Mon mari a une double vie, je suis anéantie

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Pommepoire
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Mon mari a une double vie, je suis anéantie

Message par Pommepoire »

Bonjour,

Je découvre ce forum, et donc pleins de filles comme moi qui vivent dans la détresse de l'infidelité et des doubles vie. Je me sens nulle et humiliée, je n'ose pas encore en parler ailleurs que chez mon psy.

Je suis avec cet homme depuis 6 ans. Nous nous entendons très bien sur tous les plans. Mes amis et ma famille l'aime beaucoup. Je m'entends bien avec ses proches. Nous n'habitons pas ensemble pour le moment car nos dossiers sont pas super et il est difficile de trouver un logement en region parisienne. Mais comme nous habitons pres de l'autre donc ca se passe bien meme si moi je souhaite vivre avec lui. On a tout les deux très envie d'un enfant (j'en ai pas lui non plus). On se dit que dès que je suis enceinte nous chercheront un appartement pour être ensemble avec le bebe, dans la foulée on se fiance et on se marie.
Bebe tarde a venir (il n'est toujours pas là) donc c'est un peu dur. On va en AMP, ses spermtozoides sont un peu flemmards. On fait 3 IAC. Ca creer des hauts et des bas dans le couple, mais on tient bon.

Si tout se passe bien entre nous, j'ai souvent soupçonné des aventure extra conjugale. Il a toujours nié.
Un soir, sans le vouloir je tombe sur des messages échangée avec une fille sur son portable. Pas d'ambiguité sur la nature de leur relation. Biensur tout s'effondre pour moi.
Je ne lui dit pas que je sais, je le questionne et il nie. Puis devant l'évidence (toujours sans lui dire) il fini par me dire qu'il s'en veut, que c'était une erreur de parcours , qu'il m'aime et qu'il veut continuer avec moi et qu'il veut ce bébé. L'évidence c'est "quelqu'un que je connais qui les a vu s'embrasser au restaurant alors qu'il était censé être en déplacement" c'est faux mais comme je sais qu'il se sont embrassé dans ce resto et quel jour, il finit par avouer, en pleurs car je menace de la quitter.
Faute avoué à moitié pardonnée je décide de donner encore une chance au couple et je le voit paniqué à l'idée de me perdre donc j'y crois..

J'ai tellement envie d'y croire, d'autant plus qu'on passe à la vitesse supérieure en AMP et on fait une FIV.
J'ai du mal a refaire confiance mais petit a petit même si je reste très blessee et pleine de soupçons le boulot, le quotidien et l'envie de bébé me font un peu oublier tout ca. les mois passent.
La première FIV est une echec.
On va en faire une deuxieme a la rentrée.

IL y a quelques mois je suis tombée de nouveaux sur des messages sur son ordinateur et cette fois ci j'ai fouillé. Il était absent pour le weekend et a laissé son ordinateur, j'ai voulu regardé un film et j'ai vu qu'il avait laisse ses compte mails ouvert donc je ne me suis pas géné. Je suis remonté très loin dans l'historique des messages, j'ai fouillé le dossier image, etc… et là tout s'effondre.

Cette première infidelité était en fait un relation qui durait depuis 3 ans et qu'il avait une double vie.
J'ai découvert 4 autres aventures plus ou moins longues, plus ou moins suivies. J'ai trouvé des mots très crus très dur a lire sur sa sexualité avec ces filles.
Il est aussi inscrit sur des sites de rencontre et passe beaucoup de temps à échanger des messages pornos, il n'a rencontré personne sur ces sites c'est juste pour draguer. J'ai trouvé pleins de photos de fille nues.

Et là je réalise que toute cette histoire est un mensonge depuis le début.
Je m'en veux beaucoup par ce que j'avais des soupçons et que j'aurai du m'écouter et me faire confiance. Le temps passe très vite et cela fait 6 ans qu'il se moque de moi.

Il prend des jours au travail sans me le dire pour voire ces filles.

Je ne lui ai toujours pas dit que j'ai tout vu. Je suis anéantie, paralysée. Je ne trouve pas la force encore de le confronter à tout ca. je lui ai dit que j'avais des soupcons mais il nie et me dit qu'il m'aime.
je suis en pleine dépression je n'ai plus d'appétit et je continue mon quotidien comme un robot. Il voit bien que je suis pas bien en ce moment mais je lui ai dit que c'est à cause de nos echecs bebe et que je vais aller consulter. Il est très inquiet pour moi et redouble de gentillesse alors que je sais qu'il continue a les voir puisque depuis je regarde souvent sur son portable.

