Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

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Lynereyttt
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Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Lynereyttt »

Bonjour/Bonsoir,

Je suis une jeune fille de 17 ans atteinte d un lupus érythémateux systémique diagnostiquer il y a 1 ans environ.Cette maladie me tue lentement, mon propre corps ne me protège plus, il est en train de détruire mes organes un a un.Je suis si épuisée mais je n arrive plus a dormir ni a manger ni meme a vivre.J ai toujours été la fille discréte qu on oubli facilement qu on remarque a peine, mais n est ce pas mieux ainsi si je souhaite malgré tout partir en silence.
Les médecins ne sont pas très optimiste sur mon cas, je sais que je vais mourir jeune alors a quoi bon, aujourd'hui je ne suis qu un fardeau.Je souffre tellement...
Je suis si faible et j ai honte de moi, j ai si honte de ma vie.Avec toute la détermination que je pouvai avoir je voulais tellement me battre meme si c est en vain meme si c est inutile encore et encore mais je n y arrive plus.Ma situation n est pas bonne et je me sens si égoïste oser me plaindre alors que d autres souffre encore plus ceux qui n ont plus le temps de choisir de vivre ou de mourir, cette chance que je possède encore mais dont je ne sais pas comment faire avec.J ai l impression de ne plus servir a grand chose, j ai encore plus mal mon mental ne tiens plus le coup, je ne vais plus tenir très lomgtemps.Je ne sais pas a qui en parler j ai déjà vu des psy qui n ont fait que m écouter les larmes aux yeux en essayant de me réconforter.Je n ai pas l impression que parler aux psy en tout cas ceux de l hopital ne m avancent pas a grand chose.Ma famille mes amis et meme mon petit ami tous pleure pour moi et ce n est pas juste je devrai etre la seule a pleurer sur mon sort.
Ces dernier jours je n ai plus d energie, je pleure a m en faire vomir, je m imagine les scénarios de mon suicide mais je ne suis meme pas assez courageuse pour passer a l acte.Personne ne voit mon malaitre il faut dire que je le cache bien mais sa commence a vraiment peser tres lourd.
Et je voulai tellement me battre, avoir de l espoir jusqu au bout jusqu a ce que cette maladie me dise: C est fini, Assez.J ai déjà froler la mort tant de fois maintenant.Je me sens coupable d en arriver la, c est difficile de regarder ses parent dans les yeux eux qui m ont donner la vie quand on est pret a abandonner.Devrai-je attendre dans ma souffrance que quelqun me dise quoi faire?
Je suis fatiguer je voudrai dormir et ne plus me réveiller.Et je me serai battu,je me serai tant battu pour vivre cette vie j aurai essayer bien que je reste pathétique.Je me sens seule et je crois que j ai vraiment besoin d aide bien qu au fond je sache que personne ne peut reelement me sauver a ce stade.
Enfin excusez moi j ai l impression de me plaindre alors que j accepte mon destin a présent je suis juste complètement perdue et désespérée...
A vrai dire pour le moment j aimerai juste discuter de tout cela, je ne cherche pas la pitié seulement un avis extérieur en fin de compte.
Je vous souhaite une bonne journée/soirée, merci d avance à tout ceux qui prendront le temps de lire ce message et peut etre meme d y répondre.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Dubreuil »

Il existe à Paris un thérapeute qui utilise la Méthode Simonton pour aider les personnes dans votre cas.

LA METHODE SIMONTON
L’apport de Carl SIMONTON (avec son équipe) est d’avoir mis tout d'abord au point un programme pour aider des patients cancéreux à traverser les écueils de la maladie, mais dont les techniques s'adressent avec tout autant de bienfaits, aux personnes atteintes de maladies graves :
Cancer
Maladie de Huntington
Différents lupus
Diabète
Anorexie
Sclérose latérale amyotrophique
Maladie d'Alzheimer
Maladie de Parkinson
Maladies auto-immunes

