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Re: Un mot pour Jacadi!

Publié : 30 juil. 2012, 08:31
par enora
Excusez moi de me mêler d'une conversation qui ne me concerne pas . Mais juste une réflexion amenée dans ce sujet :
Comment peut on savoir si la personne qui nous répond est psy professionnel ou pas?
Serait il possible de l'indiquer quelque part?
D'ailleurs les "non psy" ont il le droit de répondre aux gens?
C'est pourquoi je viens de rajouter dans ma signature que je ne suis pas psy.

Re: Un mot pour Jacadi!

Publié : 30 juil. 2012, 09:11
par Jeannette
Lorsque la réponse a une certaine qualité, je me fiche royalement du diplome.

Re: Un mot pour Jacadi!

Publié : 30 juil. 2012, 09:33
par enora
En tant que personne qui appelle à l'aide, je ne suis pas toujours en état de savoir si la réponse est de qualité ou pas.

Re: Un mot pour Jacadi!

Publié : 30 juil. 2012, 10:00
par delphie
alors quand il y a autant de reconnaissance! pourquoi tout abandonner
pour une incomprehention mutuelle :(
et laisser tomber un endroit qui pourrais être tellement...humain

Re: Un mot pour Jacadi!

Publié : 30 juil. 2012, 13:25
par shadoko
lors de mon inscription, il me semblait avoir vu une case à cocher "je suis psy" sur le formulaire.
et rien n'interdit à un vrai psy de faire connaître sa vraie identité (madame dubreuil l'a fait, et canopée aussi).

on peut donc penser qu'un psy "anonyme" est soit un bénévole (retraite, chomage, étudiant), soit un "transfuge" (un psy qui a lui même besoin d'aide et qui vient anonymement sur ce forum, car il n'ose pas demander l'aide d'un confrère).

j'avais connu deux étudiantes en psy qui voulaient devenir psy non pour aider les autres, mais pour tenter de trouver les remèdes à leur propre souffrances à travers les autres ...
j'ai également bossé avec 2 psy dépressifs dont l'une me disait de l'autre qu'il était "dangereux" et "déséquilibré".

ce que je constate ici encore, c'est que les psys ne sont pas des machines infaillibles, et que eux aussi ont parfois un égo assez fort pour les faire se mentir à eux même.

les souffrances refoulées parasitent nos perceptions et nos réactions.

quand l'animal intérieur est maintenu dans la douleur que le sujet refoule, l'animal se montre plus aggressif pour tenter de se défouler. Mais comme le sujet refoule la réalité de sa propre souffrance, il refoule aussi la réalité de sa propre agressivité.
dans la perception biaisée qu'il a de la réalité, il tient l'autre pour seul responsable de sa colère intérieure. il se trompe de cible. son véritable énemi n'est pas l'autre mais lui-même.

si chacun prenait le temps de faire soigner ses blessures, d'écouter sa propre souffrance et d'affronter une bonne fois pour toutes ses fantomes intérieurs, on éviterait peut-etre de faire des victimes colatérales en donnant aux autres sans s'en rendre compte les mots ou solutions qu'on voudrait s'entendre prononcer à soi même.