pression psychologique d'un copain qui vit loin

[Sampastille]

Bonjour, je me présente, S. Et j'ai 18 ans. Je suis actuellement en couple avec D. 22 ans qui vit en Espagne. On s'est rencontrés il y a trois ans et nous sommes en "couple depuis deux ans". Je vous explique. Ce garçon habite la ou je vais en vacances chaque annee. Et j'en suis éperdument amoureuse. (Hélas). On ne se voit que deux fois par an. C'est a dire pendant les vacances d'été et pendant noel.
Il y a environ un an et demi, lui travaillant tout le temps, On ne se parlait jamais et je ne suportais plus la situation d'être loin de lui car très amoureuse. J'ai posté une photo de moi et un autre garçon sur facebook (pas très malin c'est vrai, Mais il m'était impossible de le quitter car déjà trop attachée à lui. J'ai donc voulu que ce soit lui qui le fasse) D. M'a donc bloqué de tous les réseaux sociaux existants sur cette terre et a disparu de tous les radars. J'ai continué à sortir avec l'homme de la photo pendant 2 mois mais je me suis rendue compte que je pensais toujours a D.
J'ai donc largué l'homme de la photo et j'ai élaboré tout un stratagème pour reparler à D. à partir d'un autre compte Facebook (avec un autre nom etc) pour le convaincre de me reparle et d'écouter ce que j'avais à dire. Bref ça s'est fait, au bout de 4 mois il m'a pardonné (enfin c'est ce que je croyais). Ensuite nous avons passé un super été en Espagne (avec quelques engueulades c'est vrai...) Et ensuite je suis rentrée en france. J'ai fêté mes 18 ans en décembre et mes amis ont eu la bonne idée de l'inviter sans m'en parler. Ce qu'il y a c'est qu'entre temps je parlais avec d'autres gars. D. ne comprenant pas le français m'a accusé de l'avoir retrompé. (Sachez qu'il est extrêmement jaloux). Bref cette nuit là où on s'est engueulés j'ai passé une nuit affreuse... il s'est mit à boire à frapper contres les murs à pleurer... bref nuit pourrie quoi... Enfin bref, il a fouillé mon portable mon ordi pendant que je dormais. À lu tous les messages privés et m'a traité de tous les noms possibles et inimaginables...
Il est donc rentré en Espagne... On s'est engueulés je ne sais combien de fois où il n'a cessé de me rappeler que j'étais une traitresse, une pute, que je le degoutais qu'il n'avait plus confiance en moi. Je n'ai cessé de lui demander pourquoi restait il avec moi alors ? Il m'a dit "Parce que l'amour est plus fort que tout". On a ensuite eu une discussion sérieuse ou je lui ai juré sur ma vie que je ne ferais plus rien et que je lui serais fidèle. Et lui en échange m'a juré qu'il ne reparlerai plus de ce que j'ai fait. J'assume mes fautes et lui assure qu'il m'a pardonné... C'est ce que je croyais.
Il doit venir en France dans quelques jours mais nous nous sommes encore disputés aujourdhui. Pourquoi ? Parce que j'ai un appartement en ville et que j'ai des voisins avec qui je m'entend bien. Avec ma coloc j'ai passé la soirée à 4 : deux filles deux garçons et ça s'est bien passé. Et vu qu'il n'a pas confiance en moi, il a commencé à me dire "retourne baiser avec t'es petits voisins" bref que des horreurs comme ca. Et je lui ai donc dit : "je me demande vraiment si tu m'aimes au vu de ce que tu me dis, Je crois que depuis la première tromperie tu cherches juste a me le faire payer, à te venger et comme tu sais que je culpabilise tu en profite pour être dans une position dominante." C'est a cela qu'il a totalement approuvé en disant qu'il arrêterait de me rappeler que je suis une mauvais personne le jour où il estimerait que j'aurais atteint le même seuil de douleur que lui. Il a aussi affirmé "Je suis supérieur" (oui je viens de découvrir un orgueil démesuré), "je suis supérieur à tout le monde". Je lui ai ensuite dit que s'il voulait me faire souffrir il n'avait qu'à me tromper aussi, ce a quoi il a répondu que "Je ne m'abaisserai jamais au niveau de l'inférieur". Sur le coup je me suis dit que ce n'était pas possible qu'il me dise Ça, il n'a jamais été comme ça..
Je ne sais pas quoi faire... Je culpabilise énormément et en même temps je me dégoute et j'ai honte de me laisser parler comme ca... Vous voyez ? C'est le genre de gars qui bat sa femme et qui s'excuse apres... sauf que là il n'y a pas de coup.
Je sais quoi faire (le quitter) Mais je n'en ai pas le courage... Je redoute cet été plus que tout. Quand il m'a demandé ce que je voulais faire, comme une co*** je lui ai dit que je voulais rester avec lui. Il m'a répondu "Ah, donc tu es masochiste".
Pour moi le pire c'est d'être amoureuse de D. Mais en même temps de le haïr.
Aidez-moi s'il vous plaît j'en peux plus...

