Assumer ou réfréner
Assumer ou réfréner
Bonjour,
Je suis un peu perdue et ne sais plus trop que penser des relations sexuelles basées sur le rapport dominant/soumise...
Est ce positif ou malsain dans la mesure ou ce rapport "soigne" en un sens la partenaire soumise de certaines choses?
Je cherche des avis, même néophytes
Je suis un peu perdue et ne sais plus trop que penser des relations sexuelles basées sur le rapport dominant/soumise...
Est ce positif ou malsain dans la mesure ou ce rapport "soigne" en un sens la partenaire soumise de certaines choses?
Je cherche des avis, même néophytes
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- Sexologue à la retraite
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- Localisation : 91700 Ste Geneviève des Bois
Re: Assumer ou réfréner
Mon credo est qu'une personne se doit de rester en harmonie avec elle-même et ne pas faire quelque chose pour l'autre en se "sacrifiant".
Cela veut dire que si les 2 personnes sont dans les mêmes dispositions d'esprit concernant la domination et la soumission, cela se passera probablement bien.
Si l'un des deux n'est pas dans cette disposition d'esprit et qu'elle se force, même si c'est pour le bien de l'autre, je ne crois pas que cela puisse durer ....
Si ces jeux de domination et soumission vont trop loin, la personne qui n'est pas dans cette disposition d'esprit va bloquer (allergique ou phobique à certaines pratiques). Si cette personne force encore, elle risque de "déprimer" parce qu'une limite de défense a été franchie. J'ose espérer que la personne s'arrêtera avant la "décompensation".
Rien ne justifie, même pas l'amour que l'on a pour l'autre, de faire un acte qui va à l'encontre de soi-même. C'est très difficile de rester en harmonie avec soi-même et de s'écouter avant d'écouter l'autre !
Cela veut dire que si les 2 personnes sont dans les mêmes dispositions d'esprit concernant la domination et la soumission, cela se passera probablement bien.
Si l'un des deux n'est pas dans cette disposition d'esprit et qu'elle se force, même si c'est pour le bien de l'autre, je ne crois pas que cela puisse durer ....
Si ces jeux de domination et soumission vont trop loin, la personne qui n'est pas dans cette disposition d'esprit va bloquer (allergique ou phobique à certaines pratiques). Si cette personne force encore, elle risque de "déprimer" parce qu'une limite de défense a été franchie. J'ose espérer que la personne s'arrêtera avant la "décompensation".
Rien ne justifie, même pas l'amour que l'on a pour l'autre, de faire un acte qui va à l'encontre de soi-même. C'est très difficile de rester en harmonie avec soi-même et de s'écouter avant d'écouter l'autre !
Sexologue clinicien bénévole à la retraite
N'hésitez pas à m'envoyer un message en privé MP ou par mail : antony.sxlg@gmail.com
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Re: Assumer ou réfréner
Je me suis apparemment mal exprimée.
Mon fiancé et moi sommes consentants pour ce jeu de domination, nous en avons parlé a de nombreuses reprises. C'est un désir commun.
Ce qui me questionne c'est que je suis consciente que mon choix de soumission trouve son origine dans une réponse défensive a certains événements de mon passé et je me demande si cela est positif ou non.
Un événement a récemment refait surface, les émotions avec, ainsi que la culpabilité.
Je me pose beaucoup de questions.
Je suis en thérapie mais en ce moment les mots ne sortent plus. Je bloque sur cet événement, et sur les détails qui tournent dans ma tête et me font tout remettre en question.
Mais je n'arrive pas a parler a mon psy.
Mon fiancé et moi sommes consentants pour ce jeu de domination, nous en avons parlé a de nombreuses reprises. C'est un désir commun.
Ce qui me questionne c'est que je suis consciente que mon choix de soumission trouve son origine dans une réponse défensive a certains événements de mon passé et je me demande si cela est positif ou non.
Un événement a récemment refait surface, les émotions avec, ainsi que la culpabilité.
Je me pose beaucoup de questions.
Je suis en thérapie mais en ce moment les mots ne sortent plus. Je bloque sur cet événement, et sur les détails qui tournent dans ma tête et me font tout remettre en question.
Mais je n'arrive pas a parler a mon psy.
Re: Assumer ou réfréner
Antony a écrit : si l'un des deux n'est pas dans cette disposition d'esprit et qu'elle se force, même si c'est pour le bien de l'autre, je ne crois pas que cela puisse durer ....
