BESOIN D'AIDE URGENT Comportement de mon psy

[Alexsana]

Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce site. Je partage mon expérience car j'ai amorcé une thérapie avec un psychologue en qui j'avais grande confiance en janvier qui à très mal tournée, j'aimerais avoir des avis éclairés et neutres sur ma situation. J'en ai vraiment besoin.


J'ai commencé une psychothérapie il y a de celà un peu plus d'un mois. C'était un psy que j'avais déjà consulté pendant mon adolescence pendant quelques mois, j'avais ensuite arrêté les consultations sans vraiment de motifs, puis déménagé etc. De retour dans la ville où j'ai grandi j'ai senti que j'avais besoin d'aide et me suis naturellement tournée vers lui encore une fois puisque j'avais déjà un certain lien de confiance avec lui et que je préférais y retourner plutôt que de partir à zéro avec un autre psychologue.

Au début de ma vie d'adulte j'ai vécu de lourdes années de violence conjuguale, j'ai fait une fausse couche suite à des épisodes de violence, j'ai été dans une relation de constants abus physiques et psychologique de la part d'un homme que j'aimais et aime toujours grandement et dont je n'arrive pas à me détacher. J'ai grandi avec de grandes carences affectives, qui se répéte dans mes relations avec les hommes puisque je n'ai jamais été en couple avec un homme qui a été vraiment affectueux ou doux avec moi.
Je souffre de grande solitude, j'ai déménagé depuis peu et je souffre souvent de crises de paniques et d'anxiété. Lors de la première rencontre j'ai raconté tout cela à ce psychologue qui a été très doux avec moi, je me suis immédiatement sentie bien et à l'aise et ce pendant les 2-3 rencontres suivantes. Je précise que je suis dans la vingtaine, et ce psychologue début trentaine. Je l'ai toujours trouvé attirant mais n'ai jamais eu d'autres pensées jusqu'à ce que...

Une semaine à été plus difficile. J'étais très angoissée, très déprimée, je sentais que je pouvais déraper, alors j'ai communiqué avec lui pour lui demander un deuxième rendez-vous dans la semaine, ce qu'il m'a volontiers accordé. On échangeais souvent par email pour fixer des rendez-vous, et on s'est toujours écrits sur un ton assez familier, et lors de sa réponse à mon email dans lequel j'expliquais que je croyais avoir besoin de son aide il a terminé en disant ''Tu as bien fais de me contacter. Prends bien soin de toi et à très bientôt'', ce que j'ai beaucoup apprécié car j'ai senti qu'il y avait une personne qui tenait à m'aider et qui était là pour moi. Je tiens aussi à dire qu'il a toujours été très disponible, son bureau est annexé à sa maison et comme j'ai un horaire de travail assez chargé, il a souvent ajusté nos rencontres les matins de weekends, ou meme une fois un soir, après 17h.

Je me suis donc rendue à cette deuxième rencontre dans la même semaine les larmes aux yeux, il m'a reçu avec beaucoup de douceur, m'a écouté, j'étais très perturbée, je lui ai dit que j'étais fatiguée, que je me sentais seule, démunie, que j'étais fatiguée de revivre sans cesse mes traumatismes, de faire des cauchemars... Des larmes coulaient sur mes joues, je ne trouvais plus de mots et je ne savais plus comment m'expliquer. À ce moment il m'a dit ''Je crois que tout ce dont tu as besoin c'est que je te prenne dans mes bras''. J'ai eu un moment de recul en me demandant si j'avais bien compris, puis il a ouvert les bras et je me suis blottie contre lui. Je précise que je ne me suis pas sentie forcée, ni mal à l'aise. Au contraire, ce fût comme un soulagement. Je lui avais fait part auparavant que je ne me rappelais pas de la dernière fois où quelqu'un m'avait pris dans ses bras ou m'avait touché de manière affectueuse. Il m'a tenu contre lui pendant 1 bonne minute, assez longtemps pour que j'aies le temps de bien être consciente du moment. Je me sentais très bien, en sécurité, c'est allé chercher quelque chose de très profond en moi, puisqu'on ne m'avait pas réconforté de la sorte depuis longtemps. Ensuite, il m'a dit ''Si tu veux bien, j'aimerais essayer autre chose''. Il a mis ma main entre les siennes et m'a demandé de fermer les yeux et de me concentrer sur mon sentiment. C'est alors que j'ai ressenti pour la première fois du désir et une attirance très nette. J'ai eu envie qu'il me reprenne dans ses bras et que ça aille bien plus loin. La barrière physique était franchie... c'était mon point de non retour.