[Johnny]

Si tu n'es pas capable de le quitter maintenant car ta peur de le regretter est trop forte, tu seras capable de le quitter plus tard quand tu auras souffert d'avantage.

[Sampastille]

Vous êtes sur ?
Je l'espère en tout cas...
Merci de votre réponse, ça m'aide beaucoup !

[Johnny]

Ca veut aussi dire que si tu laisses ta peur t'empêcher d'agir, tu souffriras le maximum que tu puisses en supporter avant de savoir poser tes limites. Et n'as tu pas déjà assez souffert et fait assez souffrir ( en trompant ton copain ) à cause de cette peur ?

Parce qu'au final, tu ne fais qu'empirer la situation, là ou un peu de courage te permettrais de retrouver la paix et de tourner la page correctement.

[Sampastille]

C'est vrai que niveau peur je suis assez faible. Pour Moi, dans l'histoire c'est moi la fautive et du coup j'ai l'impression que ce n'est pas à moi a lui faire du mal en le quittant.
Oh si j'ai assez soufert. J'ai l'impression d'être masochiste parfois...

Je sais pas si cette paix le serait vraiment car je m'en rongerais les doigts...

[Johnny]

Tu lui fais bien plus de mal et il s'en fait d'ailleurs beaucoup lui même, en ne le quittant pas qu'en restant avec. Quant à lui, si tu lui as déjà demandé pardon sur ce que tu lui as fait, en étant sincère et qu'il continue de t'en vouloir, tu n'as pas à t'imposer de rester avec.

[Sampastille]

C'est vrai, Vous avez raison...
Merci beaucoup pour vos conseils !

[licornemagique]

Si tu n'es pas capable de le quitter maintenant car ta peur de le regretter est trop forte, tu seras capable de le quitter plus tard quand tu auras souffert d'avantage

Je ne suis pas d'accord,
Pour moi lorsque l'on rentre dans le cercle de la violence, qui elle, engendre la peur. Certaine personne reste toute leurs vie à subir et se taire, du au fait qu'il on entretenus une relation, qui les à justement maintenus dans cette relation perverse et vicieuse.
Les gens, en prolongeant la situation dans laquelle ils vivent, développent un regard défaitiste, une mélancolie. Ils sont comme au pied d'un mur, qui est devenus trop grand pour eux, comme s'il avait été agripper par l'autre.
La violence engendre la peur, et la peur entretient la peur, et donc on se renferme. On se sent de plus en plus impuissant, puisque l'on a juste appris à rester dans cette situation, on apprends à subir en silence. On se renferme, on entretient en nous les empreintes de notre propre mal, puisque d'une certaine façon, attendre c'est accepter.

L'emprise de la violence est tout autant destructrice par les mots que par les coups.
Il faut veiller à ne pas devenir dépendent de ces maux, au risque de ne plus savoir se qu'est l'amour.

[Sampastille]

Vous croyez que je dois faire quoi alors ?

[Johnny]

Si tu n'es pas capable de le quitter maintenant car ta peur de le regretter est trop forte, tu seras capable de le quitter plus tard quand tu auras souffert d'avantage

Je ne suis pas d'accord,
Pour moi lorsque l'on rentre dans le cercle de la violence, qui elle, engendre la peur. Certaine personne reste toute leurs vie à subir et se taire, du au fait qu'il on entretenus une relation, qui les à justement maintenus dans cette relation perverse et vicieuse.
Les gens, en prolongeant la situation dans laquelle ils vivent, développent un regard défaitiste, une mélancolie. Ils sont comme au pied d'un mur, qui est devenus trop grand pour eux, comme s'il avait été agripper par l'autre.
La violence engendre la peur, et la peur entretient la peur, et donc on se renferme. On se sent de plus en plus impuissant, puisque l'on a juste appris à rester dans cette situation, on apprends à subir en silence. On se renferme, on entretient en nous les empreintes de notre propre mal, puisque d'une certaine façon, attendre c'est accepter.

L'emprise de la violence est tout autant destructrice par les mots que par les coups.
Il faut veiller à ne pas devenir dépendent de ces maux, au risque de ne plus savoir se qu'est l'amour.

Oui la peur peut grandir, l'emprise aussi. Et du coup la souffrance engendrée aussi. Cela dit il faut à chacun un temps pour trouver ses limites, parfois toute une vie, parfois plus d'une vie. Mais quelque soit la situation, on peut toujours en sortir, je voulais dire que pour certaines personnes il faut toucher le fond.