Carl SIMONTON décrit 5 étapes :
1) épreuves et expériences d’enfance aboutissant à la décision d’être un certain type de personnes
2) l’individu est balloté par un ensemble d’événements stressants de la vie
3) ces stress créent un problème auquel l’individu ne sait pas comment faire face
4) l’individu ne voit aucun moyen de changer les règles ni comment il (ou elle) doit se comporter : ainsi il (ou elle) se sent piégé et incapable de solutionner le problème
5) l’individu met une distance entre lui, ou elle, et le problème, et devient statique, rigide


Quand le patient décide de réagir ( voire de guérir )
1) avec le diagnostic d’une maladie qui menace la vie, l’individu gagne une nouvelle perspective au sujet de ses problèmes
2) l’individu prend la décision de modifier sa conduite et son comportement, d’être un autre genre de personne
3) les processus physiques, à l’intérieur du corps répondent aux sentiments d’espoir et au désir renouvelé de vivre, créant un cycle à feed-back, se renforçant chaque fois, et se mettant à l’unisson avec le nouvel état mental
4) le patient est mieux que bien

Le programme de guérison selon Carl SIMONTON
des livres à lire
de se relaxer
des techniques de visualisation
d’identifier des stress antérieurs à la maladie ( technique que j'emploie en utilisant de psychodrame de Moréno - jeu de rôle )
d’identifier les bénéfices de la maladie
de trouver une aide, une personne à qui parler

L’identification des stress
1) identifier les stress survenus dans les 6-18 mois avant le début de la maladie
noter 5 changements majeurs de la vie ou
noter ceux qui se sont passés les 6-18 mois avant le début de la maladie ou
noter ceux qui se sont passés 6 mois avant une rechute

2) identifier ensuite 5 stress majeurs de la vie actuelle
écrire les stress sur une feuille de papier
examiner comment les personnes participent au maintien de ces stress
voir si un support est possible
voir si la personne peut éliminer ou équilibrer les stress dans sa vie
3.2. L’identification des bénéfices de la maladie

Carl SIMONTON propose un exercice pour les identifier, à savoir de noter une feuille cinq bénéfices secondaires les plus importants lors d’une maladie chez un individu donné.
Par exemple, citons :
recevoir la permission de ne pas affronter un problème, ou une situation difficile
recevoir l’attention, les soins de son entourage
avoir l’occasion de retrouver son énergie psychique, pour traiter un problème, ou changer d’optique
trouver une motivation pour s’occuper de développement de son potentiel humain, de sa croissance et maturité affective et personnelle, ou pour modifier ses habitudes indésirables
ne pas avoir besoin de satisfaire sa propre attente, trop exigeante, ni celle des autres

Une techniques de relaxation, proche du yoga :
- dans une pièce tranquille, avec une lumière douce
respirer calmement
prendre conscience du bien-être de la détente
etc
imaginer en visualisation dirigée que des globules blancs détruisent le cancer
etc

Apprendre à surmonter le ressentiment envers quelqu’un grâce à la technique d’imagerie mentale
Carl SIMONTON propose d’imaginer qu’il arrive de bonnes choses à la personne envers qui nous avons du ressentiment et demande d’être conscient de nos propres réactions. Il demande également de réinterpréter l’événement ainsi que le comportement de la personne.
Cet exercice est l’équivalent d’un changement de regard.

Créer des buts
Carl SIMONTON avait remarqué que les gens qui avaient un but dans la vie avaient plus de chances de s'en sortir.
Quels sont les bénéfices de se fixer des buts ?
se préparer, émotionnellement et mentalement à passer à l’action, à commencer à mettre en actes sa guérison
exprimer la confiance en sa propre capacité à répondre à ses besoins
créer une image de soi positive
s’offrir un point de mire pour son énergie

Trouver un guide intérieur grâce à l’imagerie mentale (une personne, un animal, etc) et leur propose d’engager une conversation et de recueillir des renseignements (gestes, rêves, etc).

