DUBREUIL a écrit : Mais jeannette, que viennent faire les mères dans cette histoire ?
L'enchaînement des 2 réponses est géniales. Du genre "mais au fait ?"
bref...
C'est juste lié au fait que j'ai horreur que l'on dénigre / raille / attaque (etc dans la liste des synonymes) une catégorie de population, quelle qu'elle soit, et une seule. Ou, inversement, que l'on en encense / glorifie / flatte (etc de même pour les synonymes) une autre.
Toute forme de ségrégation (positive comme négative) m'est pénible pour ne pas dire pire (qui a parlé de phobie ?).
Et oui, je sais d'où ça vient. Une histoire d'éducation, voire de psychogénéalogie. Du genre de celle des descendants de déportés. Coupables parce qu'ils n'avaient pas eu la bonne idée de naître dans la bonne catégorie. Élevés de générations en générations dans le culte de l'anonymat / incognito / discrétion et vivants dans la peur de l'arrestation.
En pratique, dès que je vois une remarque critique "généralisante", cela m'incite à rappeler qu'il y a pire (ou mieux) ailleurs. Que tout est toujours relatif.
Et quitte à faire moi-même une ségrégation que je déteste, j'ajoute que je ne suis pas sure qu'il y ait au monde pire engeance que les mères... Qui, en plus, agissent bien souvent avec la bénédiction de la justice, de leur entourage, de la société, et par des méthodes irréprochables aux yeux de cette même justice. Moi la première. Justement parce que l'amour maternel est l'une des pires maladies qui soient. Hormis qu'elle ne tue pas celle qui en est atteinte, mais détruit celui ou celle qui en est la cible.