Je n'ai plus la force de continuer, pas la force de lui en parler encore, je ne sais plus quoi faire.

Je crois que j'ai peur de le perdre et que tant que je n'ai rien dit ca me donne l'illusion que tout ca est un mauvais reve.
Dubreuil
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Re: Mon mari a une double vie, je suis anéantie

Message par Dubreuil »

[quote="Pommepoire"
Faute avoué à moitié pardonnée je décide de donner encore une chance au couple et je le voit paniqué à l'idée de me perdre donc j'y crois..
Vous êtes des adultes libres de votre libido et de vos fantasmes. Vous n'avez rien à lui pardonner ce n'est pas votre petit garçon et vous n'êtes pas sa maman. Dur à admettre, mais pourtant...

J'ai tellement envie d'y croire, d'autant plus qu'on passe à la vitesse supérieure en AMP et on fait une FIV.
J'ai du mal a refaire confiance mais petit a petit même si je reste très blessee et pleine de soupçons le boulot, le quotidien et l'envie de bébé me font un peu oublier tout ca. les mois passent.
La première FIV est une echec.
On va en faire une deuxieme a la rentrée.
Vous savez fort bien que d'avoir un enfant ne changera RIEN à son comportement. Et justement la plupart du temps l'enfant fait " coupure " dans un couple, il ne rapproche pas, il sépare les couples chancelants.

Et là je réalise que toute cette histoire est un mensonge depuis le début.
Je m'en veux beaucoup par ce que j'avais des soupçons et que j'aurai du m'écouter et me faire confiance. Le temps passe très vite et cela fait 6 ans qu'il se moque de moi.
Non, sa libido est différente de la votre, tout comme sa façon d'aimer et de gérer sa sexualité. Mais il recommencera. Et ne croyez pas qu'il est le seul sur internet !!!

je suis en pleine dépression je n'ai plus d'appétit et je continue mon quotidien comme un robot. Il voit bien que je suis pas bien en ce moment mais je lui ai dit que c'est à cause de nos echecs bebe et que je vais aller consulter. Il est très inquiet pour moi et redouble de gentillesse alors que je sais qu'il continue a les voir puisque depuis je regarde souvent sur son portable.
Ce qui peut se passer, c'est qu'il se sentira sécurisé avec maman à la maison. Il lui aura donné ce qu'elle voulait et il pourra aller ainsi jouer " l'homme " à l'extérieur.
C'est aussi votre attitude qui lui donne raison.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon mari a une double vie, je suis anéantie

Message par Dubreuil »

*** Nous ne rencontrons pas nos " amours " par hasard, et ils sont là pour nous faire évoluer.
Tout dépend jusqu'où on est prêt à aller pour se rendre compte qu'une relation nous détruit. Tout repose sur le leurre de penser qu'elle ne doit pas se terminer parce qu'on s'y est trop investi.
Mais l'amour n'est pas fait de larmes et de " sacrifices " de concessions masochistes ou d'irrespect envers soi-même, si c'est le cas c'est que vous vous êtes peut-être trompée de nom.
L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux... et si dans votre relation actuelle vous ne trouvez pas un écho à l'un de ces 7 mots, dites-vous que vous perdez du temps et de l'amour pour quelqu'un d'autre qui vous attend ailleurs.
Nulle personne au monde ne mérite que l'on gâche sa vie pour elle.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Pommepoire
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Re: Mon mari a une double vie, je suis anéantie

Message par Pommepoire »

Merci Dubreuil pour votre réponse que j'ai lu avec beaucoup d'interet. Tout ce qui peut m'aider à comprendre, à avancer, à tourner la page ou pas est bon pour moi en ce moment.

"L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux"
Pour moi cette relation n'est rien de tout ca, elle l'a été justqa'à ce que je sache tout.
Je sais que je ne changerai jamais cet homme, je sais qu'un enfant n'est pas une solution à un couple qui va mal. Mais je pense qu'il peut y avoir des familles recomposées heureuses (meme si je sais rien est simple). Si c'est un mari pervers, sadique etc… je pense qu'il peut être un très bon pere. Il est très proches de ses neveux et nièces et des enfants de nos amis.
Il y a peut etre encore l'espoir naif que tout cela ne soit qu'un cauchemar, mais j'ai moi même eu une enfance heureuse avec ma mère et mon beau pere alors je me dis pourquoi pas tenter une derniere fois.