Apprendre à maîtriser la douleur grâce à l’imagerie mentale
3 procédés pour y arriver :
- visualiser les ressources de son corps
- communiquer avec la douleur
- visualiser la douleur

Faire de l’exercice
Il propose de faire 3 séances par semaine (3 heures en tout)

Quelques principes du Dr Simonton :
Nos émotions influencent notre état de santé et notre guérison de manière importante;
Nos croyances profondes ainsi que notre attitude influencent nos émotions, donc contribuent à notre état de santé;
Nous pouvons influencer nos croyances, notre attitude et nos émotions, ce qui peut influencer notre santé;
Des manières d’influencer nos croyances, attitudes et émotions peuvent être enseignées et apprises; Une des forces motrices très puissantes dans notre système immunitaire et autres systèmes de guérison, sont nos émotions.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Dubreuil »

Informations pour les internautes :

Lupus érythémateux disséminé

Le lupus érythémateux systémique (ou disséminé) est une maladie auto-immune chronique où le système immunitaire s'attaque aux tissus conjonctifs du corps. Le nom latin lupus, ou loup , aurait été choisi pour faire allusion à l'action destructrice et envahissante de cette mystérieuse maladie.
Le lupus touche principalement les femmes en âge de procréer. On le considère comme une forme d'arthrite puisqu'il engendre de l'inflammation dans les articulations. Toutefois, l'impact de cette maladie rejaillit dans tout le corps par une panoplie de symptômes, qui peuvent paraître insurmontables.

Causes
Le lupus est une maladie auto-immune, c'est-à-dire résultant d'un dysfonctionnement du système immunitaire, qui au lieu de défendre l'organisme des agressions extérieures, se retourne contre lui.
On ne connaît pas les causes précises de déclenchement, mais on sait qu'il existe un terrain génétique favorisant ce type de maladies. C'est également une maladie rare qui touche surtout les femmes en période d'activité génitale.

Symptômes
Le LED peut affecter tous les organes du corps mais il est important de signaler que la majorité des patients ne souffrent que d'une partie des symptômes décrits ci-dessous.
Fatigue, éruption cutanées (couramment aux paumes, mains, coudes et visage), perte de cheveux, douleurs articulaires, sécheresse oculaire, troubles du système nerveux central, atteinte rénale.
La présentation clinique la plus fréquente est probablement celle d'une jeune femme entre 20 et 30 ans qui a passé ses vacances au soleil et revient en se plaignant de douleurs articulaires, de fatigue, de taches rouges sur la peau, de température et chez qui l'examen clinique met en évidence des tuméfactions articulaires ou un frottement pleural.

Diagnostic
Le diagnostic du lupus systémique est souvent difficile et long, en raison de la diversité des symptômes.
Les médecins établissent le diagnostic lorsqu'ils observent à la fois des manifestations cliniques et des résultats des analyses de sang caractéristiques de la maladie.

Manifestations cliniques
Présence d'une éruption en ailes de papillon
Présence de lupus discoïde, qui est une lésion cutanée surélevée qui pèle, qui apparait sur la face, le cuir chevelu, les oreilles, la poitrine ou les bras après exposition au soleil
Photosensibilité (réaction excessive de la peau à l'exposition solaire)
Présence de petites ulcérations qui peuvent survenir dans la bouche ou le nez
Arthrite (inflammation responsable de douleurs et de gonflements des articulations des mains, poignets, coudes, genoux ou autres)
Pleurésie (inflammation de la plèvre) ou péricardite (inflammation du péricarde)
Atteinte rénale
Atteinte du système nerveux central (convulsions ou épilepsie, psychose)

Analyses de sang
Atteinte des cellules du sang (anémie, diminution du nombre de plaquettes,)
Présence dans le sang d'auto-anticorps caractéristiques
Présence de facteurs antinucléaires (FAN) ou anticorps anti-nucléaires
Le lupus est une maladie auto-immune, caractérisée par la présence d'auto- anticorps (anticorps agressifs vis-à-vis de l'organisme lui-même). Les analyses sanguines permettent de rechercher ces auto-anticorps, et notamment les anticorps anti-nucléaires, dirigés contre le noyau des cellules, et présents dans le sang de presque tous les patients ayant un lupus systémique.
Cependant, la présence de ces anticorps anti-nucléaires n'est pas caractéristique du lupus systémique (ils peuvent se retrouver dans d'autres maladies). C'est pourquoi les médecins vont rechercher la présence d'autres auto-anticorps (anticorps anti-ADN natif, anticorps anti-Sm, anticorps antiphospholipides).