À la fin de cette scéance il m'a demandé comment je me sentais et je lui ai répondu que je me sentais beaucoup mieux. C'était vrai, autant le contact m'avait profondément troublé, autant j'ai ressenti que j'en avais vraiment besoin. Mais était-il la personne qui devait combler mon besoin affectif? À partir de ce moment là, j'ai commencé à me tracasser, je pensais sans cesse à lui, je fantasmais, je repassais en boucle les instants de contacts physiques. Je précise qu'il n'y avait pas eu de gestes ''déplacés'' lors de ces contacts, je n'ai pas sentie de sa part qu'il aurait pu déraper vers quelque chose d'autre...

J'ai finalement décidé de lui écrire un long email pour lui expliquer que je croyais qu'il valait mieux que je ne revienne pas à une prochaine scéance, que je le voyais maintenant comme un homme et non un thérapeute et que j'avais envie de partager plus avec lui qu'une thérapie et que je savais qu'il ne pourrait jamais me donner celà, et que j'étais aussi consciente que de son côté il n'y avait probablement même pas autre chose que de la bienveillance et de la gentillesse neutre à mon égard. Je lui ai écrit que dès que la barrière physique avait été franchie, j'avais ressentie du désir et que je n'arrivais pas à me débarrasser de cette sensation.

J'ai beaucoup lu sur le phénomène du transfert et j'étais assez consciente que c'était probablement ce qui se passait, mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi ce contact physique avait été initié par lui. Pourquoi, sachant mes antécédents de carences affectives, de relations difficiles avec les hommes, de solitude, avait-il initié un contact physique affectueux avec moi? Pensait-il simplement me réconforter? En y réfléchissant bien j'en arrive toujours à la conclusion que c'est LUI le thérapeute, donc lui qui pouvait prévoir ma réaction à un contact du genre...

À mon email où je lui ai déclaré comment je me sentais il a répondu qu'il était préférable d'en parler face à face. Je suis donc revenue la semaine suivante. Il m'a posé plusieurs questions, et moi aussi je lui en ai posé. Il m'a dit, très clairement ''Si nous n'étions pas dans un contexte thérapeutique, ce serait sûrement autre chose entre nous''. Il m'a aussi dit ''Je ne veux pas te rendre encore plus confuse, mais je te trouve attirante. Que dirais-tu si je te disais que je te trouve intelligente, et aimable? Est-ce que celà te rend encore plus confuse'' ''Je ne PEUX PAS te voir en dehors... si quelqu'un s'en rend compte, je perdrais mon boulot''. ''Je t'ai serré dans mes bras parce que j'en avais envie, je n'aurais peut-être pas agis de la meme façon avec une autre, je l'ai fait parce que c'est TOI.''

Je suis sortie de là encore plus confuse qu'avant. Moi qui m'attendait à un rejet catégorique, certainement pas à des sous-entendus de réciprocité...J'aurais cru qu'il me dirait ''Non, c'est impossible, nous sommes dans un contexte thérapeutique. Je vais t'aider à gérer ces émotions, nous allons travailler ensemble...'' Au lieu de ça, j'ai clairement sentie une ambivalence, une ambiguîté, comme s'il dansait sur les deux pieds, pardonnez l'expression. J'ai sentie qu'il ouvrait des portes, qu'il les refermait, je ne me suis pas sentie encadrée, j'ai ressentie une intense curiosité en ce qui avait trait à ses vrais sentiments envers moi, en tant que personne et non de psychologue. J'ai passé une terrible semaine à essayer de comprendre, à me tracasser. Je lui ai écrit un email qui m'a demandé beaucoup de courage. Je lui ai dit clairement qu'il me plaisait, que je souhaitais arrêter les consultations (nous n'avions que 5-6 rencontres derrière nous), et que si j'avais bien compris que je lui plaisais, je souhaitais faire sa connaissance en dehors de son bureau. Il m'a répondu très froidement. Simplement qu'il ne pouvait pas me voir en dehors, et que c'était dommage si je souhaitais arrêter les consultations, qu'il me souhaitait bon courage et bonne continuation et qu'il espérait que je verrais un autre psy.