"Vous êtes des adultes libres de votre libido et de vos fantasmes. Vous n'avez rien à lui pardonner ce n'est pas votre petit garçon et vous n'êtes pas sa maman. Dur à admettre, mais pourtant..."
Nous avons une vie sexuelle epanouie et libre.
Elle pourrait l'être encore plus, je suis ouverte à beaucoup de choses. Est-ce que de mentir peut etre un fantasme ? Est-ce que de jouer avec le feu, envoyer des messages coquin alors que nous passons la soirée ensemble peut l'être aussi ?

"Ce qui peut se passer, c'est qu'il se sentira sécurisé avec maman à la maison. Il lui aura donné ce qu'elle voulait et il pourra aller ainsi jouer " l'homme " à l'extérieur.
C'est aussi votre attitude qui lui donne raison."
C'est le point sur lequel j'aimerai des précisions. Je me suis beaucoup remis en question et bien sur je cherche où sont mes erreurs. Est-ce qu'il faut le confronter à ses infidelités ? Et ces messages ? Aujourd'hui je ne m'en sens pas encore la force, je souhaite le faire mais j'ai peur. Peur de tout perdre, peur d'être confrontée à la triste réalité ?
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon mari a une double vie, je suis anéantie

Message par Dubreuil »

[quote="Pommepoire"]
Je sais que je ne changerai jamais cet homme, je sais qu'un enfant n'est pas une solution à un couple qui va mal. Mais je pense qu'il peut y avoir des familles recomposées heureuses (meme si je sais rien est simple). Si c'est un mari pervers, sadique etc… je pense qu'il peut être un très bon pere.
*** Heureusement que vous dites cela par innocence et ignorance. Un bon père qui fait souffrir la mère est déjà un traumatisme pour un petit enfant.
Prenez garde de bien réflechir sur " votre désir d'enfant ", qui n'est pas forcément lié à cet homme. Voyez un thérapeute pour faire le point. Mettre un enfant au monde, c'est terrible aussi... pour lui.

Il est très proches de ses neveux et nièces et des enfants de nos amis.
Il ne vit pas avec eux. Il n'est pas le partenaire sexuel des femmes de la famille, il n'est pas " marié " avec elles.

Il y a peut etre encore l'espoir naif que tout cela ne soit qu'un cauchemar, mais j'ai moi même eu une enfance heureuse avec ma mère et mon beau pere alors je me dis pourquoi pas tenter une derniere fois.
Si vous êtes la seule en cause, oui.
Personne d'autre ne peut porter un jour ou l'autre le " poids " et les " drames " de vos éventuelles erreurs.

"Vous êtes des adultes libres de votre libido et de vos fantasmes. Vous n'avez rien à lui pardonner ce n'est pas votre petit garçon et vous n'êtes pas sa maman. Dur à admettre, mais pourtant..."

Nous avons une vie sexuelle epanouie et libre.
Cette phrase va à l'encontre de tout ce que vous énumérez comme douleur morale.
Vous parlez de VOTRE conception de la liberté. En aucun moment de la liberté de l'autre.

"Ce qui peut se passer, c'est qu'il se sentira sécurisé avec maman à la maison. Il lui aura donné ce qu'elle voulait et il pourra aller ainsi jouer " l'homme " à l'extérieur.
C'est aussi votre attitude qui lui donne raison."

C'est le point sur lequel j'aimerai des précisions.
C'est donc là où se terre votre vérité. Ne pas saisir, ne pas comprendre à la faveur d'une réponse professionnelle, c'est que l'on se refuse, qu'on occulte, ou qu'on ne peut pas encore appréhender l'épreuve qui arrive.

e me suis beaucoup remis en question et bien sur je cherche où sont mes erreurs.
les mots sont trompeurs, ils ont des sens bien différents selon que la personne est devant vous, ou derrière un écran ( d'où la nécessité de toujours parler DE VISU à quiconque.
Cependant vous n'avez pas fait d'erreur, vous n'êtes simplement pas au fait de vos propres émotions. Vous êtes encore témoin de votre histoire.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon mari a une double vie, je suis anéantie

Message par Dubreuil »

Un petit complément sur la réflexion du désir d'enfant
JE N'AI PAS CHOISI DE VENIR AU MONDE

On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas ses enfants. Et nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.
Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'ême.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.
Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.
Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.
On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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