Urgent, c'est le tournant de ma vie

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Dubreuil
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Message par Dubreuil »

Messagepar Antony » 29 déc. 2013, 19:36
Voici un document qui retrace l'histoire de la sexologie
http://www.bulletindepsychiatrie.com/lutetia.htm
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LA SYNESTHESIE

La musique se vit en couleurs, cela vous semble évident. Le velours que vous caressez de la main a un goût de chocolat. Vous comptez en suivant l’arc-en-ciel que dessinent les chiffres en votre esprit, de même les lettres de l’alphabet n’ont jamais été écrites simplement en noir sur fond blanc. Vous ressentez que le monde ne se limite pas aux dimensions de votre pensée et que vous pouvez presque saisir en une seule sensation parfaite toute son immensité. Vous êtes probablement synesthète.
La synesthésie est la capacité automatique, involontaire et permanente d’associer des sens de natures différentes. Mais elle est aussi considérée comme un trouble neurologique qui toucherait environ une personne sur 2000. Un trouble très féminin : sept synesthètes sur dix seraient des femmes. Pour beaucoup, elle est comme un don : ce sont des personnes qui ont deux ou plusieurs sens liés. Par exemple, le fait de lire ce texte en noir et blanc déclenche une odeur ou des couleurs, chaque mot possèdant une couleur.

Le terme d’origine grecque « aisthesis » désigne la sensibilité, l’aptitude à avoir des sensations. La synesthésie est l’aptitude à associer spontanément et involontairement des sens de nature différente, comme par exemple de « voir la musique », de « goûter la rugositer d’une surface » ou de « voir les chiffres en couleur ». Tous les sens peuvent potentiellement se combiner mais certaines associations sont plus fréquentes, d’autres n’ont jamais été décrites. Il est précisé sur le site Wikipedia : la synesthésie est involontaire et automatique ; les images synesthétiques apparaissent spatialement, ce qui signifie qu’elles ont souvent une position définie dans l’espace ; les perceptions synesthétiques sont consistantes et génériques ; la synesthésie est mémorable ; les perceptions synesthétiques ont une charge émotionnelle ; la synesthésie n’est pas linguistique, et en quelque sorte ineffable ; la synesthésie concerne des personnes ayant un cerveau ne présentant aucun signe de maladie.

Le préfixe « syn », quant à lui, originaire du grec ancien, exprime l’idée d’ensemble, de réunion, comme dans les mots « synthèse », « synonyme » ou « synchronisation » par exemple. Placé devant le terme « théorie », il forme le néologisme synesthéorie, dont l’ambition est de définir un nouveau mouvement de pensée, une autre façon de comprendre le monde. En conservant deux lettres issues du mot synesthésie, il rappelle que son inspiration provient de certaines propriétés singulières des perceptions associées, qui offrent un accès privilégié et peut-être objectif au réel.

Le projet synesthéorie postule que la pensée et la conscience de soi, par nature limitées dans leurs capacités et singulières à chaque personne qui les revendique, ne permettent pas de considérer l’ensemble des informations nécessaire à une étude impartiale, objective et holistique du monde. L’hypothèse générale du projet est que l’expérience de synesthésie peut dépasser ces contraintes et être utilisée comme outil d’analyse des questionnements existentiels encore sans réponse univoque, aider à une compréhension globale, déconflictualisée et aussi simple que possible de l’ensemble des problématiques posées par l’existence.
Modélisation

Il n’existe à ce jour aucune théorie unifiée descriptive et explicative du réel qui soit reconnue valable pour toute situation, en tout temps, en tout lieu, pour tout objet ou individu. Inspiré d’une expérience de synesthésie particulière qui s’est fait le témoin du lien matriciel de l’ensemble des objets réels interagissant avec chacun d’entre nous, le modèle synesthéorique – un « Essai sur la raison de tout » – prétend combler ce manque. Les expériences sensorielles offrant un accès privilégié au substrat universel de la connaissance et aboutissant à des productions vérifiables seront nommées heuresthésies.

