec mon amie Cath qui.est enceinte de presque 37 semaines... et que la petite dans son ventre s'est mise à bouger. J'ai touché son ventre et j'ai senti la cocotte... et ça m'a rendu vraiment émue.
Ma psy m'a dit que mon corps avait aussi des souvenirs positifs... qu'il fallait que je me le rappelle... il ne se souviens pas que des trucs traumatisants. C'est ça qui peut me tenir en vie et qui peut me donner envie d'avancer.
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