Si ces jeux de domination et soumission vont trop loin, la personne qui n'est pas dans cette disposition d'esprit va bloquer (allergique ou phobique à certaines pratiques). Si cette personne force encore, elle risque de "déprimer" parce qu'une limite de défense a été franchie. J'ose espérer que la personne s'arrêtera avant la "décompensation".!
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Assumer ou réfréner
La réponse d'Antony me semble pourtant très pertinente.Zéphir a écrit : Un événement a récemment refait surface, les émotions avec, ainsi que la culpabilité.
Je me pose beaucoup de questions.Je suis en thérapie mais en ce moment les mots ne sortent plus. Je bloque sur cet événement, et sur les détails qui tournent dans ma tête et me font tout remettre en question. Mais je n'arrive pas a parler a mon psy.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Assumer ou réfréner
Elle l'est si l'on considère que l'un de nous souffre de notre relation.
Mais ce n'est pas le cas. La violence contrôlée et bon subie m'aide je trouve (mon thérapeute semble aller dans ce sens aussi).
Mais je n'assume pas totalement cet aspect de moi a cause de la culpabilité qui lui est attaché.
Mais comment l'assumer? C'est davantage cela ma question...
Mais ce n'est pas le cas. La violence contrôlée et bon subie m'aide je trouve (mon thérapeute semble aller dans ce sens aussi).
Mais je n'assume pas totalement cet aspect de moi a cause de la culpabilité qui lui est attaché.
Mais comment l'assumer? C'est davantage cela ma question...
Re: Assumer ou réfréner
Ou bien considérez vous que ces pratiques sont malsaines?
Re: Assumer ou réfréner
> La violence contrôlée et bon subie
Les lapsus sont révélateurs : Bien subie... Cela reste subi... Est-ce vraiment de "subir" qui est ton désir ?
Est-ce que la culpabilité ne serait pas plutôt celle de ne pas vouloir cela mais de l'accepter malgré tout, et d'énoncer que tu en as envie parce que c'est le désir de ton compagnon ? Coupable d'avoir "mal" subi une certaine violence autrefois ?
Les lapsus sont révélateurs : Bien subie... Cela reste subi... Est-ce vraiment de "subir" qui est ton désir ?
Est-ce que la culpabilité ne serait pas plutôt celle de ne pas vouloir cela mais de l'accepter malgré tout, et d'énoncer que tu en as envie parce que c'est le désir de ton compagnon ? Coupable d'avoir "mal" subi une certaine violence autrefois ?
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Assumer ou réfréner
Les choses subies ont par le passé laissé des traces, mon histoire explique la culpabilité constante qui m'accompagne.
Le travail effectué avec mon psy est colossal les liens sont faits. Je dois maintenant apprendre a corriger certaines représentations et nous y travaillons.
L'une d'elles est d'accepter que la violence me procure du plaisir sans que la culpabilité d'avoir été soumise contre mon gré par le passé n'altère mes émotions.
Je souhaitais avoir des avis sur cela...
Et ce possible d'arriver a avoir ces pratiques malgré des expériences passées de soumission forcée sans ressentir honte ou dégoût?
Le travail effectué avec mon psy est colossal les liens sont faits. Je dois maintenant apprendre a corriger certaines représentations et nous y travaillons.
L'une d'elles est d'accepter que la violence me procure du plaisir sans que la culpabilité d'avoir été soumise contre mon gré par le passé n'altère mes émotions.
Je souhaitais avoir des avis sur cela...
Et ce possible d'arriver a avoir ces pratiques malgré des expériences passées de soumission forcée sans ressentir honte ou dégoût?
Re: Assumer ou réfréner
Je pense que tu auras la réponse lorsque tu auras totalement compris ta culpabilité, l'origine précise de cette honte et de ce dégout.
Honte de ne pas apprécier alors que tu considérais que tu aurais dû, honte d'en avoir envie, mélange des deux ? C'est toi qui a la réponse...
Pour certaines personnes, coupables de désirer des pratiques vues honteuses par d'autres, la réponse serait "oui".
Pour d'autres, coupables de ne pas avoir su apprécier la violence subie, la réponse serait "non".
Et entre les deux, il y a toutes les nuances.
Honte de ne pas apprécier alors que tu considérais que tu aurais dû, honte d'en avoir envie, mélange des deux ? C'est toi qui a la réponse...
Pour certaines personnes, coupables de désirer des pratiques vues honteuses par d'autres, la réponse serait "oui".
Pour d'autres, coupables de ne pas avoir su apprécier la violence subie, la réponse serait "non".
Et entre les deux, il y a toutes les nuances.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
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