Expérimentation
Le projet synesthéorie et son modèle se distinguent d’autres tentatives de compréhension du monde par la possibilité d’expérimenter, simplement mais dans la plus grande rigueur épistémologique, chacun de leurs arguments afin d’estimer de leur pertinence. La prétendue universalité de « l’Essai sur la raison de tout » devra se soumettre à l’expérience pour attester de sa validité.
Application
A partir des résultats des protocoles d’étude mis en place et dans le cadre du modèle proposé, des applications concrètes sont envisageables. Le champ des possibilités est vaste et encore peu exploité mais ces applications viseront, grâce à des dispositifs matériels et / ou logiciels, à améliorer et augmenter les capacités perceptives de l’humain dans sa relation à son environnement naturel et technologique, notamment dans le domaine du handicap. Ces applications potentielles sont pour l’instant confidentielles mais leur objectif principal sera de rendre accessible à tout un chacun les avantages adaptatifs et les apports émotionnels des expériences sensorielles multimodales.
Par la théorie, l’expérimentation et la mise en application, le projet synesthéorie espère atteindre à la réconciliation de l’humanité avec elle-même et son environnement, tentant de retrouver, dans les processus élémentaires de perception et de cognition, le lien intime de chacun d’entre nous avec la matrice unique de l’univers physique et métaphysique. (Source : Vincent Mignerot)

« On dit que chacun connait un moment parfait, de temps en temps, une expérience de paix complète et de lien avec le monde, (…) Soudain je fis l’expérience de m’oublier moi-même et, pendant un moment bref et brillant, j’eus l’impression que toute mon anxiété et mon mal-être disparaissaient. (…) J’imagine ces moments comme des fragments ou des éclats éparpillés sur une vie entière. Si quelqu’un pouvait les coller bout à bout, il obtiendrait une heure parfaite, voire une journée parfaite. Et je pense que cette heure ou cette journée le rapprocherait de ce qui fait le mystère d’être un humain. Ce serait comme un aperçu du paradis. Daniel Tammet, « Je suis né un jour bleu « /Conclusion du livre. Edition les Arènes 2007.
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TERMINOLOGIE LACANIENNE

A : Grand Autre, "trésor du signifiant", "lieu d’où peut se poser au sujet la question de son existence".
a : "objets du sujet", objet a, "cause du désir", "plus-de-jouir".
a' : dans le schéma L: "moi du sujet", dans le schéma R : identifications du moi.
D : demande.
d : désir.
I ou I(A) : Idéal du Moi.
i ou i(a) : "image spéculaire", image de l'autre (petit autre) et prototype du moi idéal.
M : "signifiant de l’objet primordial", mère symbolique.
m : Moi.
P : "position en A du Nom-du-Père", père symbolique.
S : "sujet dans son ineffable et stupide existence", sujet brut, réel, qui deviendra le Sujet de l'inconscient.
$ : "Sujet barré de la bande recouvrant le champ R de la Réalité psychique", sujet divisé, Sujet de l'inconscient.
S1 : Signifiant-maître.
S2 : Savoir.
s(A) : ponctuation de la chaîne signifiante, message.
S(Ⱥ) : Signifiant d'un manque dans l'Autre.
Φ : Phallus symbolique.
φ : "image phallique", Phallus imaginaire.
Quadrangle MimI (Trapèze) : "champ de la Réalité (psychique)" (et non du Réel !!), qui en 3 dimensions s'avère être une bande de Mœbius.
◇ : poinçon (conjonction-disjonction)
$ ◇ a : fantasme
$ ◇ D : pulsion
La barré : "LA femme n'existe pas". D'une part les femmes ne constituent pas un ensemble pouvant être pris comme un TOUT, d'où la barre sur l'article défini LA, et d'autre part UNE femme n'est pas toute dans la jouissance phallique, elle a accès à la jouissance Autre.
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Message par Dubreuil »

NE PAS OSE DIRE SON RESSENTI NEGATIF

*** Pourtant, c'est un forum " psy " dédié aux personnes en difficulté psychologique, c'est bien le lieu " d'entraide "...
Si vous avez peur de vos intuitions, au vu du post d'un internaute, ou que vous ne vous sentez pas légitime pour donner vos déductions ou ressentis…
tout en ayant une idée précise d'un danger éventuel qu'il pourrait encourir, commencez tout simplement votre réponse par : " Il me semble que…" ensuite vous pourrez parler sans retenue ni contrainte.
Car il est ( à mon sens ) plus honnête et efficace de " sauver " la vie de quelqu'un ( physique ou psychique ) par excès de sincérité que par un silence qui pourrait déboucher sur une tragique complicité.
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Message par Dubreuil »

LES SYMPTOMES

L’être peut souffrir de divers symptômes qui peuvent s’exprimer chez chacun de manière singulière. Le terme de symptôme implique une relation entre une partie visible et une autre partie invisible. En psychanalyse, cette partie invisible mais néanmoins bien présente et active renvoie à l’inconscient, cette partie immergée de l’iceberg que revêt le symptôme.

