Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

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numero5alpha
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Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par numero5alpha »

Bonsoir,
J'ai besoin d'écrire pour évacuer ma peine, mon ras le bol et ma fatigue.

Après 10 ans de vie commune avec mon conjoint, je pense que je suis arrivée au bout de ma patience, de ma compréhension et de mes limites. Pour commencer, il a toujours été difficile à vivre : très maniaque (à la limite des tocs), il impose ses règles de vie dans la maison auxquelles j'ai dû me plier ainsi que notre fils (il ne supporte pas la moindre goutte d'eau sur un évier, la moindre miette par terre, etc). Il a toujours été instable, changeant d'humeur très rapidement, tantôt euphorique et doux, tantôt agressif, rabaissant ou déprimé. On a rarement eu des périodes calmes dans notre couple et je ne comprenais pas pourquoi car il me faisait toujours croire que ce que je faisais n'était pas bien.
Il y a 3 ans, il a fait une grave dépression avec envies suicidaires. Il était devenu invivable, parano, croyant que j'étais contre lui et me mettant dans la tête que c'était moi le problème. A la base je suis une fille stable, solide, sensible et empathique mais qui sait ce qu'elle veut et là, je n'y voyais plus clair. Je suis alors allée voir un psychologue : ça a été une bouffée d'oxygène car il m'a vite fait comprendre que j'étais lucide et que c'était mon conjoint le problème.

J'ai exigé qu'il fasse une thérapie et j'ai compris à force de recherches qu'il était malade, probablement borderline car il en a tous les symptômes. Il a accepté de voir une psychiatre. Elle lui a prescrit du Dépakote il y a 1 an mais il n'en prend pas car le médicament est visiblement difficile à trouver et qu'il ne veut pas prendre de médocs.
Sauf que rien ne change malgré de nombreux "recadrages" de ma part (conseillés par sa psy que j'ai rencontrée 1 fois). Il est totalement individualiste et égocentré, ne pense qu'à ses loisirs, entame des projets à la maison pour les laisser en plans (6 mois que j'attends qu'il installe une armoire dans la chambre, en attendant toutes nos affaires trainent dans la maison), prétextant qu'il n'a pas le temps alors qu'il passe des journées complètes à bricoler sur des vieilles motos (sa passion) ou faire du sport, dépense son salaire dans des choses futiles et se plaint des dépenses essentielles (réparation de voiture, etc).

Mais le pire, c'est son attitude envers moi : dès qu'il n'a pas ce qu'il veut ou qu'on le contrarie, il devient agressif, méchant voire cynique comme pour me faire payer sa frustration. Il ne supporte pas de ne pas tout contrôler et voudrait que je lui obéisse : avant, je le faisais pour éviter les conflits mais maintenant c'est terminé : j'affronte et je m'affirme (merci mon psy). Il est dans le déni de son attitude et au contraire, projette sur moi tous ses comportements déviants : il dit que je ne pense qu'à moi (alors que je suis seule à m'occuper de l'intendance, de notre fils, des repas etc), que je l'agresse quand c'est lui qui vient m'accuser (exemple, samedi j'étais tranquille et il est venu vers moi en me disant d'un ton agressif "tu le fais exprès pour me faire ch** de ne pas essuyer l'eau de la baignoire?! parce qu'il voudrait que j’essuie toute l'eau après chaque utilisation")...

J'ai appris à me protéger de ces agressions et manipulations car il est très fort pour me faire culpabiliser, mais là j'en ai plus que marre. Il m'avait promis il y a 1 an qu'il allait changer, qu'il avait ouvert les yeux, mais rien n'y fait. Au mieux, il va être doux comme un agneau pendant 1 mois et puis ça recommence. A chaque fois, je dois dépenser une énergie dingue pour le ramener à la raison. Mais aujourd'hui alors que j'étais en train de bosser en télétravail, il est venu chercher la dispute encore pour cette histoire de gouttes d'eau et je ne le supporte plus. Si ça continue je vais y laisser mes nerfs et ma santé. J'envisage sérieusement la séparation même si ça me fend le cœur.

Merci de m'avoir lue. Si vous avez des conseils ou témoignages, je vous invite à m'écrire !
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Dubreuil »

J'envisage sérieusement la séparation même si ça me fend le cœur.
*** Si vous avez supporté la pathologie de votre compagnon depuis tant d'années, et si vous avez contraint votre enfant à en faire autant ( et c'est hélas, désastreux pour lui ) qu'à donc cet homme bien perturbé psychiquement, de si exceptionnel pour lui avoir permis de gâcher vos deux vies pendant si longtemps ? Expliquez-moi...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
numero5alpha
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Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par numero5alpha »

Merci pour votre réponse Mme Dubreuil.

