pensée du jour

[Julie82800]

Tu te prends déjà le choux avec ça ?
Fais une potée !

Ben ouais

Tu crois qu'il faut que je consulte et que j'envoie la note à l'Elysée ?

[Jeannette]

Peut être... Certain(e)s sont à la recherche de Dieu le Père... Ne chercherais-tu pas le Prince Charmant dans ces élections ?

[Julie82800]

Peut être... Certain(e)s sont à la recherche de Dieu le Père... Ne chercherais-tu pas le Prince Charmant dans ces élections ?

En fait, c'est surtout que suite à la dépression sévère que j'ai faite suite à la séparation avec mon époux, et que l'angoisse dans laquelle j'ai vécu après en être sortie, pour avoir osé assigner Monsieur en divorce, ont fait que je suis plus au courant de rien du tout de ce qui se passe. J'ai même plus le temps de me tenir informée .

[Julie82800]

Ma pensée du jour c'est : "Besoin d'exploser".

C'est lettre au con, au profiteur qui m'a fait du mal, du mal à mes enfants et qui a fait du mal à mes parents et qui continue :

"Pourquoi, sale con, es-tu allé les voir ces jours ci, mes parents ? Pourquoi vas-tu ainsi leur remuer le couteau dans la plaie ? Ils sont vieux, ils ont plus de 80 ans, ils sont malades. Ils sont malades de ce que tu m'as fait. Ma mère en a fait un tassement de vertèbres, une dépression. Mon père porte un pace-maker, il a un stent à chaque artère coronaire, opéré d'une oreillette (il aurait mieux valu aussi opérer la deuxième mais le risque était trop grand). Et tu oses encore te présenter chez eux pour les apitoyer sous prétexte que tu es le père de leurs petits enfants. Ils viennent de vendre une maison qu'il avaient au bord de la mer. Et toi tu te pointes chez eux à ce moment là ? Mais tu espères quoi, qu'ils vont te filer du fric ? Tu leur en as toujours soutiré comme à moi. Ils en ont besoin pour leurs vieux jours de cet argent, pour finir leur vie décemment. Cet argent, tu l'auras pas. Laisse les tranquille. En plus, tu m'as tellement réduite à la misère, que j'ai même pas les moyens financiers, ni le temps d'être auprès de mes parents sur leurs vieux jours. Je gerbe. Je te gerbe dessus. Tu viens bientôt récupérer des affaires chez moi. Viens vite, je t'attends, prends tes affaires, casse toi et vite, je ne veux plus jamais te revoir, je ne veux plus te parler. Mais comment faut-il le dire ? Il ne faut pas le dire justement. Il faut rester là impassible, écouter ton flot de reproches, te regarder partir avec tes cartons, tout en surveillant que tu n'ailles pas foutre le bazar ailleurs dans cette maison qui n'est plus la tienne. Tu vas demander pourquoi tu es saisi sur salaire ? pourquoi on n'a pas pu s'arranger à l'amiable et je devrai garder le silence, un silence de marbre absolu, parce-que tu es incapable de comprendre que ce qui arrive tu en es seul responsable (quand on se veut au-dessus des lois, il y a un moment où la loi finit par rappeler à l'ordre). On ne frappe pas sa femme, on ne lui jette pas des objets au visage, on ne menace pas l'assureur de sa femme de faire usurper son identité par une autre femme. Quand sa femme est malade et ne peux pas se lever toute seule parce-qu'elle a une hernie discale, on ne met pas 3 plombes pour l'emmener chez le médecin le plus proche, on ne l'engueule pas parce-qu'elle est malade, on ne lui détruit pas tous ses rêves et tous ses projets, on fait pas exprès de lui jeter une chaise dans un escalier l'après-midi même où elle doit prendre l'avion pour se rendre à Paris voir une exposition sur Hokusai le lendemain matin, pour laquelle elle a réservé son billet depuis plusieurs mois, une exposition comme il n'y en aura jamais plus en Europe avant longtemps, l'après-midi même où ce même avion doit aussi l'emmener passer le réveillon de noël en famille auprès de ses parents, de sa sœur et de ses enfants. Et on se bourre pas la gueule le soir de ce réveillon où tu aurais dû être, et où tu n'es pas allé, juste parce-que ta femme, a préféré pour calmer le jeu se démerder comme elle pouvait pour faire le trajet toute seule en voiture comme elle pouvait, plutôt qu'avec un énergumène en furie. J'en ai marre, je suis là au milieu de toute cette paperasse de merde dont je voudrais bien me passer, et tu as le culot de me laisser un message pour me demander comment on peut en arriver là ? Mais regarde toi, regarde toi, regarde ce que tu as fait et cherche les réponses tout seul. Me fais plus chier avec tes enfantillages et tes questions à la con, sous prétexte qu'un jour devant Monsieur le Maire, j'ai dit : "Oui". Le mariage c'est un engagement, ce sont des devoirs respectifs. Tu t'es arrogé tous les droits et n'a respecté aucun devoir, ou si peu, et maintenant tu as le culot de t'insurger contre la procédure en cours, contre le fait que je fasse simplement valoir mes droits, au lieu d'aller coucher sous les ponts. Si tu savais ce que j'ai hâte que le divorce soit prononcé, que nous n'ayons plus rien à voir ensemble, plus rien à régler, pour enfin pouvoir te mettre en blacklist sur tous mes téléphones. Tu peux devenir ce que tu veux, j'en ai rien à foutre. Tu peux te foutre en l'air aussi si tu veux, finir comme une loque, ça ne me regarde plus. Encore une semaine à attendre, à attendre que tu viennes chercher tes affaires, comme la loi m'y oblige. Tu as attendu le dernier moment exprès, la date butoir, pour faire chier jusqu'au bout, autant que tu pouvais. Mais après, j'aurai la paix, enfin !!! Devrai-je supporter aussi lors de ce rdv avec toi, ton audace de me demander, si par hasard je pourrais pas demander un peu d'argent à mes parents et te le refiler ? Ne t'y avises surtout pas. Tu auras un mur de silence devant toi. Ce sera dur, mais je resterai muette quoi que tu puisses dire, vil manipulateur !!!"