Le symptôme est une formation de l’inconscient, il vient pointer une souffrance mais aussi une impasse dans lequel est l’individu face à son désir. Le symptôme vient alors faire trace d’un conflit psychique entre désir et interdit et prend forme de « lettre en souffrance » ; il serait en quelque sorte comme une lettre postée qui ne trouverait pas son destinataire. En psychanalyse, le symptôme signe métaphoriquement un conflit psychique.
En d’autres termes, le symptôme est une manière de parole, un discours indirect qui permet à l’inconscient de s’exprimer, de se dévoiler, tout en s’oblitérant, et de se donner comme langage parce qu’il n’a pas la possibilité de se donner comme parole et d’être effectivement dit. C’est à travers le symptôme que la personne arrive à dire partiellement un langage crypté, vérité d’un sens refoulé, parfois dérangeant.

Freud a mis en évidence que les symptômes avaient toujours un sens au même titre que les rêves, les lapsus et les actes manqués. Ces manifestations inconscientes font énigme pour celui qui les subit et prennent alors forme d’éléments étrangers à soi avec lesquelles il faut pouvoir composer.

Seulement, le symptôme est paradoxal car il implique à la fois un gain et une perte, une perte car il fait souffrir et en même temps, le symptôme protège, masque, il est une tentative de traitement, une solution mise en place face à une impossibilité de l’être face à son désir. Celui-ci jouit de son symptôme en tant que celui-ci vient masquer son désir. Dans ce sens, il est parfois bien difficile de se détacher de son symptôme car si celui-ci est l’expression d’une souffrance, il est pourtant la façon la plus efficace de protéger le moi face à un danger et face à l’angoisse.
Le moi s’épargne l’éprouvé d’angoisse par la constitution du symptôme, qui prend valeur de substitut de la motion pulsionnelle réprimée, seulement son maintien nécessite un puissant contre investissement puisque la poussée pulsionnelle est constante. Dans l’économie psychique, le symptôme prend énormément d’énergie et est une solution bien couteuse, engendrant souvent une énorme fatigue.

La psychanalyse s’efforce alors de rechercher les non-dits du symptôme dans une investigation de ce savoir inconscient, hautement précieux pour l’être afin de pouvoir lever le voile des symptômes.
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COURS DE SEXOLOGIE
https://sexoblogue.fr
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L'INTELLIGENCE EMOTIONNELLE

1. Vous avez un grand vocabulaire émotionnel
Nous ressentons tous des émotions, mais seuls 36% des gens savent les identifier avec précision dès qu'elles se produisent, selon nos études. Cela pose problème, car les émotions mal définies sont souvent mal comprises, ce qui entraîne des décisions irrationnelles et des actions contre-productives. Les personnes au QE élevé contrôlent leurs émotions parce qu'elles les comprennent, et se servent d'un lexique émotionnel développé pour les décrire. Là où la majorité dira simplement qu'elle se sent "mal", les personnes émotionnellement intelligentes sauront définir si elles sont actuellement "irritables", "frustrées", "oppressées" ou "anxieuses". Plus les termes choisis sont précis, plus on est capable d'appréhender ce que l'on ressent exactement, pourquoi et ce qu'il faut faire pour y remédier.

2. Vous êtes curieux des autres
Qu'elles soient plutôt introverties ou extraverties, les personnes à l'intelligence émotionnelle élevée sont curieuses de tous ceux qui les entourent. Cela découle de leur empathie, l'un des principaux traits de caractère associés à un QE élevé. Plus on se préoccupe des autres et de ce qu'ils traversent, plus on montre de curiosité envers eux.

3. Vous êtes ouvert au changement
Les personnes émotionnellement intelligentes sont flexibles et en constante adaptation. Elles connaissent la dimension paralysante de la peur du changement, qui peut menacer leurs chances de succès et de bonheur. Elles sont donc attentives aux changements qui se profilent, et forment des stratégies pour les gérer en cas de nécessité.