Traitement
Dans les cas bénins (atteintes cutanées ou articulaires) le patient recevra comme traitement, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), afin de diminuer les inflammations et les douleurs, associés à des antipaludéens. Ce traitement est parfois accompagné de corticoïdes en courte durée.
Dans les cas plus graves cependant, le patient sera traité par des doses plus fortes de corticoïdes avec quelques fois des immunosupresseurs.
Il faudra ensuite compléter le traitement suivant l'organe touché. En cas d'atteinte rénale grave, il faudra, par exemple, effectuer des hémodialyses (épuration du sang grâce à des machines, puisque les reins trop affectés, ne peuvent plus jouer leur rôle).

Maladie au quotidien
Comme le lupus est une maladie de longue durée, le malade joue un rôle essentiel dans sa prise en charge. C'est à lui qu'il revient de suivre son traitement de fond et de connaître les signes de la maladie, afin de consulter son médecin en cas de poussée de lupus.
Par ailleurs, certaines règles de vie s'imposent d'elles-mêmes. Il est fortement recommandé de ne pas fumer, car cela peut, entre autres, augmenter les troubles cardio-vasculaires et la fragilité pulmonaire.
Il faut également faire attention à ne pas être en surpoids, pour soulager les douleurs articulaires mais aussi pour améliorer l'état général. Il semble également que l'exercice pratiqué régulièrement permette de prévenir les poussées de symptômes.
De plus, on sait que les crises de lupus peuvent être déclenchées ou aggravées par certains événements, et notamment par le soleil. En effet, étant donné que les rayons ultraviolets peuvent déclencher une poussée de symptômes, il est important de bien se protéger du soleil, même lorsqu'il ne semble pas très fort, comme les premiers soleils de printemps (vêtements qui couvrent la peau, chapeau, lunettes de soleil, écran solaire).
Enfin, le stress, la fatigue, la consommation d'alcool peuvent aggraver les symptômes.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Dubreuil »

" Cette maladie me tue lentement, mon propre corps ne me protège plus, il est en train de détruire mes organes un a un.Je suis si épuisée mais je n arrive plus a dormir ni a manger ni meme a vivre."

*** STOP ! Il faut arrêter ce scénario catastrophe !
Vous êtes très jeune, et à votre âge, il est EXTREMEMENT RARE d'en être déjà au stade terminal !
Ne vous laissez pas aller à l'affolement, relativisez les choses, et vos propos. Un diagnotic, même alarmant, n'est pas LA MALADIE elle même. N'en rajoutez pas, ni médicalement, ni émotionnellement. C'est cela qui pourrait aggraver votre état, pas les poussées actuelles de votre lupus en devenir…

Sur le Net, on peut encore trouver des personnes qui, sur base de statistiques du siècle passé, affirment que le taux de mortalité du lupus systémique est élevé et dépasse même celui du cancer… Qu’en est-il ?

Voici la réponse de la très sérieuse LUPUS FOUNDATION of AMERICA.
« Entre 80 à 90 % des personnes atteintes de lupus ont une espérance de vie normale. Les traitements actuels ont apporté une grande différence et au cours des dernières décennies, on a vu l’espérance de vie des personnes atteintes de lupus augmenter de façon spectaculaire.
Le pronostic et la manière dont les personnes s’en sortent, dépendent beaucoup de la sévérité de la maladie. Ceux qui ont des maladies plus bénignes (cutanées ou articulaires) vont extrêmement bien la plupart du temps, alors qu’il peut arriver que ceux qui ont des atteintes sévères d’organes internes, meurent encore de la maladie, surtout s’ils n’ont pas reçu un traitement rapide et approprié.
Recevoir des soins médicaux efficaces, prendre les médicaments nécessaires et avoir un style de vie sain (exercice physique, alimentation, sommeil…) sont toutes des choses que les personnes atteintes de lupus peuvent faire pour rester en bonne santé. »
Complétons ces nouvelles rassurantes avec un extrait du livre « lupus : 100 questions pour mieux gérer la maladie » : « Si le traitement est bien suivi, sans interruption intempestive, le risque de poussées est plus faible, et celles-ci sont plus rares. Un traitement précoce et suffisamment intensif des poussées, permet de limiter considérablement les séquelles et d’éviter une issue fatale devenue aujourd’hui très rare. »
Conclusion : sans traitement, le lupus est malheureusement une maladie souvent mortelle, surtout en cas d’atteinte des organes internes. Heureusement, sous traitement, dans nos pays occidentaux, au 21me siècle, il est devenu très rare de mourir du lupus. La recherche doit néanmoins continuer parce que le but ultime est d’arriver à un taux zéro de mortalité et à un taux zéro de séquelles !
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Dubreuil
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Re: Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Dubreuil »