"Qu'a donc cet homme de si exceptionnel pour avoir permis de gâcher vos deux vies" -> d'abord, son comportement et ses sautes d'humeur se sont amplifiées durant ces années. Je dirais donc qu'il n'a pas gâché nos vies au début, mais qu'il les gâche maintenant. J'ai compris aussi que j'avais fait des erreurs : j'aurais dû écouter certaines "alertes" dans le passé. Mais j'étais jeune, lui est plus âgé (8 ans de plus que moi) alors je lui faisais confiance au lieu de m'écouter moi. Je pensais que ces "montagnes russes" étaient classiques dans la couples. C'est grâce à ma thérapie que j'ai compris que je m'étais laissée entraîner par peur des conflits, parce que je suis empathique et que je voulais l'aider. Je me suis beaucoup oubliée mais j'ai repris les choses en mains il y a 2 ans pour tenter de l'aider puisqu'il n'allait pas bien, et de sauver notre couple : quand l'un des partenaires va mal, l'autre doit être là en soutien. C'est ce que j'ai fait pour le sortir de sa dépression.

Je ne pense pas qu'il soit exceptionnel ; mais quand il est dans ses bonnes phases, il peut être très touchant, adorable et attentionné. Ces moments de famille sont précieux, c'est aussi pour ça que j'ai été aussi patiente. Je voulais conserver notre famille.
Je n'aime pas l'échec et je sais aussi que c'est pour ça que je me suis tant accrochée. J'ai compris que mon conjoint était malade (même si je ne connais pas le diagnostic clair), qu'il aurait toujours des hauts et des bas, mais la thérapie devait atténuer tout ça : il voit sa psy 1 fois par mois (et encore, quand il ne rate pas le rdv) et visiblement le suivi n'est pas à la hauteur. Je crois qu'il est temps d'accepter que la seule personne qui puisse le sauver, c'est lui même.

Ce soir à table, mon fils a déclaré que mon conjoint lui avait dit dans mon dos que j'étais "complètement barge" à cause d'une broutille (un objet mal rangé). Je n'ai rien répondu mais je n'accepterai pas qu'il continue à me rabaisser, surtout devant mon fils.

Comment annoncer à quelqu'un d'instable qu'on met fin à une relation, sachant qu'il a une peur bleue de l'abandon ?
Minijeune
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Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Minijeune »

Bonsoir...

En fait, la question que vous devriez vous poser, c'est plutôt comment est-ce que vous allez faire pour passer à travers ses manipulations (crises, idées suicidaires, colère, désespoir) sans flancher.

Je vous dis ça et j'ai moi-même un trouble de personnalité borderline... et dans un sens, j'ai comme aussi besoin de vous spécifiez que ce n'est pas vraiment son diagnostic qui fait en sorte qu'il soit une personne violente ou pour être "le monstre" que vous décrivez. En fait, je vous nomme ça parce que j'en suis là dans ma vie, à essayer de faire comprendre aux gens que je ne suis pas un monstre parce que je suis TPL... mais ce qui rend la relation difficile avec une personne qui a ce diagnostic, ce sont la déresponsabilisation, le peu d'autocritique, l'impulsivité, les distortions cognitives, la dépendance affective... et les réactions intenses en situation d'abandon. J'arrive à avoir de plus en plus d'empathie pour moi, pour la partie qui a été blessée en moi, les traumatismes de mon enfance et les mécanismes de défense qui se sont construits en moi...

Il en reste que je me responsabilise maintenant... et que je chemine en thérapie x 1000... et que j'arrive à trouver des stratégies de gestion de l'anxiété ou des émotions en ayant moins besoin des autres... soit pour m'arrêter quand je vais trop loin, soit pour me valider dans mes perceptions, soit pour qu'on me prenne en charge. Et je ne suis pas en relation de couple, je n'ai pas d'enfants... parce que je veux me réparer avant...

La dernière rupture relationnelle que j'ai vécu, d'avec mon médecin traitant, j'ai été capable de lui dire, bien que j'étais fâchée, triste ou déçue de son départ... et que oui, ça me faisait vivre de l'anxiété +++, que je l'aimais assez pour ne pas lui faire vivre de la culpabilité en voulant me suicider ou me faire du mal... même si j'avais vraiment mal à l'intérieur de moi. Je n'avais pas envie de reproduire la violence, que je me fais vivre à moi-même souvent, autour de moi... mais pour en arriver là, il a fallu que je chemine beaucoup, que je fasse énormément d'introspection pour comprendre ce qu'il se passait, comment j'agissais normalement... et tant qu'il y avait des gens autour de moi pour me prendre en charge, je n'ai jamais vraiment réussi à le faire...