4. Vous êtes conscient de vos forces et de vos faiblesses
L'intelligence émotionnelle ne se limite pas à la compréhension des émotions: les personnes au QE élevé connaissent les domaines où elles excellent et ceux où elles sont faibles. Elles savent également ce qui les fait réagir et dans quels environnements (situation comme entourage) elles ont les meilleures chances de succès. Être émotionnellement intelligent, c'est avoir conscience de ses forces et savoir en tirer parti au maximum, sans se laisser freiner par ses faiblesses.

5. Vous vous trompez rarement sur les gens
L'intelligence émotionnelle est étroitement associée à la sensibilité sociale: la faculté d'interpréter les réactions des autres, de les cerner et de comprendre ce qu'ils traversent. Avec le temps, ce don permet de devenir un très fin psychologue.
L'autre n'est plus une énigme: on comprend ses préoccupations et ses motivations, même lorsqu'elles ne sont pas immédiatement évidentes.

6. Vous ne vous vexez pas facilement
Quand on sait exactement qui on est, ce que font ou disent les autres nous font rarement sortir de nos gonds. Les personnes émotionnellement intelligentes ont de l'assurance et une grande ouverture d'esprit, ce qui les rend bien plus résistantes. Cela permet même de faire preuve d'autodérision et d'accepter plus facilement les plaisanteries des autres, dès le moment où l'on est capable de faire la différence entre humour et humiliation.

7. Vous savez dire non (à vous-même et aux autres)
L'intelligence émotionnelle implique de savoir se contrôler. On ne recherche pas la satisfaction immédiate et on évite les comportements impulsifs. Des études menées par l'université de Californie à San Francisco montrent que plus on a du mal à dire non, plus on risque de tomber dans le stress, le burn-out et même la dépression. Dire non est en effet une question de contrôle et un défi de taille pour de nombreuses personnes. "Non" est un mot puissant qu'il ne faut pas craindre d'employer. Lorsqu'il s'impose, les personnes au QE élevé évitent les phrases évasives comme "Je ne suis pas sûr-e de pouvoir" ou "Je ne sais pas".
Refuser un nouvel engagement, c'est choisir d'honorer ceux que l'on a déjà et de se donner toutes les chances de les tenir.

8. Vous prenez du recul vis-à-vis de vos erreurs
Les personnes émotionnellement intelligentes prennent du recul vis-à-vis de leurs erreurs, sans les oublier pour autant. En gardant une distance raisonnable, mais pas au point de les perdre de vue, elles sont en mesure d'adapter leur comportement afin de mieux réussir à l'avenir. Il faut une grande conscience de soi pour trouver cet équilibre entre mémoire et rumination. Trop ruminer vos erreurs vous rendra anxieux et craintif; les oublier vous condamne à les répéter. C'est votre faculté à les transformer en opportunités qui vous permettra de trouver un juste milieu, et de vous relever tout de suite après chaque chute.

9. Vous donnez sans rien attendre en retour
Le fait de donner spontanément, sans rien attendre en retour, a beaucoup d'impact sur les gens. C'est le cas, par exemple, quand on prend plaisir à discuter d'un livre avec quelqu'un et que l'on arrive avec l'ouvrage à la main en revoyant la personne un mois plus tard. Les gens dotés d'un QE élevé pensent constamment aux autres, ce qui leur permet de bâtir des relations humaines fortes.

10. Vous n'êtes pas rancunier
Les émotions négatives provoquées par une rancune tenace ne sont qu'une réaction au stress. Le simple fait de repenser à l'événement provoque dans votre corps une réaction d'alarme, réflexe de survie qui, face à une menace, vous pousse au combat ou à la fuite. Quand la menace en question est imminente, ce mécanisme est essentiel pour votre sécurité; si elle est ancienne, nourrir ce stress est néfaste pour votre corps et peut même avoir de graves conséquences sur votre santé. Les chercheurs de l'université d'Emory ont d'ailleurs démontré que le fait de nourrir du stress était susceptible de faire monter la tension artérielle et de provoquer des maladies cardiovasculaires. S'accrocher à sa rancune, c'est s'accrocher à son stress, ce que les personnes émotionnellement intelligentes prennent toujours soin d'éviter. Tourner la page, au contraire, offre non seulement un soulagement, mais aussi des bienfaits pour votre santé.