Je regrette maintenant mais je n'ai pas laché le morceau... je voulais comprendre POURQUOI il m'avait laissé entendre des choses pour me claquer la porte au nez par la suite. Je lui ai réécris un autre message ou je lui demandais d'être honnête avec moi, de me dire si oui ou non il y avait réciprocité. J'ai précisé que je ne cherchais pas à lui nuire simplement à comprendre, que j'étais prête à laisser tomber le contexte thérapeutique et à consulter ailleurs pour nous donner une chance s'il en avait aussi envie. Ce message est resté sans réponse. Ça m'a beaucoup blessé, car le contraste était flagrant entre son comportement avec moi au début (plusieurs rendez-vous dans une semaine, me recevoir de soir, me serrer dans ses bras, m'écrire d'un ton familier en me souhaitant de bonne journée au boulot ou de bon weekend etc) et l'indifférence et la froideur dont il faisait maintenant preuve. Je lui ai écrit un deuxième message... un peu plus agressif cette fois, mais en restant respectueuse. Je lui ai dit que je ne comprenais pas ses réactions, que je me sentais abandonné, que je trouvais qu'il était cruel de m'ouvrir des portes et de faire des sous-entendus pour ensuite m'ignorer de la sorte en sachant que je ressentais des émotions très fortes à son égard, que j'étais boulversée, etc...
Il m'a répondu ''Ça suffit, je n'ai pas à lire ou à répondre à tes emails. Je ne veux pas que tu me réécrives que ce soit pour me louanger ou me critiquer, peu importe. Prochaine fois je vais considérer ça comme du harcèlement.''

Dans tous les messages que je lui ai écrit, j'ai toujours chercher à capter son côté humain, je voulais qu'il laisse tomber le psy pour deux minutes et qu'il m'explique. Au lieu de ça, en plein au moment où j'avais besoin de son aide pour comprendre tout ça, il m'abandonne, me fait sentir coupable de lui avoir avoué mon attirance, me fait sentir que j'exagère, que je le dérange...

Je suis vraiment blessée. J'ai besoin d'avis. Je ne sais pas qu'en penser.


Aidez moi s'il vous plait.

PS.: Ce psychologue est membre de l'ordre des psychologues, pratique des thérapies cognitivo-comportementale, pour éviter toutes questions à propos de son intégrité professionnelle, il est en règle de ce coté.



Alexsana

[shadoko]

Par cette expérience tu as cru pouvoir obtenir ce que tu désirais au fond de toi, et la réalité qui contrarie ce désir t'a frustrée profondément.

Si tu choisis de rester bloquée à ce niveau, te considérer comme une victime de ce psy en le tenant pour responsable de cette frustration et de la violence de tes émotions pourrait ne devenir qu'une autre manière de répéter ton shéma.

Que tu considères qu'il ai commi une erreur ou non, tu ne peux pas le forcer à te donner ce qu'il ne peut pas te donner.

En revanche, tu peux choisir d'analyser tout ce que cette expérience a activé en toi pour comprendre d'où ça te vient et comment apaiser ces blessures pour te sortir de ce shéma qui se répète.

Si tu ne veux (ou ne peux plus) le faire avec lui, tu dois le faire avec un autre psy.

Il ne tient qu'à toi de décider si tu veux ou non faire de cette expérience "négative" quelque chose de positif et de constructif pour toi même pour aller mieux plus tard.

