puberté précoce

[lorina]

Depuis l'âge de 5 ans ma fille présente des signes de puberté. ;
Actuellement le diagnostic est posé :
deux échographies révélatrice d'imprégnation hormonale.
âge osseux de 11 ans.
En ce moment j'ai l'impression que je veux faire marche arrière concernant l'administration du traitement. C'est un traitement assez long et on dit que les injections sont douloureuses jusqu'à trois jour.
Je sais que ma fille est un peu douillette.
Et, j'hésite.
J'aimerais savoir si quelqu'un a été concerné par cette situation afin d'avoir son point de vue.
Ou,Si vous avez un avis la dessus.
Ou, si une femme ou une jeune a eu un traitement, si elle veut bien échanger.
Merci d'avance !

[nanelda]

Bonjour Lorina,

C'est un sujet assez peu abordé sur le forum, il me semble. De plus, il s'agit d'une problématique peu courante, en tout cas dont j'ai peu entendu parler personnellement.

Peut-être pourriez-vous trouver un forum plus "médicalisé" pour répondre à vos questions?

Cordialement.

[Dubreuil]

Sur internet vous avez en effet des cas similaires avec des explications médicales concernant à la fois de développement physique, hormonal et psychologique. Ainsi que des témoignages de parents.

[lorina]

Au fait, je panique "grave" cela fait plus de 2 semaines que j'ai les résultats de la 2ème échographie et je ne suis pas encore allée les porter au médecin.
Je vais me renseigner à nouveau.
Il faut que je me calme. Je n'arrive plus à regarder les choses en face.
Merci pour vos réponses.

[Dubreuil]

L'avis de 2 spécialistes vaut mieux qu'un.

[lorina]

Bonjour,
Je me suis replongée dans mes recherches internet. Cependant les témoignages trouvés date de quelques années. Je pensais trouver des choses plus récentes.
Chaque cas est unique et l'on réagit différemment physiquement et psychologiquement.
L'enjeu est de faire le bon choix face à une situation qui concerne votre enfant et qui aura des conséquences sur sa vie de femme plus tard.
Il n'ai pas toujours aisé de décider surtout lorsque l'on constate que certain professionnel dénonce la médication à outrance.
J'en parlerai avec la pédiatre du CMPP que je dois rencontrer bientôt.
Etant donné que ma fille a 8 ans 7 mois , mesure 1m 46, pèse 52 kg et que l'on situe l'âge de
la puberté à partir de 8 ans maintenant on verra.
C'est d'un genre particulier, d'autant plus que le problème de pipi au lit n'est pas encore résolu.

[Dubreuil]

[quote="lorina"
Etant donné que ma fille a 8 ans 7 mois , mesure 1m 46, pèse 52 kg et que l'on situe l'âge de
la puberté à partir de 8 ans maintenant on verra.
quote]

Oui, en effet, alors pourquoi voulez-vous " la médicaliser ", ne pas laisser faire la nature ?

[lorina]

Compte tenu de cette première phase de hausse hormonale, prescrire de l'Enantone ou du Décapeptyl à libération prolongée avant d'opérer un fibrome utérin (léiomyome) est absurde et contre-productif. Même chose en endométriose.
Les femmes ne sont pas averties de tout cela, et on ne leur conseille pas d'utiliser un contraceptif (non hormonal) lorsque la prescription est faite en endométriose. Pourtant, le risque de malformations, de fausse couche, etc. est connu et décrit dans les notices anglophones...
Au nom de quelle logique expose-t-on des enfants à des perturbateurs endocriniens (endocrine disrupters) dans l'environnement, qui vont occasionner une puberté précoce, pour leur administrer plus tard des médicaments qui sont eux aussi des perturbateurs endocriniens, du genre des analogues agonistes GnRH (Enantone, Décapeptyl...), pour retarder cette puberté et leur faire gagner, dans le meilleur des cas, 3 cm de taille? Ces 3 cm sont très chers à payer, si l'on en juge par la prise de poids importante, les douleurs articulaires et musculaires, les "défauts squelettiques" (densité osseuse diminuée, etc.), les troubles hormonaux (thyroïde en particulier), les troubles neuropsychologiques et du développement, etc. ?
La puberté précoce centrale est une indication particulièrement sujette aux abus, car les limites d'âge de la puberté dite "normale" (10 ans chez les garçons, 8 ans chez les filles) ne sont pas respectées, et que la surmédicalisation inutile est mise en place chez des filles de 9 ou 10 ans, chez des garçons de 11 ou 12 ans, parce que les parents succombent aux sirènes esthétiques (il faut être grand, de nos jours...) et qu'ils ont du mal, psychologiquement, à assumer que leurs enfants deviennent pubères. Nous sommes en plein dans une autre forme de disease mongering (voir les articles de Pharmacritique à ce sujet, en descendant sur cette page), où des phénomènes physiologiques normaux sont transformés en maladie, pour mieux vendre des médicaments, et peu importe les conséquences.
Je reviendrai sur tous ces aspects. A noter que les analogues agonistes GnRH (gonadotropin-releasing hormone) sont appelés aussi analogues agonistes de la LHRH, ce qui est incorrect, ou du moins partiel, car l'effet sur la LH n'est qu'une des conséquences de ces médicaments. La GnRH n'est pas seulement une stimuline hypothalamique, mais aussi un neurotransmetteur du système nerveux autonome, par un circuit spécifique, indépendant de l'hypophyse. Mais les prescripteurs ignorent complètement ce qu'il en est.

[lorina]

J'ai trouvé ce document et je vais peut être y renoncer.

[lorina]

Je suis plutôt du genre à aller chez le médecin puis si je le juge utile administrer un médicament (je préfère les plantes).