Alors dans votre relation de couple, en devenant celle qui l'a sorti de sa depression... en étant présente pour lui... peut-être que ça l'a simplement dait l'effet contraire... ça l'a peut-être fait ressortir ce côté de lui... et sûrement qu'il va vous en faire vivre de toutes les couleurs...

Mais en aucun cas, vous êtes responsable de sa vie ou de ses choix. Ce seront ses choix, de rebondir ou pas à votre décision... et c'est le message qu'il faut lui passer... et malheureusement, à moins de faire tout un cheminement thérapeutique, il ne changera pas... et il ne semble pas avoir la volonté de le faire en ce moment.

Donc, quoi faire?
Vous protégez vous, et surtout de protéger votre fils, en mettant des limites et en lui apprenant ce qui est acceptable socialement ou pas...

Et s'il capote et qu'il menace de se faire du mal ou autre, appelez les urgences et dites lui que ce n'est pas vous qui s'occuperez de lui, et que s'il choisit cette direction, il vivra les conséquences de ses actions... et continuez de voir votre therapeute pour processer le tout avec lui ou elle.
numero5alpha
Messages : 3
Inscription : 16 nov. 2020, 22:33

Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par numero5alpha »

Bonjour @Minijeune et merci pour ton témoignage.

"la question que vous devriez vous poser, c'est plutôt comment est-ce que vous allez faire pour passer à travers ses manipulations sans flancher"
-> la thérapie que j'ai faite m'a permis de mettre des barrières à ces comportements : ne plus le prendre de plein fouet, le laisser parler, ne plus répondre à ses menaces. Il y a 2 ans, il m"avait déjà fait du chantage au suicide et je lui avais répondu que s'il ne se prenait pas en mains, je le ferais hospitaliser. Je me sens plus forte aujourd'hui car j'ai déjà vécu tout ça et justement, je ne veux plus le vivre au quotidien.

"j'ai comme aussi besoin de vous spécifier que ce n'est pas vraiment son diagnostic qui fait en sorte qu'il soit une personne violente ou pour être "le monstre" que vous décrivez"
-> bien que le portrait que j'ai fait de lui est dur, je sais qu'au fond il n'est pas un monstre, justement. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tenu jusque là : il n'a pas un mauvais fond. Mais il a un problème de violence verbale liée à son enfance. Son père était très dur, sa mère était dépressive chronique (tentatives de suicide, hospitalisations...), il a vécu dans un climat de conflits. Mais je vois aujourd'hui qu'il reproduit le schéma de ses parents : il s'en prend à moi pour rien, veut me contrôler pour être rassuré, pour ne pas être abandonné car il est très sensible et a besoin d'amour. Mais son attitude produit l'effet inverse, forcément. Il n'a pas vraiment confiance en moi au fond car il m'a caché beaucoup de choses de son passé.

J'ai fait une thérapie, lu plein d'articles et de livres, mais je ne suis pas son infirmière ni son psy. Je l'ai accompagné, supporté beaucoup de choses tout en protégeant notre fils. Aujourd'hui la coupe est pleine : à 38 ans, je me dis que je ne mérite pas ça, les insultes, les critiques rabaissantes.

Je ne sais juste pas quand et comment lui annoncer pour éviter les drames. Mon fils va aussi être bouleversé, c'est très dur pour moi de passer pour 'la méchante" qui va casser notre famille, même si je sais évidemment que mon conjoint est aussi responsable.
Elisa375
Messages : 5
Inscription : 15 févr. 2023, 19:23

Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Elisa375 »

Bonjour, il y a t'il encore quelqu'un sur ce post ??
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Dubreuil »

Non, mais vous pouvez donner un avis ou parler de vous-même...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Sarah0031
Messages : 2
Inscription : 05 févr. 2024, 23:04

Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Sarah0031 »