11. Vous savez gérer les personnalités toxiques
Pour la plupart des gens, gérer des individus au caractère difficile est épuisant et très frustrant. Les personnes aux QE élevé gardent le contrôle sur ce type d'échanges en maîtrisant leurs émotions. Lorsqu'il leur faut se confronter à une personne toxique, elles adoptent une approche rationnelle de la situation, identifiant leurs propres émotions sans laisser la colère ou la frustration semer le chaos en elles. Elles tiennent aussi compte du point de vue de leur interlocuteur afin de trouver des compromis et des solutions. Même lorsque les choses tournent mal, les gens émotionnellement intelligents savent garder la distance nécessaire pour ne pas se laisser déstabiliser par une personne toxique.

12. Vous ne recherchez pas la perfection
Les personnes émotionnellement intelligentes savent que la perfection n'existe pas. L'être humain est faillible par nature. La quête de perfection revient à se condamner à un perpétuel sentiment d'échec, qui donne envie d'abandonner ou de faire moins d'efforts. On finit alors par passer son temps à ruminer sur ce qu'on n'a pas réussi à accomplir et ce qu'on aurait dû faire autrement au lieu d'aller de l'avant, motivé par ses réussites passées et futures.

13. Vous appréciez ce que vous avez
Prendre le temps de considérer les aspects positifs de sa vie est non seulement la chose à faire, mais cela permet aussi d'améliorer son humeur en réduisant de 23% son taux de cortisol, l'hormone du stress. Des études menées à l'université de Californie à Davis ont montré que les personnes qui s'efforçaient de cultiver la gratitude au quotidien constataient une amélioration de leur humeur, énergie et bien-être physique. La baisse de leur taux de cortisol jouait probablement un rôle majeur dans ces changements.

14. Vous savez vous déconnecter
Savoir se couper de ses appareils technologiques est un signe d'intelligence émotionnelle, car cela permet de mieux contrôler son stress et de vivre dans l'instant présent. Se rendre disponible pour son travail 24h/24, c'est s'exposer à une avalanche permanente de facteurs de stress. Se forcer à se déconnecter et même —exploit!— à éteindre son téléphone permet d'accorder une pause à son corps comme à son esprit. Des études ont montré que le simple fait de se couper temporairement de ses emails pouvait faire baisser le stress. La technologie permet une communication constante, et installe l'idée que chacun doit être disponible en permanence. Il est extrêmement difficile de profiter d'un moment de relaxation loin de son travail quand un email peut à tout moment venir accaparer nos pensées (c'est-à-dire nous causer du stress).

15. Vous limitez votre consommation de caféine
Une consommation excessive de caféine entraîne la production d'adrénaline, hormone à l'origine de la réponse combat-fuite. Ce mécanisme d'alarme met de côté la pensée rationnelle pour privilégier une réaction plus rapide visant à assurer la survie. Excellent quand on est poursuivi par un ours, mais nettement moins quand on doit juste répondre à un email un peu sec. Dans l'état de stress intense qui règne alors sur notre corps et notre esprit, nos émotions dictent notre comportement. Et comme la caféine a une très longue demi-vie, cette situation se prolonge pendant tout le temps qu'elle met à être éliminée de notre corps. Les personnes au QE élevé sont conscientes de ses effets néfastes, et ne se laissent pas prendre à ce piège.

16. Vous dormez suffisamment
On n'insistera jamais assez sur l'importance du sommeil pour booster l'intelligence émotionnelle et limiter le stress. Pendant que nous dormons, notre cerveau se recharge littéralement, passant en revue les souvenirs de la journée pour les enregistrer ou les écarter (processus à l'origine des rêves) afin que nous nous réveillions l'esprit clair et alerte. Les personnes au QE élevé savent bien que lorsque leur sommeil est insuffisant —ou de mauvaise qualité—, leur attention, leur mémoire et leur maîtrise de soi en pâtissent. Elles en font donc une priorité.

17. Vous stoppez net les pensées négatives
Plus on rumine des pensées négatives, plus on leur donne de pouvoir. La majorité de nos idées noires ne sont justement que des idées et non des faits! Notre impression qu'un événement n'arrive jamais, ou qu'il est au contraire récurrent, ne vient que de la tendance naturelle de notre cerveau à se focaliser sur les menaces (en exagérant leur fréquence ou leur gravité). Les personnes émotionnellement intelligentes séparent les pensées des faits afin d'éviter tout cycle de pensées négatives, adoptant plutôt une perspective plus positive.