[Missfull66]

Peut être qu'effectivement vous n'avez pas l'habitude d'être considérée à votre juste valeur, tendresse, admiration, etc... Et que vous n'avez pas l'habitude d'une relation humaine chaleureuse et valorisante en dehors d'un contexte sexuel. C'est peut être ce message là que cette expérience fait passer.

Maintenant, je trouve que ses paroles étaient... ambigues (je te trouve attirante, dans un autre contexte, parce que c'était TOI, je risque de perdre mon boulot ...).
Peut être qu'il est allé trop loin dans son expérience, que vous êtes allée trop loin dans le transfert, qu'il aurait du faire cela sous supervision, parce qu'il n'a pas su bien gérer ensuite. Mais bon, il le reconnait (très indirectement, je dois dire...) Cela peut arriver...

Cette expérience pourrait peut être vous faire avancer, avec un ou avec une autre. Les réponses vous les trouverez chez vous, ou chez un(e) autre.

Bonne continuation.

[Alexsana]

D'abord merci pour vos réponses.
Il est vrai que je n'ai pas du tout l'habitude d'une relation humaine chaleureuse et valorisante en dehors d'un contexte sexuel. Après, le fait d'en être consciente n'empêche pas qu'inconsciamment c'est peut-être exactement ce que je recherche.
Ce n'est pas que je souhaite lui jeter le blâme ou me victimiser complètement par rapport à lui, simplement je ne m'attendais pas à de tels contact lorsque j'ai ammorcé ma thérapie et je suis extrêmement surprise des émotions qu'ils m'ont ammenés. Il est vrai qu'il cherchait peut-être à me faire comprendre quelque chose, à passer un message qui se serait voulu extrêmement bénéfique pour l'avancement de la thérapie, mais je me dis simplement que je ne comprend pas pourquoi il n'a pas prévu de telles réactions de ma part, ou s'il les avait prévues, pourquoi n'as-t-il pas essayé de mieux m'encadrer pour les gérer?

C'est vrai, c'est très frustrant de ressentir ces émotions pour un homme qui ne pourra jamais me rendre mes sentiments. C'est justement pour cette raison que j'ai du mal à saisir pourquoi avoir laisser planer des sous-entendus lorsque je lui ai tout avoué. J'ai bien précisé qu'il s'agissait de désir, d'attirance, que je ne considérait pas que je ressentais des sentiments ''amoureux'', mais que je souhaitais le connaître en dehors pour avoir cette chance. Pourquoi ne pas avoir été clair et net avec moi, m'expliquer ce qu'il en était, m'encadrer, prendre en charge ces émotions et travailler la dessus? Au lieu de celà, il m'a répondu ce que j'ai décrit dans mon premier message, en plus de me dire une phrase que j'ai oublié d'inscrire: '' Si tu avais le choix entre une relation thérapeutique et une relation sexuelle, tu choisis quoi? Je crois que présentement tu as plus besoin d'une thérapie que d'une bai** (désolée, il a utilisé ce terme assez cru.)''

Je ne peux continuer avec lui, il m'a clairement fait comprendre que je le dérangeais lorsqu'il m'a demandé d'arrêter de lui écrire. J'ai l'impression que c'est devenu personnel, comme si j'avais ''attaqué'' sa personne et qu'il ne prenait plus ça du côté du thérapeute connaissant qui gère la situation.

[Missfull66]

Toucher le patient physiquement, remuer ses émotions par le rapprochement, cela peut comporter des risques, voilà pourquoi la plupart des psy font attention à cela.
Il y en a qui n'hésitent pas à prendre les patients dans leur bras, etc... Mais il faut savoir gérer les réactions en chaîne

Il a pris ce risque, le transfert s'est emballé. Sa réaction aussi... Je trouve que ses explications n'étaient... pas à la hauteur. Peu constructif dans le cadre d'une thérapie, mais bon.
Allez, vous être frustrée, il a pris peur, et il fait machine arrière.
Prenez du recul, ce n'est pas grave.

Ce qui vous sauve surtout, c'est qu'il ne se passera jamais rien entre vous, ni dans son cabinet, ni en dehors et qu'il est clair là dessus (mieux vaut tard que jamais...)