Bonjour, j’ai quitté il y a peu mon mari avec qui j’étais depuis 15 ans. Je ne sais pas s’il est borderline mais ça y ressemble fortement. Depuis le début de notre relation il a des sautes d’humeurs pour des broutilles, dès que ça ne correspond pas à ses attentes, cel prend des proportions extrêmes, il semble me haïr, me laisse en plan au milieu de la rue ect. Il a toujours alterné entre me dire que j’étais une femme merveilleuse et ensuite m’accabler de reproches. Il consomme du cannabis, ce qui selon si il a consommé ou pas accentue ses phases d’énervement. Il reconnaissais depuis longtemps que son comportement n’était pas sain, puis rebasculait dans le déni. Il y a deux ans j’ai fait un mini burn-out lié au travail et à cette relation. Il a alors accepté de voir une association par rapport aux addictions. Et j’ai commencé à voir une psychologue aussi.J’ai pensé que cela aiderait pour tout, en fait, j’ai su qu’il y allait pour prendre des patchs mais n’avais jamais parlé de son comportement, ni de son passé (a été victime de maltraitances). Malgré tout je l’aimais et j’arrivais à toujours revenir vers lui et y croire. Il y a quelques mois il y a eu la crise de trop et là j’ai ressenti une grande lassitude et je me suis dit que c’était fini. Depuis j’ai comme un filtre qui s’est enlevé de ma vision et j’ai l’impression de le voir tel qu’il est avec moi (rabaissant, modifiant la réalité, déchargeant ses nerfs sur moi) alors qu’avant je me culpabilisait. Maintenant que je suis partie je me rend compte que je me suis oubliée en partie pour correspondre à ses attentes. Et que j’étais en stress constant pour éviter ses colères. Le problème est que je sens que j’aurais besoin de couper totalement pour me reconstruire mais on a des enfants (que je ne regrette bien sûr pas ❤️). Mais du coup les prises de tête continuent… on en est à se dire qu’il nous faudrait une médiation… parce que malgré tout on a en commun la volonté d’épargner les enfants. D’ailleurs, cela ne fait que quelques mois mais ils ont bien réagi à l’annonce et semblent bien s’adapter à la garde alternée.
Sarah0031
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Inscription : 05 févr. 2024, 23:04

Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Sarah0031 »

Sarah0031 a écrit : 05 févr. 2024, 23:23 Bonjour, j’ai quitté il y a peu mon mari avec qui j’étais depuis 15 ans. Je ne sais pas s’il est borderline mais ça y ressemble fortement. Depuis le début de notre relation il a des sautes d’humeurs pour des broutilles, dès que ça ne correspond pas à ses attentes, cel prend des proportions extrêmes, il semble me haïr, me laisse en plan au milieu de la rue ect. Il a toujours alterné entre me dire que j’étais une femme merveilleuse et ensuite m’accabler de reproches. Il consomme du cannabis, ce qui selon si il a consommé ou pas accentue ses phases d’énervement. Il reconnaissais depuis longtemps que son comportement n’était pas sain, puis rebasculait dans le déni. Il y a deux ans j’ai fait un mini burn-out lié au travail et à cette relation. Il a alors accepté de voir une association par rapport aux addictions. Et j’ai commencé à voir une psychologue aussi.J’ai pensé que cela aiderait pour tout, en fait, j’ai su qu’il y allait pour prendre des patchs mais n’avais jamais parlé de son comportement, ni de son passé (a été victime de maltraitances). Malgré tout je l’aimais et j’arrivais à toujours revenir vers lui et y croire. Il y a quelques mois il y a eu la crise de trop et là j’ai ressenti une grande lassitude et je me suis dit que c’était fini. Depuis j’ai comme un filtre qui s’est enlevé de ma vision et j’ai l’impression de le voir tel qu’il est avec moi (rabaissant, modifiant la réalité, déchargeant ses nerfs sur moi) alors qu’avant je me culpabilisait. Maintenant que je suis partie je me rend compte que je me suis oubliée en partie pour correspondre à ses attentes. Et que j’étais en stress constant pour éviter ses colères. Le problème est que je sens que j’aurais besoin de couper totalement pour me reconstruire mais on a des enfants (que je ne regrette bien sûr pas ❤️). Mais du coup les prises de tête continuent… on en est à se dire qu’il nous faudrait une médiation… parce que malgré tout on a en commun la volonté d’épargner les enfants. D’ailleurs, cela ne fait que quelques mois mais ils ont bien réagi à l’annonce et semblent bien s’adapter à la garde alternée.
Donc, si vous sentez qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans votre relation, que vous avez des signes d’épuisement, et que votre conjoint ne fait pas de réelle démarche pour aller mieux, partez. Pour les enfants ce sera mieux également. En sortant de ce système vous verrez comme cela a été maltraitant pour vous.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Conjoint invivable, probablement borderline : je suis fatiguée

Message par Dubreuil »

Mais du coup les prises de tête continuent… on en est à se dire qu’il nous faudrait une médiation… parce que malgré tout on a en commun la volonté d’épargner les enfants. D’ailleurs, cela ne fait que quelques mois mais ils ont bien réagi à l’annonce et semblent bien s’adapter à la garde alternée.
*** S'ils s'adaptent bien, évitez la médiation. De la part du père des enfants il y a a de grandes chances que ce soit de la manipulation pour retrouver son ascendant sur vous.
Et ne surestimez pas la médiation, c'est souvent un moyen de pression supplémentaire pour les personnes perverses.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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