[quote="Lynereyttt"]Bonjour/
Je suis une jeune fille de 17 ans atteinte d un lupus érythémateux systémique diagnostiquer il y a 1 ans environ.Cette maladie me tue lentement, mon propre corps ne me protège plus, il est en train de détruire mes organes un a un.
*** Il faut BEAUCOUP DE TEMPS pour détruire un organe ! Et cela ne se fait pas aussi facilement en même temps qu'un autre ! Un organe atteint a " une maladie " qui lui est propre, et c'est alors l'organe que l'on soigne en fonction de ses propres atteintes parla maladie. Il peut donc guérir.

Je suis si épuisée mais je n arrive plus a dormir ni a manger ni meme a vivre.J ai toujours été la fille discréte qu on oubli facilement qu on remarque a peine, mais n est ce pas mieux ainsi si je souhaite malgré tout partir en silence.
Les médecins ne sont pas très optimiste sur mon cas, je sais que je vais mourir jeune alors a quoi bon, aujourd'hui je ne suis qu un fardeau.Je souffre tellement...
Je suis si faible et j ai honte de moi, j ai si honte de ma vie.Avec toute la détermination que je pouvai avoir je voulais tellement me battre meme si c est en vain meme si c est inutile encore et encore mais je n y arrive plus.Ma situation n est pas bonne et je me sens si égoïste oser me plaindre alors que d autres souffre encore plus ceux qui n ont plus le temps de choisir de vivre ou de mourir, cette chance que je possède encore mais dont je ne sais pas comment faire avec.J ai l impression de ne plus servir a grand chose, j ai encore plus mal mon mental ne tiens plus le coup, je ne vais plus tenir très lomgtemps.Je ne sais pas a qui en parler j ai déjà vu des psy qui n ont fait que m écouter les larmes aux yeux en essayant de me réconforter.

*** Tout CE QUE VOUS ECRIVEZ, tout cela est respectable parce que c'est votre " plainte ", le besoin que vous avez de vous faire plaindre, pour quelque chose qui n'est peut-être pas forcément ce dont vous parlez !
Vous êtes en droit d'émouvoir les autres, de " jouir " plus ou moins de leurs émotions. Mais ne mêlez pas les professionnels, en l'occurrence les psys, à tout cela ! Un psy " n'essaie " pas de vous réconforter ! Son boulot, c'est de savoir OU EN EST VOTRE DESIR de GUERIR ? Et POURQUOI vous en êtes arrivée là émotionnellement ! Il n'a surtout pas le devoir de s'apitoyer sur votre sort, et de pleurer avec vous !
Sinon, votre entourage peut en effet tout aussi bien faire l'affaire.

Ma famille mes amis et meme mon petit ami tous pleure pour moi et ce n est pas juste je devrai etre la seule a pleurer sur mon sort.
Ces dernier jours je n ai plus d energie, je pleure a m en faire vomir, je m imagine les scénarios de mon suicide mais je ne suis meme pas assez courageuse pour passer a l acte.Personne ne voit mon malaitre il faut dire que je le cache bien mais sa commence a vraiment peser tres lourd.
*** Je ne comprends pas trop comment tout " le monde " pleure sans se rendre compte de votre mal-être !