18. Vous ne laissez personne vous gâcher votre plaisir
Quand notre faculté à nous réjouir et à être satisfaits est directement liée à l'opinion des autres, nous ne sommes plus maîtres de notre bonheur. Les personnes émotionnellement intelligentes, quand elles sont fières de leurs accomplissements, ne se laissent pas déstabiliser par des remarques ou des sarcasmes. Bien qu'il soit impossible d'être complètement indifférent à ce qu'on pense de nous, rien ne nous oblige à nous comparer aux autres. Il est toujours possible de prendre leur avis avec du recul. Ainsi, quoi qu'ils puissent penser ou faire, notre estime de soi nous vient de l'intérieur.
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Message par Dubreuil »

VAGINISME

Message non lupar Antony » 27 mars 2020, 09:59
Bonjour,
Je ne suis pas favorable à un jouet sexuel, mais à un dilatateur thérapeutique du genre Kit Velvi
https://www.velvi.fr/Kit-Velvi-Complet

https://www.amazon.fr/s?k=kit+velvi&i=h ... nb_sb_noss

Quand vous aurez franchi le cap du kit velvi, vous pourrez passer à l'oeuf de yoni.
https://fr.aliexpress.com/wholesale?cat ... uf+de+yoni

Une vidéo sur youtube
https://youtu.be/l9VLMiOxOjw

Pour reprendre la commande de vos muscles du périnée, vous pouvez utiliser l'appli gratuite EMY sur votre smartphone, option "sans sonde"
C'est par là qu'il convient de commencer d'ailleurs.
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Message par Dubreuil »

L'INTELLIGENCE EST-ELLE UN HANDICAP AU BONHEUR

Carlos Tinoco : Je ne pense pas que les individus ayant un QI plus élevé que la moyenne sont nécessairement plus anxieux que les autres. En revanche, si les hypothèses que j'ai développées dans mon livre sont justes, il n’est pas surprenant qu'ils en donnent l'apparence. En effet, au lieu de considérer que les caractéristiques psychologiques qu'on associe communément au "surdouement" (hyperémotivité, faible résistance à l'ennui, relation conflictuelle à l'autorité, etc.) sont seulement des conséquences de l'inscription difficile d'individus aux facultés cérébrales hors-normes dans des institutions scolaires ou professionnelles qui ne sont pas faites pour eux, j'ai examiné la possibilité que l'habileté logique et les performances intellectuelles soient plutôt la conséquence d'un fonctionnement psychologique. De manière assez significative, j'ai souvent résumé cet écart comme "une manière différente de travailler son angoisse".

Quelles sont les raisons de leur mal-être ? Est-ce principalement leur tendance à se poser plus de questions sur le monde qui les entoure ? Est-ce une question d'adaptation au monde ?
Ce que je désigne par angoisse, c'est cette nécessité universelle pour des êtres conscients d'eux-mêmes, de leur solitude, du temps qui passe et de la mort, de donner du sens à leur existence et à chacun des instants vécus. Cela concerne tous les êtres humains, de toutes les époques, même si les mécanismes de donation de sens varient considérablement d'une culture à l'autre. Le mode typique de cette donation, c'est de s'adosser aux normes collectives qui, à une époque donnée, définissent tel ou tel champ social ou activité, ce que les anthropologues et les psychanalystes nomment la loi. En gros, si, comme psychanalyste, je vais aux mêmes colloques que la plupart de mes confrères, je lis les mêmes livres, je parle en employant les mêmes mots ou le même ton, je reçois mon quota de patients qui me payent ce qu’un psychanalyste est censé valoir, ces divers éléments, et notamment le dernier, sont là pour me garantir que je suis bien là où je devais être.
On peut le décliner pour toutes les professions et pour tous les statuts, jusqu’à celui de père, de mère, d’époux, d’amant ou d’ami. Mais ça ne marche que si j’arrive à croire à ces signes extérieurs, si j’arrive à me rassurer par le fait que cette croyance est largement partagée. Si ce n’est pas le cas, il me faut alors trouver dans chaque situation ce qui fait vraiment sens pour moi. Cela oblige à réinterroger la logique d’ensemble de ce système de normes, à soulever des questions qui sont d’habitude soigneusement éludées. Cela oblige à interroger la singularité de chaque moment, de chaque situation, et, pour citer Jean Oury, à faire son viatique de cette question incessamment répétée : " qu’est-ce que je fous là ? " Pas étonnant que cela donne chez ces individus un traitement très différent de l’information perceptive, une propension à enchaîner les questions et à jouir de la complexité de l’arborescence qui s’ouvre ainsi, par-delà les frontières habituelles de la réflexion.