[Cafeine_]

Pensée de la nuit: je n'arrive pas à dormir, je ne peux pas dormir. J'ai toute cette peine qui m'envahit et ce sentiment d'impuissance, et pourquoi je n'ai pas une mère normale !!

[Julie82800]

Pensée de la nuit: je n'arrive pas à dormir, je ne peux pas dormir. J'ai toute cette peine qui m'envahit et ce sentiment d'impuissance, et pourquoi je n'ai pas une mère normale !!

Il faut faire avec les parents que l'on a. Un père, on n'en a qu'un. Une mère, on n'en a qu'une. C'est parfois un long et douloureux chemin, mais on peut apprendre à les accepter tels qu'ils sont, leur pardonner, sans pour autant les excuser.

[Patouche]

Parfois, une coupure totale avec des parents particulièrement malsains est salvateur, il ne faut pas hésiter si ça permet de "revivre"

[Jeannette]

Julie, nous n'avons pas la même définition du pardon...

[Julie82800]

Julie, nous n'avons pas la même définition du pardon...

Je ne sais pas, il faudrait que tu me donnes la tienne de définition du pardon.

Je n'essayais pas de définir le pardon, d'ailleurs je ne sais pas le définir. Je sais le sentir par contre. Je voulais dire par mon propos que tout est pardonnable, même si certaines choses sont inexcusables.

[Jeannette]

Julie, nous n'avons pas la même définition du pardon...

Je ne sais pas, il faudrait que tu me donnes la tienne de définition du pardon.

Je n'essayais pas de définir le pardon, d'ailleurs je ne sais pas le définir. Je sais le sentir par contre. Je voulais dire par mon propos que tout est pardonnable, même si certaines choses sont inexcusables.

Je te donne la mienne demain, pas le temps aujourd'hui.
Rapidement d'ici là : avec ma définition, on ne peut pas pardonner quelque chose qui n'est pas préalablement excusé. Entre autre.

Il faut faire avec les parents que l'on a. Un père, on n'en a qu'un. Une mère, on n'en a qu'une.

Pas d'accord non plus.
Père biologique, père spirituel, père affectif, responsable légal, ... Et idem pour la mère.
Nous avons une multitude de parents différents. Parfois réunis en 1 seule personne, parfois non.

C'est parfois un long et douloureux chemin, mais on peut apprendre à les accepter tels qu'ils sont

Qu'entends-tu par là ?
Tourner la page du passé, l'accepter, se (re)construire malgré notre histoire, oui. Faire avec une génétique de toute façon impossible à modifier, oui.
Les accepter de façon à vivre (plus ou moins) à leurs côtés ? Pourquoi ? Où est-il écrit que conserver des échanges avec nos parents soit une obligation ? Nous ne signons aucun contrat, pas plus avec eux qu'avec les divers intervenants de notre enfance, instituteurs et autres. Et même un contrat peut se dénoncer.