Et je voulai tellement me battre, avoir de l espoir jusqu au bout jusqu a ce que cette maladie me dise: C est fini, Assez.J ai déjà froler la mort tant de fois maintenant.
*** A 17 ans ?

Je me sens coupable d en arriver la, c est difficile de regarder ses parent dans les yeux eux qui m ont donner la vie quand on est pret a abandonner.Devrai-je attendre dans ma souffrance que quelqun me dise quoi faire?
*** Ben oui ! Arrêtez cette grande scène théâtrale, redescendez sur terre, et restez-y !
BATTEZ-VOUS en même temps que votre traitement, et dans l'intelligence et l'espoir !
Vous avez des forums dédiés aux lupus avec des associations et des personnes qui pourront vous soutenir le cas échéant !

Allez hop, du courage !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Lynereyttt
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Re: Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Lynereyttt »

Merci beaucoup pour votre réponse j avais déjà entendu parler de cette méthode mais justement on m avait seulement dit que cela concernait uniquement sur les personnes en phases terminales ,je me pencherai dessus cela ne fait rien d essayer.
Mes reins ont déjà perdus plus de 50% de leur capacité, mon foie et mon coeur sont également toucher mais encore a des stades controlable.On ne peut rétablir a l état originel l état de mes organes seulement ralentir ou tenter de stopper temporairement cette destruction.Bien evidement je possède des traitements lours des dyalises des transfusions ect mais un des médicament les plus efficace reste la cortisone et vu mon etat et mon jeune age les medecins refuse d utiliser cette methode et je les comprend.Ma maladie est chronique ce processus est irreversible.Malheureusement elle a été découverte tard et les médecins estime que cela fait un bon moment que la maladie c est installée.

Je ne recherche aucune pitier je n ai jamais demander a ce qu on pleure pour mon cas, excuser moi d avoir globaliser la chose je ne pense pas que tout les psy procède ainsi loin de la je parle seulement de mon experience et de l attitude des différent psy que j ai vu à l hopital exclusivement.

Tous sont conscient de mon état, ils s alarment vite et ils ne voit que le fet que je souffre physiquement surtout.Le fet de me voir si malade les rend deja si triste je n ai pas envie d en rajouter en leurs disant que si sa devient trop difficile pour moi je suis prete a abandonner.
Au vu de mon etat si fragile oui j ai deja froler la mort plusieurs fois.Que ce soit apres de graves malaises ou une des pire fois ou mon rhytme cardiaque a chuter brutalement et ou j aurai pu y passer a cause d un traitement qui a eu des effets que l ont ne prevoyait pas sur moi sans parler des crises de convultions.

Je ne suis pas en train de jouer la comédie je vous l assure, c est difficile d exister dans ses circonstances et c est si douloureux voila tout.Les symptomes se multiplis avec les années je sais que je ne vais pas vivre tres longtemps a moins d un miracle.A force de supporter des poussées de plus en plus colossales je vais finir par abandonner si sa continu.De bon medecins suivent mon cas mais c est difficile pour eux de trouver des traitements pour moi mais je suis plus que reconnaissante pour leur soutien et leur aide.Depuis toute petite on ne m a jamais cru quand je disais que je n allait pas bien, des tas de médecins m on prise pour une pleurnicheuse avant qu ils decouvrent ce qui m arrivait reelement.Bien sur que je vais me battre mais pendant encore combien de temps?

Merci de votre réponse je ferai de mon mieux, je me battrai, si j abandonne maintenant je serai juste pitoyable.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon corps s'auto détruit, je voudrai abréger mes souffrances a seulement 17 ans, j'ai peur

Message par Dubreuil »

" Merci beaucoup pour votre réponse j avais déjà entendu parler de cette méthode mais justement on m avait seulement dit que cela concernait uniquement sur les personnes en phases terminales ,je me pencherai dessus cela ne fait rien d essayer."

*** Hum… là, suivant l'ensemble des propos de votre réponse, je pense vraiment que " votre histoire " n'est pas très honnête.
Cependant, je vais m'abstenir de tout autre commentaire.
Vous avez eu ma réponse de professionnel, vous en faites ce qui vous semble le mieux adapté à votre situation.
Bonne route.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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