Vous avez appris quelque chose de très important sur vous au cours de cet épisode.
Allez voir un(e) autre.

[Alexsana]

Merci infiniment d'avoir pris le temps de me répondre.
Ce que vous dites fait beaucoup de sens... Je souhaitais avoir des avis extérieurs car je commençais à vraiment culpabiliser, à me remmetre en question, à me dire que c'est moi qui réagissais trop fortement et que j'avais tout gâché. Une partie de moi me disait aussi qu'il s'agissait d'une relation thérapeutique et non d'une ''relation normale'', et que par conséquent mon psy était celui qui avait le pouvoir et l'autorité de m'aider à gérer tout cela. Il ne l'a pas fait, il a définitivement fait machine arrière après avoir mélangé les pièces du puzzle dans ma tête, et je me sens abandonnée. Je me sens vraiment comme si j'avais une réaction démesurée que je n'arrive pas à contrôler.

Mieux vaut tard que jamais, oui... Je ne cacherai pas que j'étais contente lorsqu'il a fait ces sous-entendus... je suis certaine que je ne suis pas la seule à avoir déjà ressentie de l'attirance ou du désir pour son psy, mais quand en plus celui-ci laisse sous-entendre une certaine réciprocité, des ''possibilités impossibles'', alors là, c'est très toublant... Surtout que j'ai testé, lors du rendez-vous où il a fait ces sous-entendu, je lui ai demandé s'il accepterait de me reprendre dans ses bras même en sachant comment je me sentais par rapport à lui. Je m'attendais à ce qu'il refuse, me disant qu'il était préférable d'éviter les contacts physiques pour la bonne continuité de la thérapie et pour bien gérer le transfert, mais il a volontiers accepté et m'a serré encore dans ses bras en attrapant ma main rapidement. Voilà un excellent exemple de quelque chose que je savais pertinemment que je ne devais pas faire mais que j'avais très envie de faire, et qu'il a laissé se passer sans se soucier que celà ne faisait qu'appuyer ma confusion envers lui.

Malgré tout le chapitre est clos, je ne peux retourner le voir, et même si j'y allais, je crois que la relation thérapeutique est brisée. Déjà, dans les rencontres qui ont suivies le contact physique où ces conversations ont eut lieu, je le voyais en face de moi comme un homme que j'avais envie de connaître et qui m'intriguait, et plus du tout comme un thérapeute à qui j'avais envie de m'ouvrir complètement. Il se serait définitivement installé un rapport de séduction de mon coté qui m'aurait empêché de progresser, ça j'en suis consciente.

C'est difficile tout de même, je le prend comme un rejet, comme un abandon d'une personne de confiance. Je pense souvent à lui, j'ai envie de dire qu'il me manque, littérallement, même si je ne le connais pas vraiment en dehors de son bureau. Il a toujours été très gentil avec moi, n'hésitait pas à répondre et à me poser des questions, à me parler de ses goûts en musique, quel genre de café il aime, à discuter avec moi de cinéma ou de sujets du genre à la fin des rencontres. J'aurais aimé que ça se termine plus en douceur, qu'il ne referme pas la porte aussi sèchement en me faisant sentir coupable.

[Missfull66]

à me parler de ses goûts en musique, quel genre de café il aime, à discuter avec moi de cinéma ou de sujets du genre à la fin des rencontres.

Ca, le tutoiement, l'étreinte, prendre la main, etc...

Cela mélange tout évidemment.

Ne vous sentez pas coupable, il vous a guidée sur la mauvaise pente par son comportement. Il doit lui aussi se sentir coupable.

Vous claquer la porte au nez c'est salutaire pour vous, il s'est rattrapé, oui, mais sur le tard.
Il ne l'aurait pas fait, non seulement vous pourriez le poursuivre en justice, mais vous seriez bien à plaindre et dans de beaux draps psychologiques. Coucher avec son psy c'est destructeur. Ne culpabilisez pas. Il se protège, il vous protège.

Allez voir un(e) autre, allez de l'avant.