Comment voit-on le monde quand on est plus intelligent que les autres ?
Si mes hypothèses sont justes, cela peut entraîner deux modes d’angoisse assez spécifiques. Le premier constitué par la peur de se perdre dans ses propres questionnements sans pouvoir pour autant les empêcher. Cette angoisse peut aussi être vécue sur le mode de l’alternance entre euphorie de partir ainsi à la conquête du ciel et désespoir de ne pouvoir y parvenir. L’autre mode d’angoisse, que j’ai nommé le sentiment d’hébétude, est le vertige qui s’empare de celui qui ose soulever les questions que tous les autres éludent, quand cela le conduit à prendre la mesure de l’irrationalité et de l’absurdité manifeste des croyances qui régulent le fonctionnement social " normal ", même dans une société qui se targue de se fonder sur la science et la Raison. Plus intelligent parce qu’il n’a pas les mêmes interdits de penser, cet individu en vient vite à se demander si c’est lui qui fou ou le monde qui lui fait face.
Une enquête réalisée en 2012 par l'American Psychological Association (lire ici) montre que les personnes intelligentes ont plus de mal à se remettre en question alors même qu'elles sont plus enclines à critiquer ce que pensent les autres. Etre intelligent pousse-t-il au conflit avec les autres ?
C'est un peu plus compliqué que cela. En tout cas, il est évident qu’avoir un QI élevé ne garantit pas, loin de là, que l’individu est à l’abri des biais de raisonnements de tous types. Pour ce qui est du conflit, si on excepte ceux chez qui cela pourrait donner un complexe de supériorité et qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, sont plutôt une minorité, la source est à chercher dans l’opposition radicale de ces deux manières de travailler son angoisse existentielle. Là où les individus typiques vont faire de la loi un socle ininterrogeable, les " surdoués " (quel terme désastreux !) vont au contraire avoir besoin de secouer ce socle, d’en exposer les fissures, pour chercher des réponses singulières. Autant dire que ce qui rassure les uns est exactement ce qui angoisse les autres et réciproquement. Il y a là un enjeu de violence qui peut ensuite se traduire de mille manières, du harcèlement à des formes beaucoup plus subtiles, en passant par l’ostracisme, ou par la violence retournée contre soi.

Les individus ayant un QI supérieur à 140 ont deux fois plus de chances d'être à découvert (lire ici). Qu'est-ce que cela dit du lien entre l'intelligence et la capacité à prendre des décisions rationnelles ?
Il ne faudrait surtout pas croire que la quête de sens dont je parle débouche nécessairement chez le " surdoué " sur une démarche rationnelle. Pour celui qui aperçoit l’incohérence des croyances " normales " cela ne signifie pas pour autant que sa démarche propre va ensuite être un modèle de rigueur scientifique. Car le sens qu’il cherche, celui qui lui permettra d’apaiser son angoisse est d’un autre ordre, de l’ordre d’un éprouvé, de ce qu’on ressent lorsque quelque chose au fond de nous nous fait dire : " ici et maintenant, je suis comblé par l’expérience que je suis en train de vivre ". L’arbitraire de cet éprouvé renvoie à la singularité de chacun et laisse une large place à l’irrationalité.

L'apprentissage de l'échec est-il plus compliqué pour ces personnes ?
Oui, s’ils ne sont pas correctement accompagnés. Car ils ne peuvent pas se consoler de l’échec en se disant que c’est la règle. Là où les autres trouvent du sens précisément en se sentant appartenir au groupe de ceux qui échouent ou ne réussissent qu’à demi, celui qui ne trouve ni confort ni repos dans le sentiment de faire " comme tout le monde " doit parvenir à donner du sens à l’échec. Ce qui demande une maturité par rapport à l’apprentissage que l’école seule permet rarement.
Comment accompagner au mieux les personnes concernées ?
En prenant la mesure du phénomène, qu’on ne saurait réduire à une simple habileté cognitive, en cessant de le pathologiser, en cessant de les enjoindre constamment à " s’adapter " ou à " faire des compromis " là où précisément cela les obligerait à se nier complètement. Au contraire, les autoriser à explorer cette voie qui consiste à être au plus près de sa propre singularité.
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Message par Dubreuil »

LE CIRCUIT DE LA RECOMPENSE Y COMPRIS EN SEXUALITE

https://youtu.be/o2kru13qC6g
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