Création
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Re: Création
Je précise que les deux premières lignes " Not to touch the earth" and " not to see the sun " proviennent de deux sous chapitres du soixantième chapitre intitulé " between earth and sky " du " Rameau d'or " de James Frazer. Ces sous chapitres exposent notamment certains tabous provenant d'anciennes cultures sur les rois ou les prêtres qui ne doivent pas par exemple marcher sur le sol nu ou recevoir le soleil directement.
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- Messages : 87
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Re: Création
J'erre dans la rue
tel un inconnu
au milieu de la cohue
Nous sommes le dimanche après midi
C'est un jour de pluie
Je remarque cette fille
Elle semble légèrement ivre
Elle n'a plus la joie de vivre
Le monde de l'ombre est en train de la saisir
C'est une fille de joie
Semblable à de la soie
Que l'on ne salit pas
La pureté, elle ne sait ce qu'en faire
Car de toute façon, qui peut bien se soucier de sa chaire
Battue et déformée de toute sa légère
Elle vague dans le métro
Tel un vieux chapeau
Que sa nature a mis dans l'eau
Jeune fille si différente, ayant oublié le sens du mot " honneur "
Son mode de vie est depuis longtemps effacée du bonheur
La société la laisse dans son malheur.
Les bars louches
Les bourgeois farouches
Les civils sans souches
Tous a la poursuite de cette catin
Afin de la faire accomplir son destin
Et de la délivrer du malin
Ce jour là pourtant, elle sortit un couteau de chasse
Au milieu de la masse
Et se sortit de la crasse
Les bonnes gens ne comprennent pas
Que de se rendre complice de tels mode de vie
Sans pour autant que ces gens ne soient accusés de viols
Et admirés de leur pairs
En font d'eux des tortionnaires
tel un inconnu
au milieu de la cohue
Nous sommes le dimanche après midi
C'est un jour de pluie
Je remarque cette fille
Elle semble légèrement ivre
Elle n'a plus la joie de vivre
Le monde de l'ombre est en train de la saisir
C'est une fille de joie
Semblable à de la soie
Que l'on ne salit pas
La pureté, elle ne sait ce qu'en faire
Car de toute façon, qui peut bien se soucier de sa chaire
Battue et déformée de toute sa légère
Elle vague dans le métro
Tel un vieux chapeau
Que sa nature a mis dans l'eau
Jeune fille si différente, ayant oublié le sens du mot " honneur "
Son mode de vie est depuis longtemps effacée du bonheur
La société la laisse dans son malheur.
Les bars louches
Les bourgeois farouches
Les civils sans souches
Tous a la poursuite de cette catin
Afin de la faire accomplir son destin
Et de la délivrer du malin
Ce jour là pourtant, elle sortit un couteau de chasse
Au milieu de la masse
Et se sortit de la crasse
Les bonnes gens ne comprennent pas
Que de se rendre complice de tels mode de vie
Sans pour autant que ces gens ne soient accusés de viols
Et admirés de leur pairs
En font d'eux des tortionnaires
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